Les États-Unis d’Amérique (USA) en panique en RDC

Les Yankees sont en perte de vitesse en RDC (République démocratique du Congo).

La RDC, la chasse gardée des Américains en termes géopolitique et stratégique en Afrique centrale risque d’échapper à ces derniers au profit des Russes et des Chinois. L’influence française est insignifiante dans ce pays qui exerce une « démocratie à l’Africaine ».

La RDC est en proie à une guerre d’invasion à l’Est de son territoire contre des voisins belliqueux notamment le Rwanda et l’Ouganda qui veulent accaparer une partie de son sol et de son sous-sol riche en minerais. Sous embargo d’armes par la communauté internationale et avec une force armée fantomatique des Nations unies, la Mission des Nations Unies en RDC (MONUSCO), la RDC peine à venir au bout des groupes rebelles dont le M23 soutenus et armés par le Rwanda voisin.

Cette guerre dans l’Est de la RDC qui dure depuis des lustres avec des millions de morts tant le décompte est macabre, ne semble pas outre mesure indignée la communauté internationale notamment occidentale.

Les USA, le gendarme du monde, le pays de la liberté, sont plus occupés à venir en aide à l’Ukraine envahie par la Fédération de Russie pour des raisons géopolitique, stratégique et civilisationnelle. Le dessein expansionniste de la Fédération de Russie en Europe centrale et du Nord inquiète les anciennes républiques de l’URSS (Union des républiques socialistes soviétiques), actuellement membres de l’OTAN (Organisation du traité de l’Atlantique Nord), la police de l’Occident.

La fin de la guerre froide avec la chute du mur de Berlin avait soufflé un vent de démocratie dans le reste du monde. Mais, il faut croire qu’à défaut de culture démocratique cette marche forcée n’a été qu’un coup d’épée dans l’eau.

La Conférence de la Baule du 20 juin 1990, dans le cadre de la 16e conférence des chefs d’État d’Afrique et de France à laquelle étaient invités 37 pays africains, qui avait conditionné l’aide publique au développement de la France à ces États à l’exercice démocratique du pouvoir tel que l’Occident l’entendait, n’est plus qu’un lointain souvenir. En Afrique noire à l’instar du Congo-Brazzaville, les anciens dictateurs se sont mués en dictateurs démocrates en organisant des élections après énième modification des Constitutions pour mieux rempiler au pouvoir sous la bénédiction des Occidentaux dont ils protègent les intérêts au détriment des populations africaines.

Ce qui se passe en RDC mérite toute notre attention. Pourquoi un si grand pays qui est un « scandale géologique » n’arrive pas à sortir de la misère son peuple, et pour le bonheur de qui ?

En RDC, la population des jeunes âgés de 0 à 24 ans représente 67% des Congolais dont 48% sont des enfants âgés de 0 à 14 ans. La jeunesse congolaise de la RDC est très impliquée dans la sauvegarde territoriale de son immense pays, et constitue un rempart contre les tentatives de déstabilisation et de balkanisation de ce pays.

 L’arrivée du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à la magistrature suprême après un passage pacifique du pouvoir à l’issue des élections que certains qualifièrent de « démocratie à l’Africaine », avait suscité un peu d’espoir dans la sous-région pour la transition pacifique du pouvoir au sommet de l’État. Mais à l’usage du pouvoir, la corruption et l’enrichissement illicite des nouveaux dirigeants se sont invités au détriment de l’état sécuritaire des populations de l’Est de la RDC qui vivent le calvaire sous les balles, les tueries, les pillages et les viols des rebelles du M23. À y voir de plus près, ce grand pays qu’est La RDC n’est plus gouverné pour l’intérêt général.

Les scandales de corruption se multiplient au sommet de l’État congolais. Le groupe minier chinois Tenke Fukuruma qui devait 2,6 milliards de dollars de taxes à la RDC, a transigé avec le Président congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Après de multiples tractations et des rencontres entre les dirigeants chinois et le Président congolais au sein de l’ambassade de Chine en RDC et aux Émirats arabes unis, il fut remis une manne financière à ce dernier qui s’empressa de partager cette donation illicite mais tombée du ciel avec ses proches collaborateurs. La notion de valeur morale qui consiste à être au service de son peuple n’a pas encore imprégnée la classe politique congolaise de la RDC.

