A Brazzaville, rétribuer le fils Sassou-Nguesso pour obtenir du père des permis miniers

sassou-pere-et-fils

 

Ce 19 juillet 2006, dans une jolie villa de Brazzaville, Denis-Christel Sassou-Nguesso, le fils cadet du président du Congo, fait preuve d’un certain appétit. Il déjeune avec les représentants d’une société minière australienne, Sundance Resources, qui lui présentent le projet Mbalam-Nabeba : une mine de fer dans les collines boisées de l’ouest du Congo, chevauchant la frontière avec le Cameroun.
Les études sont faites, les investisseurs sont prêts. Il ne manque plus que les permis miniers, d’exploration d’abord, d’exploitation ensuite, pour lesquels le feu vert doit venir du président Denis Sassou-Nguesso lui-même. Cette signature du chef de l’Etat, qui cumule plus de trente-deux ans à la tête du pays, est la clé du coffre renfermant les ressources naturelles du Congo. Et le fils du président semble bien décidé à la monnayer.

Une bonne affaire

Comme d’autres membres de sa famille visés par la procédure dite des « biens mal acquis » à Paris, Denis-Christel est connu pour son train de vie ostentatoire et ses goûts de luxe, avec ses voitures de sport Porsche Cayenne ou Bentley coupé, ainsi que des visites fréquentes chez Christian Dior, Christian Lacroix ou Louis Vuitton dans les beaux quartiers de Paris. Et cela alors que, dans son pays, la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté, selon la Banque mondiale, malgré les richesses naturelles – pétrole, minerais et bois notamment.

A table avec ses convives, Denis-Christel réfléchit. Il se sait en position de force car deux entreprises étrangères sont déjà en compétition, qui ont obtenu des permis non exclusifs de prospecter dans la zone convoitée par Sundance. Sans louvoyer, il demande un intéressement dans le projet qui lui est présenté, plus important qu’initialement prévu.

Après ce séjour à Brazzaville des représentants de Sundance, dont deux sont camerounais, un fax interne de l’entreprise australienne suggère la création d’une société au Congo dont 30 % du capital serait entre les mains d’« actionnaires locaux, c’est-à-dire Denis [-Christel] et Rodrigue Nguesso », ce dernier étant le neveu du président. Le signataire du fax, un certain David Porter, semble suggerer que la répartition 70 %-30 % est une bonne affaire : « Ces personnes (…) qui ont un lien de parenté avec le président, ont fait des deals 50-50 avec des compagnies pétrolières étrangères », écrit-il.

En novembre 2006, c’est fait : la société Congo Iron est créée et s’empresse de demander des permis miniers exclusifs près de Nabeba.

Joint au téléphone par le Monde Afrique, Denis-Christel Sassou-Nguesso affirme qu’il n’a rien à voir avec Sundance. « Je ne sais pas qui ils sont », a-t-il répondu à propos des représentants de l’entreprise australienne. « Mais eux, ils vous ont dit qu’ils me connaissaient ? » Oui. « Je ne pense pas qu’ils vous ont dit qu’ils me connaissent. » Le fils du président congolais, surnommé « Kiki le pétrolier » dans son pays, a refusé de répondre à d’autres questions et a raccroché sec en concluant : « C’est plutôt à eux qu’il faut vous adresser. »

« Kiki le pétrolier »

La surprise de « Kiki » de voir son nom apparaitre dans le projet minier Mbalam-Nabeba est sans doute liée à la façon pour le moins insolite dont cette affaire est en train d’être rendue publique.

David Porter, 67 ans aujourd’hui, géologue de formation, est un vieux routier australien de l’univers minier, dans son pays et en Afrique. C’est lui qui a initié le projet Mbalam-Nabeba en 2005 et a coordonné ensuite les négociations avec les Sassou-Nguesso.

Or c’est Porter lui-même qui a révélé, sans le vouloir, les tractations compromettantes de la compagnie. En conflit avec son ancien employeur, qui refuse de lui payer certains de ses honoraires, il a assigné Sundance en justice dans deux procès en 2007 et 2013. Pour justifier de tout le travail qu’il a accompli, il dépose au tribunal de Perth des piles de documents confidentiels, fax et courriels, sans se douter que leur contenu allait créer un scandale.

