Monsieur Denis Sassou Nguesso, le mendiant international

Il est coutume de dire trivialement que les chiens ne font pas des chats ; la démonstration a été faite lors du sommet sur un « Nouveau pacte financier mondial » à Paris du 22 au 23 juin 2023.

Après les sorties hasardeuses pécuniaires de madame Arlette Soudan-Nonault, celle qui nous sert de ministre de l’Environnement au Congo-Brazzaville dans le seul but de capter l’aide financière internationale, monsieur Denis Sassou Nguesso enfonce le clou en réclamant à tue-tête les 100 milliards de dollars américains promis chaque année au continent africain pour la préservation de la forêt afin de lutter contre le réchauffement climatique, et pour  favoriser la transition énergétique vers des matières moins polluantes que les énergies fossiles dont l’Afrique regorge.

L’on croirait vivre un mauvais rêve de la part de cet homme qui n’a toujours pas perçu la quintessence de la fonction de Président de la République après plus de 39 années cumulées de pouvoir absolu. Mais, c’est une réalité honteuse qui rattrape le Congo-Brazzaville, le pays aux multiples scandales.

Il s’est tenu à Paris, en France, du 22 au 23 juin 2023, un sommet sur un « Nouveau pacte financier   mondial ». Force est de constater que les deux institutions issues de la conférence de Bretton Woods de juillet 1944 que sont le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM) afin de réguler la finance internationale et de réduire la pauvreté dans le monde ont lamentablement échoué. Par ailleurs la guerre que se livrent la Fédération de Russie et l’Ukraine a rebattu la donne géopolitique et géostratégique.

À la solde des Occidentaux, la Banque mondiale, dont le poste de directeur général revient tacitement à un Américain, et celui du FMI à un Européen, ces deux institutions à travers la mondialisation, la libéralisation anarchique des économies au marché ont davantage servi à paupériser l’Afrique peu aguerrie en la pillant, et en la livrant aux multinationales occidentales et orientales. Ce sont mis en place des mécanismes de financement sous forme de dettes ne servant que la cause des Occidentaux, et la corruption des élites et des dirigeants africains, l’un des plus grands crimes contre l’humanité. Dans ce décor pittoresque, les Africaines et les Africains sont considérés comme des miséreux.

Lors de ce sommet de Paris, le Président du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva, a réaffirmé sa volonté de réduire à zéro le déboisement de l’Amazonie en 2030, et de lutter encore plus efficacement contre la pauvreté, contre les inégalités sociales dans son pays comme il le fit lors de ses précédents mandats. Pour le Président brésilien, il est plus que temps de changer les mécanismes au niveau des échanges financiers et commerciaux entre les pays, en mettant fin à la suprématie du dollar américain. C’est le principe de la souveraineté des nations de décider d’elles-mêmes de ce qui est bien pour elles qui est ici réaffirmé. Ce qui va de soi car la politique c’est une question de bon sens, et chaque pays doit faire de son mieux pour le bien-être de son peuple.

Ce qui ressort de l’intervention du Président Lula da Silva, c’est la dangerosité de la verticalité dans le fonctionnement des institutions financières mondiales, comme le G7, ce club des happy few (quelques heureux), décidant pour le reste du monde alors que tous les peuples sont « théoriquement » égaux. La démocratie ne peut et ne pourrait être que bonne pour les Européens, et non pour les Sud-Américains et les Africains. Le principe d’un dialogue franc et constructif dans la prise des décisions qui impactent le monde entier doit être dorénavant la norme.

Les Occidentaux à travers le G7, le FMI et la Banque mondiale ne doivent plus imposer leur vision au reste du monde. Le monde change, ainsi la gestion du monde doit être commune.

L’intervention du Président de l’Afrique du Sud lors de ce sommet de Paris, monsieur Cyril Ramaphosa, qui s’est mué en porte-parole de monsieur Denis Sassou Nguesso, a consisté en des lamentations sur la pauvreté qui sévit sur le continent africain. Il y a lieu de remarquer que ce sont ces mêmes Présidents africains, pour certains des milliardaires en dollars américains comme monsieur Denis Sassou Nguesso, qui gèrent ces pays relégués au rang des lieux bannis à cause de leur mauvaise gestion des affaires publiques, de l’injustice sociale, de l’absence de démocratie, de la gabegie, de la corruption, de la violation des droits de l’homme qui y règnent.

Le continent africain si riche voit ses enfants se noyer dans la méditerranée en fuyant la misère, la faim qui les tenaillent sur la terre de leurs ancêtres. Et ça, ce n’est pas uniquement la faute des Occidentaux messieurs les Présidents africains !