Cette transaction n’est pas du goût des Américains qui poursuivent pour corruption des membres du cabinet présidentiel de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

De Paul Valéry nous retiendrons : « Le pouvoir corrompt ; le pouvoir absolu corrompt absolument. Le pouvoir sans abus perd son charme ».

Une fois au pouvoir et pour s’assurer une majorité parlementaire à l’Assemblée nationale, le Président congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo s’est attelé à corrompre les élus du peuple afin de former une nouvelle majorité parlementaire faite de bric et de broc. Entre une dissolution de l’Assemblée nationale et le risque de ne plus retrouver leur siège, les députés congolais de la RDC ont fait le choix de la soumission face au pouvoir de l’argent. Dans ce contexte, leurs rôles qui consiste à voter des lois et contrôler l’action du gouvernement ne sont plus que des chimères, des idées sans rapport avec la réalité.

La grande armée congolaise laissée en place par Joseph Kabila est également minée par la corruption et des distensions internes avec les militaires d’origine et/ou de filiation rwandaise, ce qui ne facilitent pas le bon déroulement des opérations militaires dans l’Est de la RDC. Les chaines de commandement ne communiquent pas entre elles ce qui rajoutent la confusion au désordre qui confine au chaos.

La réunion extraordinaire des Chefs d’Etat de l’Afrique centrale consacrée à la crise au Tchad qui s’est tenue le 25 octobre 2022 à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, n’a pas été un bon signal pour le retour de la démocratie dans les États de l’Afrique centrale. En entérinant le prolongement de la transition illégale de 2 ans au Tchad, avec la possibilité que le fils de feu Idriss Déby se présente à la magistrature suprême, le cartel mafieux des Chefs d’États de l’Afrique centrale a tué dans l’œuf les velléités de la jeunesse tchadienne de voir sortir leur pays de cette succession dynastique qu’imposent les dictateurs africains à leur peuple. Après le Gabon avec Ali Bongo, le Tchad avec Mahamat Idriss Déby, le Congo-Brazzaville, la Guinée équatoriale, le Cameroun se préparent. En RCA (République Centrafricaine), le Président Faustin Archange Touadera est pris dans la tourmente d’un troisième mandat anticonstitutionnel en voulant tripatouiller la Constitution centrafricaine.

Les USA sont inquiets de la tournure que prend le déroulement de la guerre dans l’Est de la RDC. La RDC a acheté du matériel militaire dont 7 hélicoptères de combat à la Fédération de Russie. Le soutien populaire dont jouit monsieur Vladimir Poutine auprès de la jeunesse congolaise fait pâlir les Américains. Ces derniers pour essayer d’éteindre l’incendie accuse maintenant et ouvertement le pouvoir de Kigali de soutenir les rebelles du M23. La récente expulsion de l’ambassadeur du Rwanda du territoire congolais est un signal fort du mécontentement du pouvoir de Kinshasa vis-à-vis de son voisin rwandais.

La perte d’influence des USA en RDC au bénéfice des Russes et des Chinois est un pied de nez que les Américains ne sont pas prêts d’accepter. Toujours est-il qu’ils ont misé sur le mauvais cheval qu’est le Président congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui les déçoit au jour le jour par sa pratique peu orthodoxe du pouvoir. Mais il faut faire avec car quand le vin est tiré, il faut le boire.

Le groupe d’action financière (Gafi) de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, menace de placer la RDC sur sa « liste noire ».

Le Président Faustin Archange Touadera qui partage sa vie avec une Rwandaise, une ancienne militaire de sa garde rapprochée, et monsieur Denis Sassou Nguesso avec sa Rwando-Congolaise Françoise Joly qui a rang de ministre, sont à la manœuvre pour mettre en exécution le plan de déstabilisation de la RDC par le Rwanda. Après le front Est, un front Nord d’invasion de la RDC sera mis en place en République centrafricaine notamment à partir de l’ile des singes. Un autre front Ouest par la zone économique de Maloukou risque de voir le jour au Congo-Brazzaville. La RDC est prise en tenaille par ses voisins qui ne lui veulent que du bien.

