Le Gouvernement Mouamba empoche 231 milliards de F CFA en complicité avec les sociétés pétrolières Perenco et Total E&P

Depuis qu’elles ont sauvé du naufrage le gouvernement du Premier Ministre Clément Mouamba en procédant au paiement des salaires et pensions du mois de décembre 2019, les sociétés pétrolières sont devenues les porte-flambeaux des crimes en tout genre dans notre pays.

Il est regrettable de voir toutes ces sociétés, qui ont été acceptées par l’ensemble de notre peuple et qui exploitent en toute liberté les richesses de notre pays, se comporter avec autant de désinvolture et faire sur notre territoire, ce qu’elles ne feraient dans aucun autre pays à travers le monde.

De quoi s’agit-il ?

Nous avons cherché et obtenu les avis de virements des fonds au Trésor public avec Swift de l’opération effectué par Total E&P.

Total Congo a versé au gouvernement de M. Clément Mouamba, 250 millions de dollars (137,5 milliards de F CFA) pour le démantèlement des installations des permis PNGF-Sud (4 au total) actuellement opérés par Perenco et 170 millions de dollars (93,5 milliards de F CFA) pour la remise en état des installations du permis Kombi Likalala Libondo. L’argent issu de ce véritable crime environnemental et écologique a été remis sur un plateau d’argent au mépris des règles d’attribution des permis d’exploitation et des directives du FMI, pour une utilisation encore mystérieuse à ce jour.

Somme toute, le gouvernement de M. Clément Mouamba a reçu en toute opacité 231 milliards de Francs CFA sans jamais démanteler les installations ni justifier de l’utilisation de ces sommes, déclarées nulle part, dans la comptabilité nationale.

Tout savoir du flou autour du permis Kombi Likalala Libondo, attribué à la société pétrolière Perenco

Le 14 janvier 2020, Mme Theresa Goma, Directrice Générale des Hydrocarbures avait publié un avis de manifestation d’intérêt n° 20-01/MHC/DGH, en vue de procéder à l’attribution du permis d’exploitation du permis d’exploitation Kombi-Likalala-Libondo II, situé dans l’offshore congolais, à partir du 20 juillet 2020.

Dans cette même note, Mme Theresa Goma attirait l’attention des sociétés pétrolières qui étaient intéressées par cette offre, sur le fait qu’elles devaient déposer leurs dossiers au plus tard le 30 avril 2020 à 14 heures, accompagnés d’une somme de 200 000 dollars (121,5 millions de F CFA) non remboursable, quelle que soit l’issue de la procédure.

Curieusement par note N° 20-0418/MHC/DGH-dexp du 09 avril 2020, Mme Theresa Goma, informe les responsables des sociétés soumissionnaires, que la situation avait changé avec l’apparition de premiers cas de malades du coronavirus (Covid-19) dans notre pays et qu’elle annulait l’appel d’offres lancé en janvier 2020 pour l’attribution du futur permis d’exploitation Kombi II et donc les frais payés, devaient être remboursés.

Contre toute attente, alors que toutes les sociétés pétrolières attendaient le prochain appel d’offres, la surprise fut grande quand, comme par un coup de baguette magique,  le gouvernement de M. Clément Mouamba annonce le 17 avril 2020, la signature du contrat pour le permis Kombi-Likalala-Libondo II, avec la société pétrolière Perenco avec pour associés PETCO et AOGC, deux sociétés appartenant à M. Denis Ngokana, le conseiller spécial aux hydrocarbures du Chef de l’Etat, M. Sassou Nguesso.

Afin de permettre à tous les congolais d’évaluer l’ampleur des dégâts autour de cette entourloupe, il convient de signaler que les huiles pour ce contrat seraient évaluées à environ 500 millions de barils de pétrole, ce qui représenterait une manne financière qui avoisinerait une somme légèrement supérieure à 9000 milliards de F CFA.

Après l’annulation de cet appel d’offres et l’attribution du permis de façon frauduleuse à la société pétrolière Perenco, la Directrice Générale des Hydrocarbures, Mme Theresa Goma, avait donc l’obligation de rembourser les 121,5 millions de F CFA. Malheureusement à ce jour, aucun centime de F CFA n’a été versé aux sociétés qui ont eu la naïveté de répondre à l’appel d’offres, dans un pays où l’illégalité, les dessous de table et les bakchichs ont pris le dessus sur le bon sens et la légalité.

Ce qui est encore plus choquant dans l’affaire, c’est que l’assemblée nationale qui devait être un espace démocratique où les représentants des forces vives de la nation devaient défendre le peuple, est aussi impliquée dans toutes ces magouilles.

Le Président de la Commission économique, finances et contrôle budgétaire à l’Assemblée nationale, M. Maurice Mavoungou, est Directeur Général Adjoint de GPL.SA, une filiale d’AOGC (une des sociétés bénéficiaires du permis) appartenant à M. Denis Ngokana, conseiller aux hydrocarbures de M. Sassou Nguesso. C’est aussi cet homme qui est chargé du suivi de l’exécution de l’accord Congo-FMI.