Ces documents, que le Monde Afrique a pu consulter, sont explicites. Dans son témoignage écrit, Porter raconte comment, lors d’une visite au Cameroun en juin 2006, il propose au président du comité de direction de Sundance, John Corr, d’envoyer à Brazzaville l’une de ses connaissances, Olivier Fabrice Sil, juriste, employé de la Standard Chartered Bank, « qui a été à l’université avec le fils du président du Congo ». Fabrice Sil a obtenu une maîtrise en droit des affaires à l’Université de Versailles Saint-Quentin et a ensuite travaillé dans plusieurs banques. Porter détaille son plan : « Les partenaires locaux potentiels seraient le fils du président et d’autres membres de sa famille ou des associés proches et ils s’attendraient à une part de 30 % du capital. »

« En leur nom »

Dans la plupart des affaires de corruption, les plus hauts dirigeants des entreprises concernées parviennent à convaincre les enquêteurs qu’ils ignoraient les commissions et pots-de-vin décidés aux échelons inférieurs. Pas cette fois. Les documents déposés au tribunal de Perth montrent que plusieurs membres du conseil d’administration de Sundance de l’époque étaient au courant de la participation des Sassou-Nguesso dans le projet, y compris Alec Pismiris et John Corr, qui n’ont pu être joints par le Monde Afrique.

Lors d’une réunion, le 1er décembre 2006, le conseil d’administration de Sundance décide de racheter une partie des actions de la « partie congolaise » dans Congo Iron pour  sa par réduire ticipation à 10 %. Un mois plus tard, Fabrice Sil annonce à quelques collègues de Sundance, dont le PDG, que Rodrigue et Denis-Christel Sassou-Nguesso sont enfin prêts à vendre les parts qu’il « détient en leur nom » dans Congo Iron.

Une copie de ce courriel a été déposée au tribunal par Porter lui-même. Pourtant, contacté par téléphone, il dit ne pas connaître l’identité des actionnaires congolais de Congo Iron, tandis que Fabrice Sil nie catégoriquement que la famille du président Sassou-Nguesso était impliquée.

A Perth, le matin du 8 mars 2007, dans son gratte-ciel de verre face à l’océan Indien, le conseil d’administration de Sundance décide que « la partie congolaise » recevra 15 millions d’actions de Sundance en échange des 20 % de Congo Iron que les Sassou-Nguesso ont accepté de vendre, mais avec pour condition « la délivrance de permis exclusifs de recherche ».

En juillet 2007, les permis de recherche tant convoités sont signés par le président Denis Sassou-Nguesso.

Défaut de paiement

Un an après, le 10 octobre 2008, Sundance annonce officiellement à la Bourse australienne qu’elle va augmenter sa participation dans Congo Iron à 85 % et, pour cela, qu’elle attribuera, en trois tranches, 33 millions d’actions de Sundance à une société écran enregistrée au Congo, Congo Mining Investments SA (ComInvest), « représentée » par Fabrice Sil, mais sans spécifier qui en sont les actionnaires. Cette transaction aura une valeur totale de 9,6 millions d’euros.

En 2012, deux mois après le versement de la dernière tranche d’actions, le président Sassou-Nguesso signe un permis d’exploitation qui donne un droit exclusif à Sundance d’extraire le fer des collines de Nabeba.
Le conseil d’administration de Sundance a été entièrement renouvelé depuis les décisions de 2006 et 2007, et aucun de ses membres actuels n’a été impliqué dans les négociations avec les Sassou-Nguesso. De plus, la chute des prix des matières premières à partir de 2011 a entraîné Sundance avec elle, mettant aujourd’hui l’entreprise en grande difficulté. Contactée par courriel, la direction de Sundance a annoncé qu’elle a lancé une enquête interne.

David Porter, lui, a gagné son second procès à propos de ses honoraires. Sundance a été condamnée en décembre 2015 à lui verser plus de 3 millions d’euros. Mais il risque de ne jamais toucher cet argent, d’une part parce que Sundance se trouve actuellement en défaut de paiement, et d’autre part parce que la justice australienne pourrait ouvrir une enquête sur la base de ses révélations de corruption. L’Australie sanctionne la corruption à l’étranger avec des peines allant jusqu’à dix ans de prison et une forte amende.

 

Cette enquête a été réalisée en collaboration avec le groupe de presse australien Fairfax.

