Sorgho à gogo pour Ngobo

Graines du sahel

L’accouchement du plan de résilience aux fins de lutter contre la cherté des produits alimentaires s’est réalisé dans la douleur. Les résultats escomptés au Congo-Brazzaville se font attendre. Les prix des biens alimentaires poursuivent leur envol et les prix enfoncent plafond sur plafond. La vérité est tatillonne.

Plan foireux

L’équipe de Collinet Makosso, Jean-Baptiste Ondaye, Ludovic Ngatsé, Claude Alphonse Nsilou »« Tata yombo  », et Paul Valentin Ngobo avait publié le produit de ses réflexions. Au terme d’intenses cogitations entre les experts du gouvernement en matière d’agriculture, d’élevage et de la pêche, les associations des consommateurs et les syndicats des agriculteurs, seize (16) recommandations avaient été formulées. Rien que ça.

Elles constituent la toile de fond du plan de résilience. En dépit de ces recommandations annoncées avec fracas, les prix des biens alimentaires poursuivent leur échappée. L’inflation ne cesse de renchérir le panier des ménages et ceux-ci, ont du mal à faire bouillir la marmite.

 Vœux pieux

Les populations du Congo-Brazzaville l’ont dit et répété : si la politique a perdu sa crédibilité, c’est parce que ceux qui étaient élus et qui étaient à la tête des ministères ne respectaient pas le mandat pour lequel ils avaient été choisis. C’est la raison pour laquelle lui, Paul Valentin Ngobo, essaie de tout mettre en œuvre très vite afin de n’oublier aucune de ses promesses. Voilà qui change des précédents mandats au ministère de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage. Mais, parmi les promesses, certaines relèvent de la force du décret, d’autres de la solennité législative, et puis quelques-unes sont encore du ressort de l’incantation. Il y a pourtant des slogans qui ont été répétés, voire serinés par Denis Sassou Nguesso, pendant plusieurs années et qui se sont avérés difficiles à réaliser. De véritables coups de pied dans l’eau. « autosuffisance alimentaire d’ici à l’an 2000, agriculture priorité des priorités, une école un champ  ».

Paysan bachelier

S’il fallait un signe supplémentaire de l’implication personnelle de Paul Valentin Ngobo dans l’accroissement de la productivité de l’élevage, la réception de 30 tonnes de sorgho à Brazzaville l’apporte de manière éclatante. Paul Valentin Ngobo, au Ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche est comme un poisson dans l’eau. Paul Valentin Ngobo vante son ambivalence : « Il a une force virile, capable de rentrer dans le lard, et un côté très tendre qui ne cache pas ses émotions. » Marius Mouambenga, Jeanne Dambenzet, Henri Djombo et Rigobert Maboundou, qui ont exercé leur talent de pickpocket et roulé leur bosse au département de l’agriculture n’avaient pas pensé au sorgho. Ils étaient tellement obsédés par la dilapidation des millions de francs CFA budgétés pour l’élevage.

Le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Paul Valentin Ngobo, a réceptionné le 23 février 2023 des centaines de sacs de sorgho, un aliment qui concourt à la fabrication d’aliments de bétail (Les dépêches de Brazzaville, 23 février 2023).

Sabotage

Depuis la liquidation de l’Usine d’Aliments de Bétail (UAB) à la suite de l’Office national de la commercialisation des produits agricoles ) ONCPA) par Denis Sassou Nguesso qui n’a fait que ça et Marius Mouambenga, les éleveurs du Congo-Brazzaville notamment ceux de Mindouli, Mbanza-Nganga, Vinza, Mbanza Mpoudi, Lousséka, Ngoudia Nza, Kindamba, Mouyondzi, Madingou, Loutété, Louingui, Boko, mayama, Mpassa, Louéssé, Diéssé, éprouvent de pires difficultés d’approvisionnement en aliments de bétail. Il faut bien nourrir les animaux qui servent de nourriture aux humains.

