Monsieur Sassou : Que le Bon Dieu vous accompagne, mais de grâce, allez-vous-en, vous et votre fils!

Après 40 ans au sommet de l’Etat, le temps est peut-être venu de faire le bilan et de vous retirer sereinement. Oui, vanité de vanité, tout est vanité sur cette terre où chaque chose a une fin. Toute chose, même un long règne comme le vôtre.

Le peuple congolais qui vous a tout donné et auquel vous avez tout arraché (même la fondamentale notion d’espoir), gémit de plus en plus. Il est à bout. N’entendez-vous pas la grogne qui monte ? Êtes-vous comme le pharaon de la bible dont le cœur fut endurci pour faire souffrir le peuple d’Israël auquel il fit boire le calice jusqu’à la lie ? Vous savez pourtant que ce pharaon fut englouti, lui et son armée dans les profondeurs de la Mer Rouge.

Je sais qu’au soir de votre vie, vous ne craignez plus la mort. Comme le disait Jean de La Fontaine dans l’une de ses fables les plus connues dans nos écoles primaires (Le laboureur et ses enfants), vous êtes préoccupé par l’héritage à laisser à vos enfants. Leur avez-vous appris à travailler et à gagner leur pain à la sueur de leurs fronts ? A vous d’y répondre en toute sérénité. Je sais que la question vous taraude depuis plus de dix ans. Je vous ai transmis ma réponse dès le début. En toute souveraineté, vous avez fait vos choix dont les conséquences sont de plus en plus désastreuses. N’est-il pas temps de penser, non seulement à vos enfants, mais à ce pays à qui vous devez tout ? Vous êtes certes père, mais vous êtes aussi et surtout et avant tout, un homme politique. Soyez homme d’Etat et épargnez au Congo un drame inutile.

Un homme d’Etat, c’est celui qui sait placer l’intérêt supérieur de la nation au-dessus de toute autre considération. Pouvez-vous présenter au peuple congolais un seul argument valable et solide susceptible de justifier la prétention de votre fils à briguer la magistrature suprême ? Pouvez-vous présenter au peuple congolais un seul argument valable et solide susceptible de justifier le zèle de vos courtisans vous encourageant à briguer la présidence en 2021 ? Après octobre 2015 vous avez perdu toute légalité, en mars 2016 vous avez perdu toute légitimité. En dehors de la mort naturelle, aujourd’hui, votre choix de vie se réduit à quitter le pouvoir comme Dos Santos et Mugabe ou finir comme Saddam Hussein et Kadhafi. C’est une terrible perspective après un si long règne.

Seuls le PARDON et la magnanimité du peuple vous sauvera d’une fin horrible. Or, en vous éternisant au pouvoir, vous prolongez inutilement la souffrance de ce même peuple. Chaque jour qui passe vous rapproche inexorablement d’un dénouement tragique et de la vindicte populaire. Et si vous, après tant d’années d’expérience, perdez chaque jour le contrôle de la situation, comment osez-vous croire un seul instant que votre fils, haï par  l’immense majorité des congolais, trainant tant de casseroles et si inexpérimenté, sera capable de faire mieux que vous ? Votre obsession devrait être aujourd’hui la préoccupation de quitter le pouvoir avec le minimum de casse pour vous et pour le Congo. Au lieu de cela, vous semblez vous enfermer dans l’utopie suicidaire de la conservation du pouvoir à tout prix.

De juin à octobre 1997, vous avez enjambé des milliers de cadavres pour revenir au pouvoir. Votre fils est-il conscient du nombre de cadavres qu’il devra enjamber à son tour pour pouvoir vous remplacer au pied levé ? Si pour vous maintenir au pouvoir en mars 2016, vous avez eu besoin de changer la constitution au prix de centaines de morts et des milliers de morts de la guerre du Pool pour faire diversion, votre fils est-il conscient du prix qu’il devra payer pour vous succéder ? En octobre 1997, vous avez eu un moment de doute et de remords face aux milliers de vies innocentes fauchées par notre bêtise nationale collective. Vous savez que pour vous succéder, votre fils devra faire pire que vous en 1997. Pourquoi n’arrivez-vous pas à brider l’ambition démesurée et dévastatrice de votre fils ?

Le Congo qui vous a tout donné et que vous avez copieusement ruiné, saura peut-être se surpasser et vous accorder une ultime chose : une fin de vie apaisée. Épargnez-lui une dernière guerre dévastatrice avant de partir rejoindre vos ancêtres. Dans le champ de ruines que vous allez laisser, dans l’océan de haine que vous avez creusé, je suis peut-être le seul à prôner cette voie de la sagesse et du PARDON. Je me battrai, malgré tout et jusqu’au bout pour la réaliser. Et si, par obstination, vous choisissez d’ouvrir les vannes du déluge, je ne regretterai pas de vous avoir rappelé à la raison jusqu’à la dernière minute.

