Congo : le premier ministre Makosso semble patauger dans la boue

Nommé premier ministre, le 12 mai 2021, Anatole Collinet Makosso (ACM) a une mission difficile mais pas impossible à accomplir. Il est partagé entre dialogue et diverses crises, restauration des valeurs et celle de l’autorité de l’Etat,  booster l’économie mise à rude épreuve par des apparatchiks du pouvoir dont nombreux font encore partis du gouvernement…

Depuis vingt-huit jours, ACM se préoccupe plus de dialoguer avec des partenaires locaux et internationaux. Témoins : des audiences en cascades ainsi que la suspension des grèves suivis de versements  des émoluments de plus d’une personne et des accords avec les acteurs sociaux. Dans la foulée, il tente d’assainir l’environnement financier et du travail des agents de l’Etat comme le prouve la résiliation des baux commerciaux que contractaient différents ministres directement ou via la direction centrale de logement et de bâtiment (DCLBA), l’achat du bloc ministériel et autres, etc. Charité bien ordonnée commençant par soi – même, le 5 juin dernier, ACM a libéré le sixième étage de l’hôtel Laïco- Maya à Brazzaville pour intégrer la résidence de fonction, contrairement à son prédécesseur Clément Mouamba qui avait passé des mois à l’hôtel Radisson Blues après sa prise de fonctions. Entre temps, à la primature, les primes spéciales d’une dizaine de personnel d’astreinte ont été coupées, la confection d’un nouvel organigramme et l’évaluation des agents dans certains services sont en chantier, question de respecter le principe de l’excellence et non de compromis aux différents postes. Faux, pense un observateur politique qui a gardé l’anonymat. Pour lui, le nouveau Premier ministre subit des pressions de tout bord et vit déjà des situations qui dépassent son entendement. C’est ce qui l’a motivé certainement d’aller vite s’abreuver le 5 juin 2021 auprès de Clément Mouamba avant qu’il ne procède au limogeage de certains de ses collaborateurs dès cette semaine. Il sied de signaler qu’en dehors de son directeur de cabinet Zoniaba, nommé par Denis Sassou Nguesso pour certains et ACM pour d’autres, personne d’autre ne détenait de note d’affectation comme le prouve bien le journal officiel. Cet observateur ne comprend pas comment, un juriste de cette trempe déclare restaurer l’autorité de l’Etat puisse vouloir d’une chose et son contraire en acceptant qu’Adolphe Mbou – Maba, son ex-directeur de cabinet (dircab) au ministère de l’enseignement, sans note officielle, l’assiste au cours des grandes réunions ? Selon certaines indiscrétions, l’ex-dircab aurait même orienté des dossiers auprès des tiers. Le scandale, c’est  de voir, vendredi passé, un monsieur se présenter chez Jean Darc M., directeur financier encore en place, demander les dossiers et la caisse afin de le remplacer. Ce dernier aurait agi sur instruction du secrétaire général de la primature. Ne comprenant rien monsieur Jean Dark M. se serait rabattu chez le dircab Zoniaba qui aurait dit à son tour qu’il ne maîtrisait pas ce dossier ni avoir vu une note de passation de service jusqu’à la date de vendredi. Pour terminer,  notre interlocuteur renchérit qu’il ne reconnaissait plus Collinet Makosso qui a fait partie des rédacteurs de la constitution de 2016 mais pourtant semble marcher sur sa propre loi fondamentale.

“Tel père tel fils”

 ACM dit l’enfant de la marmite pour avoir été longtemps « mwana bitsinda et autre » au service du  couple Sassou et Cie ne pouvait qu’hériter la ruse de son mentor. Tenez, l’article 55 de la constitution congolaise du 25 octobre 2015 fait obligation à tout citoyen, élu ou nommé à une haute fonction publique, de déclarer son patrimoine lors de sa prise de fonction et à la cessation de celle-ci, conformément à la loi. Mais, cette petite formalité n’a pas été respectée par les membres du gouvernement Makosso et leur chef Sassou Denis.

