Vous n’êtes pas sans savoir le double deuil que ma famille a vécu en moins d’un mois. Mon frère est allé à ma place enterrer notre mère et a trouvé lui-même la mort dans des circonstances non élucidées. Ce fut un choc épouvantable que je ne souhaiterais à personne !
Enterrer sa mère puis mourir sous l’étonnement général surtout qu’il est allé au Congo bien portant ! Un choc épouvantable, incommensurable et supplémentaire pour toute la famille qui n’avait pas encore fini de pleurer ma mère Elisabeth. Le vin étant tiré il fallait le boire. Ce fut ensuite un autre combat à mener afin que le corps nous soit retourné. C’était le choix de la famille.
Grâce à Dieu le corps est retourné en France sain et sauf le samedi 18 avril 2020 à minuit ! Pourquoi la France ? Parce que c’est l’endroit où il méritait d’être enterré pour des raisons personnelles à la famille. Il y a passé la moitié de sa vie. D’abord auprès de moi en 1994 pour faire ses études de BTS agricole et surtout auprès de son épouse Raissa qu’il a connu depuis 1997, marié avec elle en 2003 et avec qui il a eu 3 enfants.
Une épouse formidable ! C’était également rendre « l’appareil » à sa petite famille qui n’a rien demandé à cette adversité. Que son épouse trouve ici toute ma reconnaissance de s’être battue à mes côtés comme une « lionne » pour le rapatriement du corps de son époux.
Que ses enfants affligés qui se sont sentis abandonnés par cette brutale séparation inattendue dont je me sens coupable trouvent ici mes chaleureuses attentions en tant que tante. Mon meilleur souvenir avec lui restera celui du mariage de ma fille en septembre 2019, sa nièce et sa filleule où nous avons dansé et où nous nous sommes éclatés comme des « fous » avec des éclats de rires caractéristiques à la famille. Cet après midi, mercredi 22 avril 2020, nous sommes allés nous incliner devant sa dépouille. Nous attendons la fin du confinement pour vous donner le jour et le programme des obsèques de Pacôme mon petit frère, le mari de Raissa notre ivoirienne préférée. YA KO !
J’en profite également ici pour présenter toute ma gratitude pour toutes et tous ceux qui ont soutenu ma famille amicalement et financièrement. Puisse Zambi ya Mpungu le Dieu éternel nous bénisse toutes et tous. Merci de tout cœur.
Gertrude Bienvenue Malalou-Koumba
Chè(e)r(e)s compatriote(s),
Perdre un frère ou une sœur, c’est un cataclysme dont on ne mesure pas souvent l’ampleur. Après le décès brutal de son frère, Gertrude s’en veut beaucoup pour cela. Elle se sent certainement coupable de l’avoir livrer et/ou de n’avoir pas pu le sauver. La culpabilité, la colère envers elle-même et peut-être le désir de disparaître à son tour sont permanentes. On l’imagine. Tous ces sentiments sont « normaux » chez quiconque car ils font partie du surmoi, du chagrin. Nous la comprenons.
Mais Gertrude doit savoir aussi que ce qui arrive est imprévisible. Nous, congolais, sommes hélas devenus des apatrides, de notre vivant comme après la mort ; il suffit de regarder autour de soi, de suivre l’actualité quotidienne pour s’en rendre compte. Le congolais est devenu comme un étranger chez lui-même. Il subi durement les affres de la féodalité où l’autorité centrale est affaiblie, voire inexistante.
Nous espérons que Gertrude, dans l’épreuve, saura se surpasser et trouver en elle les ressources nécessaires pour continuer.
Nous demandons aux proches-ami-e-s (chacun est tout aussi bousculé, on l’imagine) de lui témoigner que nous partageons sa douleur, de l’aider à affronter ce deuil multiple, de l’aider à passer ce cap difficile, par l’écoute, par le soutien nécessaire, par la bienveillance nécessaire.
La famille de la Résistance congolaise partage sa peine, celle sa famille, et lui prie de recevoir ses sincères condoléances. Qu’elle reçoive notre sincère amitié.
La Résistance
Le 23 avril 2020
Le corps est en France essayez de faire une autopsie pour confirmer si cette mort est naturelle: condoléances
Mes condoleances les plus attristees
A mon frère lelolobi mais après je me suis raviser parce que c’est ajouter la douleur à la douleur! mais comme nous nous sommes battus pour le rapatriement du corps c’est pour couper court à toutes les tractations possibles: voleurs d’organes, empoisonneurs assassins, sorcellerie…! Pacôme est là et nous le verrons tous les jours au lieu de sa « dernière demeure » jusqu’ à nouvel ordre! Sa petite famille aura accès à lui tous les jours devant Zambi ya Mpungu à côté de chez eux à ITTEVILLE dans la région parisienne! Je leur devais cela, surtout à son épouse! Que Dieu les garde! Je remercie également les autorités élyséennes qui ont favorisé cela. Pour une fois ils ont été HUMAINS!
Une fois de plus condoléances que son âme repose en paix
Bonjour chère Gertrude Bienvenue , ma sœur africaine.
C’est avec beaucoup d’émotion que j’écris ces mots. Vous avez fait ce qu’il y a de mieux pour la mémoire de ton frère, pour ses enfants et pour sa chère épouse. Sentez-vous soulagés un peu. Que Dieu vous console vous fortifie pour ce qui reste à accomplir.
Sincères condoléances.
Amicalement.
Hooo lalala j’ai la gorge nouée après avoir lu cet article quelle tragédie !!
Je ne vous connais pas mais je suis complètement atteinte et toucher de ce que vivez actuellement madame je vous présente toutes mes condoléances puis à ma soeur ivoirienne courage à elle Dieu veuille sur ses enfants…
Faut absolument une autopsie pour élucider la cause de la mort Dieu fortifie toute la famille de tout coeur avec vous 😢😢
COURAGE MAMAN.
COURAGE à LA FAMILLE.
C’est avec une grande tristesse que j’ai appris le décès de mon ami d’enfance. Étant encore des enfants à l’époque, nous avions partagé des moments inoubliables au quartier Voungou (Pointe-Noire), surtout à l’école primaire « conférence nationale ». Cher ami, je ne cesserai jamais de te pleurer. Mes sincères condoléances à tous ceux qui lui ont été très proches. C’est la volonté de Dieu.