Emmanuel Freudenthal (Nairobi)

10 thoughts on “A Brazzaville, rétribuer le fils Sassou-Nguesso pour obtenir du père des permis miniers

  1. C'est d'ailleurs, dans les pays francophones d’Afrique que l'on rencontre le plus grand nombre de dictateurs les plus cruels, antisociaux et criminogènes du continent noir. dit :

    LE POIDS DE L’HÉRITAGE COLONIAL ET DE LA LANGUE: TOUTES LES ANCIENNES PUISSANCES COLONIALES EUROPÉENNES SE SONT AFFRANCHIES DE L’AFRIQUE SAUF LA FRANCE.
    UNE CERTAINE MENTALITÉ POLITICO-AFFAIRISTE FRANÇAISE NUIT GRAVEMENT A L’EVOLUTION ET AU DÉVELOPPEMENT DE L’AFRIQUE FRANCOPHONE…

    La France met tout son cœur et ses moyens diplomatiques, militaires, de renseignement, de lobbying et son droit de Veto à l’ONU pour maintenir ses ex colonies d’Afrique noire sous le joug français.

    Cette situation néocolonialiste française à caractère antidémocratique (l’alternance politique) et anti-progrès économique à l’égard de ses ex colonies commence à déranger bon nombre de ses anciens grands concurrents coloniaux en Afrique et notamment le Royaume-Uni et l’Allemagne. http://congo-objectif2050.over-blog.com/2016/08/cette-afrique-anglophone-qui-avance-et-qui-honore-par-sa-bonne-gouvernance-et-sa-transparence.html

  2. /// NEWS DU SASSOULAND /// : Mbutu-Mbutu au Sassouland. Sassou veut voler de plus bel les congolais, grève des impôts, ne payez pas.
    Le lien (http://www.adiac-congo.com/…/impots-les-congolais-invites-d…)
    Le Sassouland est en faillite : plus d’argent au trésor, Sassou Nguesso exige maintenant de tous les Congolais <> de payer désormais les impôts Date limite de déclaration au 15 septembre 2016 sinon une amende de 15.000 Frs CFA sera infligée .Dans le cadre des Impôts sur les revenus des personnes physiques (IRPP), l’administration fiscale a défini sept catégories de revenus. Il s’agit de la déclaration des revenus fonciers ; des revenus de capitaux mobiliers ; des bénéfices industriels, commerciaux, artisanaux et agricoles ; des traitements, salaires et pensions ; des bénéfices de profession non-commerciale et de plus-values.
    Cet argent va servir a payé les miliciens.
    Peuple congolais,
    Demander à Sassou Nguesso de sortir l’argent des générations futures;
    Demander à Sassou Nguesso de demander à ses enfants, neveux, cousins et oncles voleurs des deniers publics de ramener cet argent au trésor;
    Demander à Sassou Nguesso de dire à ses  »Ministrons » de déclarer leurs revenus, biens mobiliers et immobiliers et d’en justifier l’acquisition;
    Demander à Sassou Nguesso de justifier ses revenus planqués dans les paradis fiscaux.
    Ne payer pas les impôts , laisser le tyran et ses sbires vous infligez cette amende de 15 000 cfa.
    #Sassoufit
    #Sassoule

    1. Chè(e)r(e)s compatriote(s),

      Notre peuple s’oppose au racket par un régime putschiste au titre de l’impôt révolutionnaire qu’il prélève par la menace et par la violence pour financer son fonctionnement et sa lutte armée.

      Le militant de la Résistance considère illégitime le pouvoir du putschiste SASSOU II. C’est pourquoi les sources de financement de son régime ont été asséchées grâce à l’appui de nos amis de la Communauté internationale et à l’action diplomatique de la diaspora. La Chine qu’il croyait tromper lui a infligé un NON cinglant. Ses mercenaires abandonnés dans la région du Pool lui réclament leur dû et le menacent déjà de mort s’ils ne sont pas payés. Ces derniers, affamés, sévissent depuis pas mal de temps sur la route nationale n°1, entre Brazzaville et Kinkala où nos populations sont braquées quotidiennement. Ce que Joël NSONI de la Semaine Africaine (un des journaux qui accompagnent la propagande du putschiste) attribue injustement à des prétendus Ninjas sans convaincre. On peut tromper le peuple une fois, mais on ne le trompera tout le temps.