Cette omission faite à dessein donne raison aux bailleurs de fonds qui continuent à douter de la sincérité des dignitaires congolais qui pataugent toujours dans l’opacité. Lesquels dignitaires sans loi ni foi laissent croupir le peuple dans la précarité totale nonobstant des budgets excessifs qu’ils ont géré pendant des années.

Tout est encore possible

 ACM à toutes les cartes en main pour tirer le pays de la boue même quand certains ignorants des textes administratifs font de lui, le pantin de l’ancien ministre Gilbert Ondongo placé pourtant « au garage » et de certains membres du gouvernement comme, Denis Christel Sassou Nguesso qui ne joue que, le rôle régalien d’un ministre des affaires étrangères.  L’essentiel qu’il privilégie l’excellence, le patriotisme, l’Amour. Il ne doit pas favoriser ou désavantager un citoyen en raison de son origine familiale, ethnique, de sa condition sociale, de ses convictions politiques, religieuses, philosophiques ou autres comme le stipule les articles 15 et 56 de la constitution. Donc, tout Congolais, qu’il soit rejeton des leaders d’opinion, caciques ou opposants du pouvoir tels que, Sassou, Collinet, Okombi Salissa, Jean-Marie Michel Mokoko,  Dombe-Bemba, etc. est autorisé à exercer au Congo, sauf certains ministres et autres cités dans les crimes économiques, d’écocides, de sang ou de personnes ayant  la moralité douteuse. Les criminels comme ne cessent de le proclamer le clergé catholique du Congo, doivent se repentir en ramenant et restituant par exemple, l’argent du contribuable congolais qu’ils ont planqué dans les paradis fiscaux et diverses cachètes. D’ailleurs, ACM s’il s’impose contre l’ostracisme conviendrait avec nous, que le Congo peut se passer du F.M.I avec toutes ses richesses qu’il détient et l’argent pillé par les dignitaires. Bref, il faut croire, le Congo va décoller à condition que les dirigeants, bannissent le tribalisme, cultivent les valeurs, le patriotisme, l’Amour, qu’ils insistent sur la formation continue et celle des jeunes.

Avec le bal partiel des nominations et passation qui devrait commencer mercredi 9 juin dans les services de finances avant de combler le vide laissé par cinq conseillers, etc. ACM devrait s’affirmer nonobstant les pressions et Cie.

Ghys Fortune BEMBA-DOMBE

4 thoughts on “Congo : le premier ministre Makosso semble patauger dans la boue

  1. MONSIEUR BEMBE-DOMBE,
    TU T’AFFIRMES DANS TA NULLITÉ EN RELATANT DES FAITS QUI INTÉRESSENT LES MORTS.
    TOUT EST ENCORE POSSIBLE, MÊME POUR TOI QUI ES SORTI DE L’ENFER DE SES IDIOTS?
    SUPPORTER NÚMERO UN DE L’AC. MIETTARD DU CONGO. CE PORC QUI REMPLACE LA MOUAMBE..
    TU ES PEUT-ÊTRE UNE VIÇTIME CONSENTANTE?

  2. l’argent du contribuable congolais qu’ils ont planqué dans les paradis fiscaux et diverses cachètes

    encore et toujours les fautes ecrivez en lari on ne sait meme pas ecrire CACHETTE ET AVEC CA VOUS OSEZ CRITIQUER COLLINET MAKOSSO DOCTEUR EN DROIT AH POOL MAUDIT SOIS TU

  3. Cette omission faite à dessein donne raison aux bailleurs de fonds

    ON NE DIT PLUS BAILLEURS DE FONDS MAIS PLUTOT PARTENAIRES TECHNIQUES ET FINANCIERS PTF EN SIGLE POOL TU ES UN IDIOT VOUS ETES JOURNALISTE OUI OU MERDE

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