Monsieur Denis Sassou Nguesso veut enflammer l’Afrique centrale pour sa survie politique

Monsieur Denis Sassou Nguesso, le président à vie du Congo-Brazzaville, veut déstabiliser l’Afrique centrale pour maintenir sa famille, son clan au pouvoir.

Le président ivoirien Alassane Ouattara qui s’est arrogé inconstitutionnellement un troisième mandat, déstabilise l’Afrique de l’Ouest en s’affrontant aux dirigeants maliens qu’il qualifie de junte militaire. C’est l’hôpital qui se moque de la charité.

À l’instar de ce dernier et pour sa survie politique, dans sa folie meurtrière de succession monarchique, la monarchie héréditaire, monsieur Denis Sassou Nguesso a tout intérêt à s’assurer une force militaire à sa botte afin de mettre au pas le peuple congolais le moment venu.

N’ayant plus confiance à l’armée congolaise républicaine qui l’avait contraint à un exercice démocratique du pouvoir en 1991 avec l’organisation d’une Conférence nationale souveraine, ce dernier veut avec l’appui des militaires rwandais et des anciens militaires de la Division spéciale présidentielle (DSP) de feu maréchal Mobutu réfugiés au Congo-Brazzaville se constituer une assurance vie pour la conservation du pouvoir clanique qu’il exerce maintenant depuis au moins 38 années cumulées, soit plus d’un quart du siècle.

Les récents contrats conclus avec le Rwanda, notamment dans le volet économique avec les cessions de la Zone économique spéciale (ZES) de Maloukou, de 12 000 hectares (120 km²) de terres arables et des mines ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Choqués à juste titre par ces cessions anarchiques sans fondement, la société civile et l’opposition responsable congolaises avaient demandé au gouvernement congolais de publier ces accords qui jusqu’à ce jour ne le sont pas encore et pour cause.

Ces accords avec le Rwanda renferment un volet sécuritaire d’entraide (accord de défense) vital à monsieur Denis Sassou Nguesso pour la conservation du pouvoir quitte à rompre les équilibres géopolitique et stratégique de la sous-région d’Afrique centrale.

Le gouvernement congolais pour mettre fin « aux soi-disant rumeurs » sur le projet funeste du Rwanda n’a qu’à publier les quatre accords qui comprennent un volet sécuritaire, notamment l’accord cadre de partenariat économique, de la promotion et de la protection des investissements entre la République du Congo et la République du Rwanda paraphé le 12 avril 2022 à Brazzaville.

Si ces accords sont classés « Défense », ils doivent normalement être ratifiés par le Parlement congolais récemment nommé. Si ces accords sont classés « secret Défense », dans ce cas un comité restreint de la commission parlementaire doit quand même en prendre connaissance tout en notifiant au journal officiel non pas l’intégralité des accords mais son existence publique.

Quand on signe un contrat avec un État, le contrat doit normalement être approuvé par le Parlement. Une fois qu’il est approuvé au Parlement, il devient une loi parce que le Président de la République signe un décret pour approuver l’accord du Parlement. Par la suite, il doit être enregistré au journal officiel car c’est la reconnaissance publique que le contrat a été approuvé au Parlement. Une fois enregistré au journal officiel, spécifiquement, certains ministères (Défense, Hydrocarbures, Mines, Agriculture, etc.) doivent aussi enregistrer le contrat dans les registres des différents ministères concernés pour donner une légalité à ce contrat.

Monsieur Denis Sassou Nguesso à décider d’attribuer aux Rwandais des terres arables dans trois départements du Congo. Les départements du Pool et du Kouilou notamment la ville de Pointe-Noire ayant été ciblés pour leur hostilité à ce dernier. La haine que voue monsieur Denis Sassou Nguesso au département du Pool dont il a nécessairement besoin à travers ses valets locaux pour afficher un semblant d’unité nationale, n’est plus à démontrer. La ville de Pointe-Noire s’était illustrée en affligeant une défaite cuisante à monsieur Denis Sassou Nguesso lors de l’élection présidentielle de mars 2016. Cet affront lui est resté en travers de la gorge, lui le dictateur qui n’a cure d’un état démocratique ; Le Congo-Brazzaville se résume à sa seule personne comme le furent Kim Il-sung en Corée du Nord et Mao Tsé Toung en Chine dans un culte de la personnalité poussé à outrance.

Celui qui avait promis « L’autosuffisance alimentaire d’ici à l’an 2000 » aux Congolaises et aux Congolais est maintenant réduit à brader les terres congolaises c’est-à-dire la souveraineté nationale aux Rwandais.