      Le putschiste SASSOU II est donc aux abois. D’où « l’impôt révolutionnaire », digne d’une organisation maffieuse, pour financer son effort de guerre.

      Le temps presse pour le putschiste qui ne pouvait plus attendre l’élaboration d’une loi, le Parlement-croupion étant en vacances. Question de vie ou de mort. D’où l’exhumation de la loi n°39-62 du 28 décembre 1962 pourtant abrogée comme toutes les lois emblématiques du premier régime démocratique de YOULOU ; lois taxées de libérales par les révolutionnaires utopistes du 13, 14 et 15 août 1963, inaugurant ainsi l’ère des putschs dans notre pays. Cet impôt fomenté, en se basant sur une loi d’il y a 54 ans, est illégal.

      Raison pour laquelle le Militant de la Résistance recommande aux travailleurs et aux syndicats de saisir cette opportunité pour se mettre en grève nationale. Il faut exiger :

      – L’annulation de cet impôt inique ;
      – L’audit des finances publiques afin de savoir où sont passés les 40.000 milliards de recettes pétrolières de ces dernières années, où sont passées les réserves financières dévoilées sur France 24 pour les générations futures et d’où viennent les 7.000 milliards de dettes malgré le dispositif PPTE ;
      – Le paiement de tous les arriérés de salaires, de pensions de retraite et des bourses des étudiants ;
      – Etc.

      L’opposition politique, de son côté, doit appuyer ce mouvement populaire en appelant à l’arrestation du Général Denis SASSOU NGUESSO pour détournement de fonds publics et pour haute trahison. Chè(e)r(e)s compatriote(s), levez-vous pour la révolte générale, pour mettre fin à ce projet diabolique d’esclavage qui ne dit pas son nom. Par tous les moyens ! VIVE LA RESISTANCE ! VIVE LE CONGO LIBRE !

  3. OBAMA INVITE LES DICTATEURS POUR VENIR LUI DIRE BYE BYE ET CELEBRER AVEC LUI LE RECUL DE LA DÉMOCRATIE EN AFRIQUE.
    L’information donne du tournis aux organisations américaines et panafricaines qui luttent contre la dictature en Afrique. A l’occasion de la 56 ème Assemblée Générale des Nations Unies à New-York, tous les dictateurs africains seront là.
    Obiang Nguema, Idriss Deby Itno, Paul Biya, Denis Sassou NGUESSO, Joseph Kabila, … voire Pierre Nkurunziza, sont invités, en marge de l’Assemblée Générale des Nations Unies à venir dire bye bye à Barack OBAMA. Une prime à la dictature!
    Une invitation qui met du baume au coeur à toutes les personnes qui oeuvrent pour l’installation d’une vraie démocratie sur le continent, notamment en Afrique centrale où le microbe de la maladie appelée Dictature est plus récalcitrant. Comment comprendre que Paul Biya, Denis Sassou NGUESSO, Idriss Deby Itno… champions en tricherie électorale, viennent souiller le sol americain avec leur démocratie à la façon de l’Afrique centrale? Une sous région dans laquelle le mot démocratie donne des crises d’urticaire aux pouvoirs en place.
    Comment comprendre qu’un Pierre Nkurunziza qui vient de défier Obama et la communauté internationale en refusant de respecter le nombre de mandats constitutionnels, vienne bomber son torse et tendre sa main pleine de sang à Obama, ici au pays de l’Oncle Sam?
    Qu’un Sassou, qui n’a pas gagné la presidentielle du 20 mars dernier soit dans la même salle que les presidents démocratiquement élus? Et que de son homologue et acolyte camerounais, Paul Biya, super champion en fraude électorale, âgé et fatigué par une trentaine d’années au pouvoir sans réels résultats dans tous les compartiments du tissus économique et social du Cameroun, soit l’hôte du locataire de la Maison Blanche? Idriss Deby, le dictateur tchadien n’est pas reste. Lui qui a su appliquer le nouveau concept made in Congo  » couper l’internet pendant les élections pour mieux tricher », viendra se pavaner à New-York, narquant de manière éhontée ses opposants.
    Quant à Obiang Nguema Mbasogo, le despote équato guinéen, Obama lui donne là aussi l’occasion de venir deplier ses jambes à New-York… Tant pis pour le recul de la démocratie et des libertés en Afrique centrale, surtout! « Obama est une véritable catastrophe en matière de diplomatie internationale, et surtout à l’égard de son continent d’origne », reconnaisent des analystes poltiques republicains et démocrates .