Derrière chaque guerre il y a un intérêt économique. Les USA veulent récupérer les plus grandes mines du monde de cobalt et de cuivre détenues par une société chinoise Tenke Fukuruma et par Glencore une société suisse. Ainsi, une pression importante est mise sur le gouvernement congolais afin d’annuler les permis d’exploitation accordée à ces deux compagnies minières pour corruption et non-paiement des taxes minières.

Dans les années 2000, les USA avaient pris le pari de se focaliser sur l’exploitation du coltan, minerai essentiel dans la fabrication des composants téléphoniques. Ainsi, l’exploitation du coltan dans l’Est de la RDC fut toléré par le gouvernement américain qui recevait du Rwanda tout ou partie du coltan pillé dans l’Est de la RDC.

La société Tenke Fukuruma fut à l’origine propriété d’une société américaine exploitant du cobalt et du cuivre au Kasaï et au Katanga en RDC. Elle fut cédée aux Chinois à la suite du refus du gouvernement américain d’y injecter 2 milliards de dollars ou une garantie en vue de son développement. Ce fut une erreur stratégique car en s’emparant de la plus grosse mine de cobalt et de cuivre au monde, les Américains sont maintenant dépendant des Chinois auprès desquels ils se fournissent en cuivre et cobalt dans le cadre des composants nécessaires, dans le cadre de la transition énergétique, à la fabrication des véhicules électriques et des panneaux solaires. Cela devient insupportable pour l’Oncle Sam.

Des poursuites judiciaires impactent actuellement les sociétés Tenke Fukuruma et Glencore car les intérêts vitaux des Américains sont en jeu.

Le Président congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est en mauvaise posture. Boudé à l’intérieur de son pays, il risque le sort funeste de Laurent Désiré Kabila ou le « regime change » pour s’être mis à dos ceux qui l’ont porté au pouvoir.

Les États-Unis, en tant que leader du monde libre, ne peuvent pas soutenir une balkanisation de la RDC sans se tirer une balle dans le pied comme ils défendent l’intégrité territoriale de l’Ukraine avec leurs alliés, en fournissant des armes avec des aides technique et militaire, de l’argent, des informations satellitaires et une couverture médiatique dans les médias occidentaux à cette dernière.

Comme en Ukraine, les USA ont tout intérêt à aider la RDC à assurer sa sécurité territoriale et sa stabilité politique, au risque de perdre sa zone d’influence dans ce grand pays qui tel une âme en peine tend ses bras à la Fédération de Russie.

Aucun pays au monde ne peut se développer dans le chaos et la corruption. Cela vaut aussi bien pour l’Ukraine que pour la RDC.

Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA   

1 thought on “Les États-Unis d’Amérique (USA) en panique en RDC

  1. MON FRÈRE,
    LES usa SONT UN PAYS TERRORISTE.
    QUE PEUX-TU ATTENDRE D’UN TERRORISTE, À MOINS QUE TU SOIS UN FAN DE LA CRIMINALITÉ GRATUITE.
    SI NOUS BANALISONS NOS SOUFFRANCES NOUS-MÊMES, POURQUOI VOULEZ-VOUS QUE DES CRIMINELS VOUS VIENNENT EN AIDE?
    POUR MES ANALYSES, JE RETIENS SIMPLEMENT QUE LA FEMME DE TOUADERA EST RWANDAISE. SI CETTE DERNIÈRE EST PROCHE DE L’IDIOT kagame, CELA NE PEUT QUE RENFORCER MON INQUIÉTUDE SUR LA PRÉSENCE DES TROUPES rwandais EN RCA. J’AI TOUJOURS SOUTENU, SANS AVOIR DES PREUVES, QUE kagame EST UN PRÉDATEUR AU SERVI DES occidentaux. IL A POUR MISSION DE QUADRILLER LA RDC ET SI POSSIBLE, D’APPORTER LE COUP FATAL À LA RCA.
    SOIS UN LEADER TOI-MÊME. LES usa SONT DANS LA VIOLENCE DEPUIS LEUR NAISSANCE.

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