Certains de nos compatriotes s’interrogent sur l’utilité de ces contrats. Le fait est que le PIB (produit intérieur brut) par habitant du Congo est supérieur au PIB par habitant du Rwanda. Depuis quand le pays aux revenus les plus faibles aide le pays aux revenus les plus importants. S’il fallait demander à quelqu’un, c’était aux Seychelles qu’il eut fallu s’adresser. Le PIB est l’indicateur économique qui permet de quantifier la valeur totale de la « production de richesse » annuelle effectuée par les agents économiques (ménages, entreprises, administrations publiques) résidant à l’intérieur d’un territoire.

Pressé de se justifier devant ces accords inamicaux par le gouvernement de la RDC (République démocratique du Congo), monsieur Denis Sassou Nguesso s’est précipité le 08 octobre 2022 à Kinshasa, la capitale de la RDC, pour avoir « une franche discussion » avec le président de la RDC sur la présence des militaires rwandais dans la ZES de Maloukou qui est située à 4,76 km à vol d’oiseau de la ville de Kinshasa. Le Rwanda qui prend en étau la RDC sur ses fronts Est et Nord à travers des milices rebelles puissamment armées, et qui veut s’agrandir territorialement à tout intérêt à déstabiliser la RDC sur tous ses fronts pour arriver à ses fins.

L’exploitation de la ZES de Maloukou par le Rwanda ne vise pas le marché intérieur congolais qui est insignifiant par rapport à la population de Kinshasa qui est de 15 628 000 habitants en 2022. En dehors de la guerre faite, la corruption de la classe dirigeante de Kinshasa est un puissant levier pour avoir accès à de concessions territoriales en RDC comme l’a fait le Congo-Brazzaville.

Il ne faut pas oublier que la RDC à travers l’Agence des zones économiques spéciales vient d’annoncer la signature des contrats pour viabiliser les infrastructures physiques de base du site pilote de Maluku, dans la périphérie de la ville-province de Kinshasa. Cette ZES sera en concurrence frontale avec la ZES de Maloukou du Congo-Brazzaville confiée aux Rwandais.

Ainsi dans ce conflit sous-jacent entre la RDC et le Congo-Brazzaville, la visite du Vice-Amiral Jean Dominique Okemba à Paris le 06 octobre 2022 n’était qu’un leurre afin de détourner l’attention de l’opinion nationale et internationale de ce mini-sommet sous fond de guerre froide entre Kinshasa et Brazzaville, à l’initiative de Kinshasa qui ne veut pas avoir à sa porte une armée rwandaise. Il s’agit là de véritables enjeux sécuritaires pour la survie du régime du Congo-Brazzaville, tant l’armée congolaise est inexistante, remplacée par un ersatz d’armée militaro-tribaliste.

Il y va de la survie du Congo-Brazzaville que le peuple congolais soit informé de ces différents manèges qui nous conduiront indubitablement à une deuxième guerre civile si nous n’y prêtons attention.

Le destin de monsieur Denis Sassou Nguesso et de son administration est maintenant lié à celui du dessein funeste d’acquisition territoriale du Rwanda en Afrique centrale. La vision égoïste de conservation du pouvoir au profit d’un clan au Congo-Brazzaville met en péril la cohésion nationale si tant si peu que nous ayant eu une nation congolaise souhaitée de nos vœux. Le peu d’officiers, de sous-officiers et d’hommes de rang de ce qui reste de notre armée républicaine, doivent intégrer ces données dans l’exercice quotidien de leur noble mission qui est la protection de l’intégrité du territoire national.

Dans une dictature, l’armée républicaine a le devoir de protéger notre Constitution, notre acte fondamental. En paraphrasant Jacques Chaban-Delmas, président de l’Assemblée nationale, lisant un message du président François Mitterrand au Parlement le 08 avril 1986 lors de la première cohabitation, nous dirons ceci : « La seule règle de fonctionnement des pouvoirs publics, la seule possible, la seule conforme aux intérêts de la nation est la Constitution, rien que la Constitution, toute la Constitution. Quelque idée qu’on en ait, nous continuons de croire souhaitables qu’elle est la loi fondamentale. Il n’y a pas en la matière d’autre source du droit, tenons-nous-en à cette règle ». La Constitution est nécessaire pour garantir les droits fondamentaux des citoyens.

Ainsi, au Congo-Brazzaville, le retour à l’exercice du pouvoir par la voie démocratique avec comme boussole notre Constitution est plus que nécessaire et souhaitable. « La démocratie est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple » aurait un jour déclaré Abraham Lincoln, président des États-Unis de 1860 à 1865. En suivant ce principe, la souveraineté appartient donc au peuple, qui choisit ceux qui le gouverneront.

Non content de déstabiliser la RDC, le pouvoir du Congo-Brazzaville se livre à un trafic d’armes avec le FLEC (Front de libération de l’enclave du Cabinda) mettant à mal nos relations de bon voisinage avec l’Angola qui naguère aida monsieur Denis Sassou Nguesso à reprendre le pouvoir par les armes. Les incursions de l’armée angolaise sur le territoire congolais ne sont qu’un frais avertissement à l’endroit du pouvoir congolais. La création d’une zone tampon par les Angolais en annexant une partie du territoire congolais dans le Kouilou est à redouter. Nos forces armées d’apparat, à l’abandon, dépourvues de munitions ne peuvent pas faire face à la force de frappe de l’armée angolaise.