Après plus de 60 ans d’indépendance pour la majorité des pays africains, il est toujours dérangeant d’entendre de la bouche des dirigeants africains le terme des « pays en voie de développement » alors qu’ils sont eux-mêmes le frein à ce développement par un enrichissement illicite de leurs familles, de leurs clans et d’eux-mêmes au détriment de la population. C’est l’hôpital qui se moque de la charité.

Toutes les bonnes résolutions et réformes financières internationales pourront voir le jour, mais tant que la mentalité prédatrice des dirigeants africains privilégiant l’intérêt privé à l’intérêt général prévaudra, tous ces sommets seront inutiles, futiles et source de gaspillage d’argent public africain. L’évasion fiscale à travers la corruption tue l’Afrique.

Le Congo-Brazzaville excelle dans les mauvais maux qui ruinent le développement en Afrique à savoir le vol des deniers publics, la mauvaise gestion, et l’injustice sociale entre autres. Notre pays est devenu tristement célèbre à cause des nombreux scandales financiers sans fin que l’on feint d’ignorer et qui restent impunis. Nous sommes devant un État mafieux dans lequel l’on peut investir 5 milliards de dollars américains sans se soucier de la provenance des fonds et de son utilité. C’est du blanchiment d’argent sale dans un pays devenu une lessiveuse.

Monsieur Denis Sassou Nguesso s’est dérobé, car il n’y avait pas d’argent à se faire, lors de la visite des Présidents africains à Kiev et à Moscou dans le but de trouver une solution aux répercussions négatives de la guerre sur le plan alimentaire au niveau du continent africain. En ce qui concerne les engrais et les céréales, le Congo-Brazzaville dispose de 10 à 12millions d’hectares de terres arables dont moins de 5 % sont exploités pour une agriculture vivrière. Il est plus que temps pour celui qui avait promis au peuple congolais « L’Autosuffisance alimentaire d’ici à l’an 2000 » et « L’Agriculture priorité des priorités » de se mettre à la tâche au lieu de tout attendre de la Fédération de Russie et de l’Ukraine.

La souveraineté des pays africains ne doit pas être seulement un vain mot, mais doit se traduire dans les faits. Les pays africains peuvent produire des engrais et cultiver des céréales nécessaires à la survie de leurs populations.

La seule préoccupation de monsieur Denis Sassou Nguesso lors du sommet de Paris était les 100 milliards de dollars américains promis dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique et la transition énergétique. Dans le cadre du Bassin du Congo, le Congo-Brazzaville ne représente que 8% de ce dernier, loin derrière la République démocratique du Congo (RDC) qui a 60%. Monsieur Denis Sassou Nguesso, monsieur 8% comme lors de l’élection présidentielle du 20 mars 2016, a la manie de vouloir rafler la mise à la fin de la partie. Ainsi, ce dernier s’échigne contre vents et marées à vouloir organiser à tout prix en octobre 2023 un sommet des trois bassins (Amazonie, le Bassin du Bornéo-Mékong et le Bassin du Congo) déjà reporté à moults occasions. Il faut par ailleurs souligner qu’un accord climatique de coopération pour protéger les forêts tropicales a déjà été signé entre la RDC, le Brésil et l’Indonésie en marge du sommet du G20 à Bali le 14 novembre 2022.

Comment faire confiance à un monsieur qui a dérobé 14 milles milliards de francs CFA, soit 28 milliards de dollars américains d’alors, du Fonds de générations futures ? La kleptomanie qui caractérise l’État congolais à travers monsieur Denis Sassou Nguesso est inquiétante car depuis plus de 39 années cumulées de dictature, le peuple congolais est en mode survie nonobstant les 133 milles milliards de francs CFA engrangés pendant toute cette période. Les besoins vitaux basiques en termes d’eau potable, d’électricité, des soins de santé, d’éducation, d’infrastructures sont inexistants.

L’on pourrait confier le budget de la terre entière à monsieur Denis Sassou Nguesso, le Congo-Brazzaville restera ce qu’il est aujourd’hui, un pays arriéré. Il est plus que temps que les dirigeants responsables du monde comprennent que le Congo-Brazzaville dirigé de main de fer par monsieur Denis Sassou Nguesso et son clan est un État voyou qui ne se soucie guère du bien-être du peuple congolais.