On comprend aisément qu’il existe au sommet de l’état une toile tissée qui fonctionne comme une horloge bien huilée entre différents protagonistes de ce cartel, afin de convertir et mettre en musique les décisions du « boss », en lois de la République. Nous sommes très clairement dans un cas d’école de conflit d’intérêts.

Comment voulez-vous que les institutions de Bretton Woods vous prennent au sérieux.

C’est dans cet environnement malsain, guidé par des contrats léonins en faveur du Président de la République et de son entourage, que le Premier Ministre M. Clément Mouamba essaye désespérément de grappiller quelques milliards auprès du Fonds Monétaire International.

Malheureusement et tout le monde l’aurait compris, la politique du « un pas devant, deux pas derrière » adoptée par M. Sassou Nguesso et son Premier Ministre M. Clément Mouamba, aurait poussé le conseil d’administration du Fonds Monétaire International (FMI) a écarté le dossier de notre pays. L’instance financière de Bretton Woods ayant eu l’amabilité de demander gentiment aux autorités congolaises d’honorer les engagements pris en juillet 2019, lors de la conclusion de l’accord.

Devant un bilan qui sur tous les secteurs ne présente aucune réussite, comment analyser les agissements de ces hommes politiques qui ne rêvent que de vouloir continuer à diriger notre pays ?

La question va de soi et nous l’osons. Peut-être que les responsables de ce pouvoir n’ont pas encore compris ce que gouverner veut dire. Nous concevons cela comme la seule excuse recevable. Autrement, il s’agirait ni plus ni moins que d’un sabotage conscient.

La société civile congolaise n’a donc aucun autre choix que de se saisir du dossier des cimetières à ciel ouvert dont les croque-morts ne sont autres que les porteurs de l’arme du crime : Perenco et Total E&P en association avec le gouvernement Mouamba, architecte et planificateur de l’hécatombe environnementale et écologique.

De toute évidence, au point où nous en sommes, seule la bienveillance de Dieu saurait nous sauver.

Que Dieu bénisse le Congo.

                                                                       Laurent DZABA

                                                                       Président du Mouvement Panafricain et Citoyen

9 thoughts on “Le Gouvernement Mouamba empoche 231 milliards de F CFA en complicité avec les sociétés pétrolières Perenco et Total E&P

  1. Cher Président,
    Vous venez ainsi de nous décrire et de nous livrer le canevas d’une République anomique. Bonne journée!

  2. Des milliards et des milliards de CFA depuis la prise sanglante de son pouvoir ,et il ne s’en fatigue jamais ….
    Mokoko aurait fait pire que Sassou ,au vu de sa condamnation !
    C’est vraiment criminel …..

  3. Les pseudos pas si nouveaux sous les vieilles fourrures déchiquetées sentant la verdeur en permanence.

    La vache en herbe.
    Broute broute, pleure pleure.

  4. le gouvernement gabonais vient d’engager des pourparlers avec air france en vue de rapatrier vers libreville par vol special les gabonais bloques en france en raison de la crise sanitaire du covid 19.

    AH CLEMENT CLEMENT AUCUNE IDEE PERTINENTE AUCUNE! LA RDC EN FACE DONC A RAPATRIE VERS KINSHASA LES CONGOLAIS VIVANT A DUBAI EN AIRBUS A 330 JE DIS BIEN LA RDC . IL YA EU DEUX ROTATIONS AERIENNES

    LE GOUVERNEMENT LIBANAIS A RAPATRIE VERS BEYROUTH TOUS LES LIBANAIS VIVANT A LETRANGER QUI ONT MANIFESTE LURGENCE DE RENTRER AU LIBAN IL YA EU DES VOLS KINSHASA BEYROUTH LAGOS BEYROUTH ABIDJAN BEYROUTH BRAZZAVILLE BEYROUTH CASABLANCA BEYROUTH LONDRES BEYROUTH ALGER BEYROUTH….

    CLEMENT CLEMENT RIEN NE SORT DE TA TETE RIEN……

  5. a zenga mambu a verifier info ou intox

    des messages circulent sur watsap annoncant des operations militaires dans le pool contre des ninjas qui visiblement ne veulent pas se battre et comprennent pas pourquoi la reprise des combats.

    hier je vous disais que sacer info un site tres lari avait souhaite bon appetit de soupe de sibissi a f bitsangou.

    je vous disais tj hier que le leader de la secte bundu je ne sais quoi de la rdc a ete arrete. cette secte porte du bleu la couleur de ntoumi

  6. Ô vous savez, c’est quoi 231 petits milliards de frs CFA par rapport aux milliers de milliards que les BOUYA, ONDONGO, ADADA, ITOUA, KIKI et autres gangsters de la bande à SASSOU ont dilapidés impunément des caisses de l’état ?

    Cela ne va pas être la première fois que les compagnies pétrolières versent leur « dîme » à l’église des mafieux au pouvoir. Rappelons nous que, c’est grâce à l’une d’elles (ELF) que le gangster en chef est revenu au pouvoir par les armes.

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