Pour remédier aux faiblesses de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche au Congo-Brazzaville, Paul Valentin Ngobo a trouvé la martingale : le sorgho. Mais, diable, pourquoi les différents ministres n’y ont pas pensé ? Selon le ministre Paul Valentin Ngobo, les produits reçus seront, pour un premier temps, plantés puis exploités dans les différentes zones agricoles protégées (ZAP). Ces espaces commencent à essaimer sur l’ensemble du territoire surtout dans les localités dotées d’une riche expérience pastorale et avicole. Par la suite, les populations du Congo-Brazzaville pourraient désormais s’en procurer à bas prix afin de faciliter et de garantir la nutrition de leurs animaux et volaille. Paul Valentin Ngobo, passé par Montpellier, compétent, imaginatif, brillant et belle allure, l’air pénétré de celui qui va offrir du grain à moudre, a importé à côté du maïs le sorgho. Il a jeté son dévolu sur le sorgho, cette céréale du sahel qui est consommée aussi bien par les hommes que par les volailles et les bêtes. Paul Valentin Ngobo est-il frappé du syndrome du magnat voulant régner sur ses terres ? Qui introduira le mil comme autres céréales et aliments aux bovins, aux ovins et aux caprins au Congo-Brazzaville ?

Benjamin BILOMBOT BITADYS

6 thoughts on “Sorgho à gogo pour Ngobo

  1. CE SONT DES FRAPPEURS. ILS METTENT LA CHARRUE AVANT LES BOEUFS.
    C’EST UNE COURSE DE FONF QUE NOUS MENONS AVEC EUX.
    NOUS NE RETENONS QUE LEURS NOMS POUR LE JUGEMENT DERNIER. LEURS ACTIONS N’INTÉRESSENT QUE CEUX QUI DORMENT.
    DISTRACTION 100%. IL Y A TOUT CHEZ LES KONGO. ILS ONT JUSTE BESOIN QUE LES PRÉDATEURS S’EN AILLENT AVEC LEURS MAÎTRES BLANCS MAL ÉDUQUÉS.

  2. Prudence, c’est le Congo des Sassou Nguesso! Attendons voir. Des nouvelles concordantes que nous avons à notre possession, Paul Valentin Ngobo a lamentablement échoué chez lui même à Boundji. En effet, la petite expérience agricole qu’il a tenté dans cette localité du pays n’a pas produit les fruits attendus. Aujourd’hui même où nous écrivons ces lignes, tous les jeunes qui travaillaient dans les champs et fermes de Boundji et de Ngoko sont en chomage technique. L’expérience étant stoppée pour le moment. Voilà pourquoi j’ai dit prudence et attendons voir! Car au Congo ce genre d’activités est annoncé tombours battant et jamais dans la dicretion pour surprendre les congolais par les résultats. C’est sous la même direction qu’on a dit: Agriculture priorité des priorités ( j’étais à l’école primaire) et autosuffisance alimentaire d’ici à l’an 2000( j’étais au collège). Aujourd’hui l’an 2000 passé il ya 23 ans et moi même la cinquantaine accomplie, rien d’autosuffisance au Congo qui continue d’importer les produits quasiment avariés pour alimenter sa population alors que le voisin Cameroun nourrit sa population avec les produits de sa riche terre! Dons avec les Ngobo là, soyons extrêment prudents, les mbochis etant des grands propagandistes, manipulateurs et donc des menteurs.

  3. pour l afrique l investissement dans la proction agricole doit etre minimal pour pouvoir investir dans le stockage ,le traitement, la conservation l emballage et la logistique.et aussi et surtout les etudes de marches.

  4. QUOI QUE TU FASSES, LE CUL DE L’IDIOT sassou ABSORBE TOUT.
    VA PRODUIRE CE DONT A BESOIN POUR VIVRE. SURTOUT, TU DOIS SÉCURISER TES CHAMPS, PARCE QUE L’IDIOT sassou EST UN PARESSEUX.
    JE TE CONSEILLE DE BUNKERISER TES CHAMPS, PARCE QUE LES BLANCS MAL ÉDUQUÉS VIENDRONT AVEC LES CORONA, EBOLA, CHIKUGUNGNA POUR TE DISTRAIRE. RS
    BREF, L’ÉCONOMIE, selon LES occidentaux, N’EST PAS UNE SCIENCE EXACTE. IL FAUT UNE BOMBE NUCLÉAIRE À CÔTÉ POUR SÉCURISER TES CHAMPS

Répondre à LA DESCENTE AUX ENFERS COMMENCE Annuler la réponse.