Lutte contre les antivaleurs : Lâché par le PCT, Denis Sassou N’Guesso n’aurait que le peuple pour soutien

En décidant de la lutte sans merci contre les antivaleurs pour assainir tous les secteurs de la gouvernance nationale, le président Denis Sassou N’Guesso était loin de s’imaginer les entraves à ce processus. En fait d’entraves, le journal « Le Troubadour » en a relayé les dessous au sein même du bureau politique du Comité central du Parti congolais du Travail. Une attitude qui met à l’index la direction politique de ce parti.

Les congolais ne sont pas dupes et désormais, le peuple sait qui est qui. Qui est avec lui, qui est contre lui.

Alors qu’il aurait pu assurer le ‘’service après vente’’ du dernier discours du chef de l’État et en faire un document-programme dans la lutte contre les antivaleurs, en « donnant le ton, en imprimant le rythme et en marquant la cadence », le PCT ou tout au moins, certains de ses membres dirigeants, semble se détourner des prescrits de Denis Sassou N’Guesso et naviguer à contre courant.

Les investigations que nous avons menées après les révélations du journal le Troubadour, confirment justement le malaise qui couverait au sein du Parti Congolais du Travail, sur fond de lutte contre les antivaleurs.

Sans doute le PCT qui lui-même peine à trancher sur la question des ‘’cumulards’’, dénoncée par le président, serait pris à défaut pour ‘’deux poids, deux mesures’’, en s’engageant à fonds dans ce combat de Denis Sassou N’Guesso, qui risque de revenir au parti tel un boumerang.

« Camarade Pierre Ngolo, prenez garde à ce que le peuple ne vous lapide un jour », tel est la mise en garde qui monte du pays profond, pour ce parti au pouvoir qui semble se détourner de sa mission fondamentale, celle d’accompagner et de soutenir l’action du président.

«Pourquoi le chef de l’État fait de la lutte contre les antivaleurs son cheval de bataille ? A-t-il été élu sur la base de cette lutte ? ». De tels propos, tenus en réunion du bureau politique, par un ‘’camarade’’, ministre de surcroît, auraient à l’évidence fait l’objet d’un rappel à l’ordre et le ‘’camarade’’ remis à sa place par une critique en règle, dans ce milieu autorisé.

Des indiscrétions font état du fait que des ‘’camarades’’ qui se seraient insurgés contre ces propos outrageant pour le président, se seraient vus retirer la parole par le président de séance, créant en eux une frustration contenue. Autant ils ont été frustrés par l’entrée au bureau politique de cet ancien ministre, pourtant en délicatesse avec la justice, même si celui-ci bénéficie de la présomption d’innocence. Il est bien loin, le temps de l’écrémage et des valeurs militantes affirmées et confirmées, selon la ligne du parti, pour l’accession aux instances du celui-ci.

Quoi qu’on en dise, le PCT, principal parti de la majorité présidentielle, devrait être à l’avant-garde de l’action du président. Dans la lutte contre les antivaleurs, il temps que ce parti qui jusque là s’illustre par les intrigues et le silence coupable sur la question, donne le ton, imprime le rythme et marque la cadence, afin de servir de levier d’entrainement à tous les congolais. Le contraire serait une démission blâmable et coupable.

Mesdames et messieurs du PCT, les peuple vous a à l’œil et vous regarde.

Bertrand BOUKAKA

12 thoughts on “Lutte contre les antivaleurs : Lâché par le PCT, Denis Sassou N’Guesso n’aurait que le peuple pour soutien

  1. Mr Bertrand BOUKAKA,
    Vous avez peur de mettre un nom sur « l’ancien ministre pourtant en délicatesse avec la justice et qui est devenu membre du bureau politique du PCT » ? Dans ce cas, que doit on retenir de votre « article » ?

    1. Quand à priori il a déjà LA TROUILLE de signer sous son nom propre mais pour un d’emprunt à connotation bakongo, pour son chiffon amusant, il n’y a RIEN à attendre de ce troubadour griot du malsain mbochi El Takou. 1 TOTO imposteur comme toujours !

  2. C’est bien connu depuis les années 60 post Indépendance. Pour gouverner le Congo dans la pleine stabilité politique, il faut d’abord s’assurer de ce que le Pool soit toujours dans un climat totalement apaisé.

  3. Quels sont les faits et leur impact politique ?

    Le plus simple aurait peut-être été de reprendre, mot pour mot la totalité de l’article du journal LE TROUBADOUR.
    De la sorte le Lecteur de Zenga-mambu (qui n’a pas lu Le Troubadour) en aurait sans doute plus et mieux appris.

    L’ami,
    Il faut parler aux Congolais, journalistes ou Faisant-fonction de journalistes :
    développez votre sens du reportage ;
    soyez factuels et précis (propos ou faits exacts, les lieux & dates) ;
    situer le sujet dans son contexte ;
    nommer les acteurs, ou à défaut décrivez les au plus près du réel.

    Rien ne sert de servir aux lecteurs des articles d’où, le temps du Conditionnel employé allègrement suggère davantage de la fabrication propre au journaliste, que la matérialité des faits qu’il promettait d’entrée de texte.

    Mais Merci quand même.
    Le Papou, L’Iconoclaste.
    Ancien de Facebook.

  4. Je partage le flou évoqué dans quelques posts. En effet, monsieur le journaliste, si vous voulez communiquer, ayez un plan pour votre article. Avancez ensuite progressivement en le suivant. Chaque paragraphe apportant de nouvelles infos sur le sujet à exposer.

    Et si vous faîtes une synthèse, alors allez objectivement à l’essentiel. La communication n’a pas été très efficace dans votre article.

    S’il s’agit d’une simple envie d’informer les lecteurs de Zenga sur les médiocres et les stupidités d’un putschiste récidiviste, épargnez-nous : « Président », »chef de l’Etat ».S’il y avait un Président au Congo, le peuple l’aurait su. Un truand s’appelle truand pas autre chose !
    Courage!

  5. Cet article est bon pour le wc. L’auteur oublie que le premier antivaleur est bien Sassou le criminel et les membres du PCT ne sont que ses disciples. LÂCHÉ PAR LE PCT, DENIS SASSOU N’GUESSO N’AURAIT QUE LE PEUPLE POUR SOUTIEN. Je comprends que vous êtes déjà en compagne pour le hold up présidentiel 2021 version Sassou. Laissez le peuple congolais tranquille Monsieur le journaleux courtisan du gang d’oyo qui s’est accaparé du pouvoir de notre pays le Congo
    Vive la république du Congo!
    A bas Sassou et ses courtisans!

  6. Mr.boukaka,
    POUVEZ VOUS NOUS CONFIRMER SI DANS LE SLIP DE L’IDIOT sassou IL Y A TROIS COUILLES, CAR VOUS EN SAVEZ UN PEU PLUS QUE NOUS?
    LES AFFAIRES CONCERNANT UN ESCLAVE VOLONTAIRE ET DES SOUMIS T’INTÉRESSENT BEAUCOUP.
    Mr. BOUKA LOKUTA

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