Il sied de rappeler à monsieur Denis Sassou Nguesso qu’il est de son devoir, fonction oblige, d’apurer les arriérés des salaires, des retraites et des bourses des citoyennes et des citoyens congolais, au lieu de vouloir organiser des sommets budgétivores pour sa petite personne, sans intérêt pour le peuple congolais qui croupit depuis des lustres dans une misère innommable. C’est le minimum vital que l’on se doit d’attendre dans la gestion des affaires publiques dans un pays, même de la part d’un dictateur.

Les solutions de sortie de crise de cette chienlit sont connues de tous à savoir la libération des prisonniers politiques, le retour des exilés politiques, la restauration des libertés fondamentales, et un dialogue national inclusif qui poseront définitivement les bases d’un Congo nouveau.

La mendicité des capitaux étrangers de monsieur Denis Sassou Nguesso en vue d’entretenir son train de vie luxueux et celui de ses courtisans n’est que le reflet d’un tyran qui prend ses désirs pour des réalités.

Le peuple congolais n’est pas partie prenante de cette escroquerie à grande échelle.

Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSSA       

7 thoughts on “Monsieur Denis Sassou Nguesso, le mendiant international

  1. patrice aimé césaire miakassissa
    PARLEZ DE CE QUE VOUS MAÎTRISEZ, AU LIEU DE DISTRAIRE LES KONGO.
    VOUS ÊTES UN PEU TROP DANS LES SLIPS DE L’IDIOT sassou.
    VOUS ÉCRIVEZ CE QUE VOUS NE PENSEZ PAS.
    L’ÉVEIL DES KONGO PEUT SE FAIRE AUTREMENT. VOUS NE PROPOSEZ RIEN, SINON QUE CE QUE RACONTENT LES PETITS VOYOUS DE LA PLACE DE paris.

  2. IL FAUT PARTIR DU PRINCIPE QUE TOUS CEUX QUI NÉGOCIENT AVEC DES MAFIEUX, N’AURONT QUE LEURS YEUX POUR PLEURER LORSQUE LES CHOSES CHANGERONT. C’EST POUR CETTE RAISON QU’IL FAUT SE BATTRE POUR LA LIBÉRATION DE VOTRE PAYS AU LIEU DE S’OCCUPER DES AGISSEMENTS DES VOYOUS QUI SONT COUVERTS PAR LES BLANCS MAL ÉDUQUÉS.
    NOUS AVONS ASSEZ DÉNONCÉ. IL FAUT AGIR AUTREMENT.

  3. LE MALI VIENT DE FRAPPER LES BLANCS MAL ÉDUQUÉS À L’onu.
    C’EST CE QUE NOUS DEVONS FAIRE AVEC LES MÊMES INDIVIDUS QUI SOUTIENNENT L’IDIOT EN CHEF sassou.
    LES CHASSER DE GRÉ OU DE FORCE, CELA S’APPELLE SIMPLEMENT LA SOUVERAINETÉ.

  4. tshilombo ET sassou SONT DANS LE NAVIRE DES IDIOTS APPARTENANT AUX BLANCS MAL ÉDUQUÉS. MUKWEGUE PERD SON TEMPS À COTOYER SES BLANCS MAL ÉDUQUÉS ET LES IDIOTS AFRICAINS. SOIT IL NE CONNAÎT PAS LA FORÊT POLITIQUE ET CEUX QUI Y HABITENT, SOIT IL A UN PROBLÈME QUI DÉPASSE SES CONNAISSANCES SCIENTIFIQUES.
    S’IL ÉTAIT MON PARENT, JE LUI AURAI DÉJÀ DIT D’ARRÊTER LES CONNERIES. ON NE PEUT RIEN CONSTRUIRE AVEC DES maçons QUI NE MAÎTRISENT PAS LEUR ART. DES maçons QUI CASSENT TOUTES LES BRIQUES, QUI TUENT LEURS OUVRIERS.
    .NOUS DEVONS ÉVITER DE CRÉER DES HÉROS.OU FORCER LES GENS À FAIRE CE QU’ILS NE MAÎTRISENT PAS.
    DANS LA FORÊT POLITIQUE, ON DOIT CONNAÎTRE LES LIMITES DE SON TERRITOIRE. ON NE S’HASARDE PAS TROP SUR LES TERRAINS INCONNUS SANS SES VRAIS PARENTS. L’IDIOT sassou EST UN IDIOT QUI NE RECONNAÎT QUE LES PARENTS QUI L’ACCOMPAGNENT DANS SON IDIOTIE AVEC LES BLANCS MAL ÉDUQUÉS.

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