  4. Concernant Barack Hussein Obama, nous le déclarions haut et fort, autrefois. Un individu fabriqué par la presse libérale aux USA, n’était qu’une idiote marionnette, risiblement arrogant, qui a eu une chance inouie. Hélas, totalement GÂCHÉE!
    […Les africains naïfs éternels, cireurs aveugles de godasses atypiques d’où qu’elles viennent, seront DÉÇUS à la fin de son mandat…]

    Je connais ce petit ex « community organizer » comme ma poche, et ce n’est pas étonnant du tout, son cuisant échec, nonobstant les sondages aberrants des Yankees étourdis à la drogue. C’est un faux qui n’adore au fond que « le matalana », et tente cependant de paraître candide: CRAP!

    Voilà donc, un extrême libéral, soi-disant démo-gratte socialiste, musulman camouflé, qui se plait délibérément bien, avec les dictateurs de la planète…

    Allo, le 20 janvier 2017.

    JUST WORDS, JUST SPEECHES. OUT!

  5. Pour votre information nécrologique,
    Nous venons mettre à votre connaissance que le Colonel Mwanga Lazard est décédé en France des suites d’une longue maladie. Paix à son ame…

    Cependant, souvent les congolais originaires de la région du Pool retiennent de ce grand officier, le fait que c’est lui et Mouassiposso qui étaient partis prendre le vieux Massamba –Debat à Bacongo pour le conduire au Ministère de la défense dans le but d’aller discuter de la gestion politique de la nation avec M. Sassou Nguesso. Or, c’était pour aller finalement rencontrer le Dircab du fameux ministre de la défense, qui n’était autre que Florent Ntsiba, pour une prise en charge expéditionnaire après des graves tortures. D’ailleurs M. Sassou Nguesso a toujours confisqué la dépouille mortelle du vieux Massamba-Débat jusqu’à nos jours…

    Toutefois, il nous revient de vous informer que le Colonel Lazard Mwanga, dans cette mission de Bacongo, était lui aussi piégé par M. Sassou Nguesso. C’est à la conférence nationale de 1991 (Sous-commission assassinat) que tout était révélé et connu. Donc, en partant prendre le président Massamba-Débat, le Colonel Mwanga Lazard croyait sincèrement aux paroles de M. Sassou Nguesso, cela avait même rassuré le vieux Massamba-Débat qui depuis son domicile s’était méfié de Mouassiposso. Par ailleurs, le cap. Barthelemy Kikadidi aussi croyait à la sincérité de M. Sassou Nguesso dans le coup d’État contre Marien Ngouabi, lui également il ne savait pas que le clan PCT et M. Sassou Nguesso avaient un autre vrai plan d’exécution de la neutralisation de Marien Ngouabi…

    Cordialement.

  6. Incroyable mais vrai,la fripouille d’Edou,ses amis et son pct démolissent le Congo depuis quarante huit ans sous la barbe de tout le monde.
    Un cacique du pouvoir avait dit la vérité a l’un de ses proches parents qui est mon ami qu’ils n’avaient aucun projet pour le pays.
    Mr Sassou ,ses amis,sa famille,ses deputes,ses ministres(ses equipes successives) et ses courtisans toutes nationalités confondues ont vole 40 000 milliards engranges la dernière décennie par le Congo.Voila un homme pour se mettre sur le perchoir avait accusé son acolyte Yhombi d’avoir tout vole.Alors qu’il est le grand voleur de tous les temps au Congo.
    Il faut chasser par la force brute ce groupuscule de piranhas qui charcutent le Congo.

  7. L’ex dictateur, Denis Sassou Nguesso donne l’illusion d’éternité et de dynastie à son clan, à ses courtisans et à ses serviteurs volontaires. Mais cette folie, c’est-à-dire cette volonté de puissance affichée par Sassou et ses sbires, reste bâtie sur du sable ou plutôt sur du sable mouvant, explication: https://www.youtube.com/watch?v=DMo2RZWr48U

Laisser un commentaire