Notre armée congolaise va de déconvenue en déconvenue, devenant ainsi la risée de la population congolaise. L’armée des colonels du Congo-Brazzaville n’est qu’une armée de représentation, de promotion sociale sans réelle mission. En cas de conflit armé, le peuple congolais sera à la merci des envahisseurs. Seuls la famille et le clan de monsieur Denis Sassou Nguesso seront protégés par la milice paramilitaire tribale qui aujourd’hui fait office d’armée.

Le déclin des forces armées congolaises est dû à ce paradigme de l’Oyocratie où la loyauté à son chef de tribu est plus importante que les compétences nécessaires à une armée patriotique. Ainsi, on a perverti l’essence même du noble rôle de l’armée réduite à une servitude tribale.

L’ingérence dans la politique intérieure gabonaise en subventionnant les opposants gabonais sont autant d’actes d’inimitié vis-à-vis de nos voisins gabonais. Si ces agissements visent à la mise en place d’une dynastie Sassou-Bongo au Gabon à travers l’installation à la magistrature suprême du Gabon pour 2023 d’Omar Denis Junior Bongo, petit-fils de monsieur Denis Sassou Nguesso, nous ne voyons pas en quoi cela concerne le peuple congolais.

Le peuple congolais doit prendre conscience de la dérive sécuritaire pour la conservation du pouvoir amorcée par la dictature du Congo-Brazzaville. Il est bien évident que l’exercice du pouvoir n’a jamais rendu sage quelqu’un qui ne l’était pas.

À l’endroit de la dictature du Congo-Brazzaville, nous disons : « Lorsque vous ne pouvez pas contrôler ce qui se passe, mettez-vous au défi de contrôler la façon dont vous réagissez à ce qui se passe. C’est là que se trouve votre pouvoir ».

Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA  

12 thoughts on “Monsieur Denis Sassou Nguesso veut enflammer l’Afrique centrale pour sa survie politique

  1. VOUS N’ÊTES PAS CONVAINCU QUE VOTRE sassou EST UN IDIOT ?
    VOUS CONTINUEZ À LUI CONSACRER DES ARTICLES INUTILES.
    EST-CE UNE FAÇON D’AGIR COMME LES IDIOTS DU CRIMINEL okemba À LA MAISON DE L’IDIOT sassou À paris.

    1. Si un idiot est au pouvoir depuis presque 40 ans, alors c’est le peuple congolais qui est idiot et incapable de gérer son future. La réalité n’est pas si semple. L’opposition veut sa part du gâteau sans rien faire pour éduquer le peuple. L’opposition n’a pas d’éducation, pas de projets, pas de vision.

  2. FRANGIN,
    IL N’Y A PAS DE SECRETS. C’EST UN IDIOT. UN TUEUR, UN VOLEUR, UN SOUMIS QUI SE CACHE DERRIÈRE LES ARMÉES DES PAYS QUI TERRORISENT L’AFRIQUE.
    NE NOUS COMPLIQUONS PAS LE PROBLÈME DE CET IDIOT sassou.

  3. Sueya,
    LES CONGOLAIS NE SONT LES PLUS IDIOTS DANS LE MONDE.LES
    LES AFRICAINS N’ONT JAMAIS ACCEPTÉ L’ESCLAVAGE. MAIS IL A EU LIEU.
    LES AFRICAINS N’ONT JAMAIS ACCEPTÉ LA COLONISATION, MAIS ELLE A EU LIEU.
    LES AFRICAINS N’ONT JAMAIS ACCEPTÉ LES PSEUDO INDÉPENDANCES, MAIS ELLES ONT EU LIEU.
    LES AFRICAINS REFUSENT LA RÉCOLONISATION, MAIS ELLE EST ENCOURS.
    CELA VEUT DIRE QUE NOUS AVONS AFFAIRE À DES MALADES QUI N’ONT PAS LES MÊMES VALEURS QUE LA PLUPART DES ÊTRES HUMAINS.
    L’IDIOT sassou LIVRÉ À LUI-MÊME, NE PEUT PAS TENIR UNE SECONDE DEVANT LES CONGOLAIS.
    NOUS SAVONS ET NOUS CONNAISSONS NOS AGRESSEURS.
    CE SONT DES INDIVIDUS COMME L’IDIOT sassou QUÎ SONT À L’ORIGINE DE NOS FAIBLESSES.
    NOUS DIGNES ET CONSCIENTS DE LA CAPACITÉ DE NUISANCE DE NOS DÉTRACTEURS.

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