A l’instituteur que vous fûtes un temps au sortir du Bunda, je voudrais humblement rappeler ce poème de Victor Hugo et cette fable de Jean de La Fontaine que vous devez connaître et qui forgèrent mes premières armes morales et civiques. À ce moment crépusculaire où vous pensez à l’héritage que vous léguerez à vos enfants, vos gestes de vieillard sèmeront-ils les graines des moissons futures d’un Congo prospère ou plutôt les germes de la division fatale à ce pays que nous avons encore en partage ?

Le Congo n’est pas un fonds de commerce transmissible de père en fils. Il est peut-être trop tard, mais essayez de mériter le pardon du peuple ou assumer sa fureur. Le temps vous est compté.

 

Pascal Malanda

LE CONGO ETERNEL

 

Le semeur

C’est le moment crépusculaire,

J’admire, assis sous un portail,

Ce reste de jour dont s’éclaire

La dernière heure du travail.

Dans les terres de nuit baignées,

Je contemple, ému, les haillons

D’un vieillard qui jette à poignées

La moisson future aux sillons.

Sa haute silhouette noire

Domine les profonds labours.

On sent à quel point il doit croire

A la fuite utile des jours.

Il marche dans la plaine immense,

Va, vient, lance la graine au loin,

Rouvre sa main, et recommence,

Et je médite, obscur témoin,

 

Pendant que, déployant ses voiles,

L’ombre où se mêle une rumeur,

Semble élargir jusqu’aux étoiles

Le geste auguste du semeur.

 

Victor Hugo

 

Le Laboureur et ses Enfants

 Travaillez, prenez de la peine :
C’est le fonds qui manque le moins.
Un riche Laboureur, sentant sa mort prochaine,
Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins.
Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l’héritage
Que nous ont laissé nos parents.
Un trésor est caché dedans.

Je ne sais pas l’endroit ; mais un peu de courage
Vous le fera trouver, vous en viendrez à bout.
Remuez votre champ dès qu’on aura fait l’Oût.
Creusez, fouiller, bêchez ; ne laissez nulle place
Où la main ne passe et repasse.

Le père mort, les fils vous retournent le champ
Deçà, delà, partout ; si bien qu’au bout de l’an
Il en rapporta davantage.
D’argent, point de caché. Mais le père fut sage
De leur montrer avant sa mort
Que le travail est un trésor.

Jean de La Fontaine

14 thoughts on “Monsieur Sassou : Que le Bon Dieu vous accompagne, mais de grâce, allez-vous-en, vous et votre fils!

  1. @ Pascal Malanda,

    Vous écrivez : « Je sais qu’au soir de votre vie, vous ne craignez plus la mort ». Erreur M. Pascal Malanda. ERREUR !

    Vous avez vu SASSOU-NGUESSO au défilé du 15 août de chaque année ? Son command car est entouré de miliciens Mbochis déguisés en « tortues ninjas », armés jusqu’aux dents prêts à tirer sur la foule à la première occasion et vous, vous croyez qu’il n’a plus peur de la mort ? Détrompez-vous cher Monsieur !

    SASSOU-NGUESSO passe la plus part de ses nuits à Oyo, dans son village. Pourquoi ? Je vous le demande.

    S’il est un Congolais à qui la peur de mourir procure des sueurs froides, c’est bien SASSOU-NGUESSO. Et comment !

  2. Tous ces plaidoyers ou ‘apologies’ répétés pour un barbare de cette trempe commencent à faire vraiment chier…

    Le mal profond qu’il a fait à autrui le terrorise depuis à chaque instant de son existence. Observez-le bien! C’est un véritable peureux comme tout dictateur qui se planque derrière les armes à feu tout en grelottant. Il a bien peur de la mort.

    Qu’il aille au diable._

  3. Et surtout, il craint et redoute la manière par laquelle il risque de crever. Il ne saura peut-être jamais ce troublant détail jusqu’au moment fatal.

    Qu’il aille en enfer._

  4. D’après vous, Mr Pascal Malanda, SADAM HUSSEIN et KADAHFI ont été retrouvés l’un dans un puits et l’autre dans un égout…comme des rats, parce qu’ils n’avaient pas peur de mourir ? Pourtant, ils étaient plus puissants, mieux protégés par des gardes prétoriennes plus aguerris que les miliciens Mbochis gesticulateurs autour de SASSOU-NGUESSO.

    SASSOU-NGUESSO a bien peur de mourir.
    – Vous ne le verrez jamais en train de faire du footing dans les rues de Brazzaville comme Marien NGOUABI.
    – Vous ne le verrez jamais faire des visites surprises dans des écoles ou des entreprises comme Marien NGOUABI,
    – Vous ne le verrez jamais visiter des chantiers en construction en solo, ans gardes de corps visibles comme Marien NGOUABI.

    1. Uppercut, trouvez vous normal qu’un responsable politique du rang du président de la république puisse se promener sans gardes de corps. Il me semble que se sont là des risques bien graves qu’un dirigeant d’un pays comme le nôtre ne peut pas faire. Marien ngouabi que vous citer en exemple en a fait des frais. S’il était parti seul avec un petit chauffeur à l’hôtel Mistral où Sassou Nguesso avait soigneusement placé des hommes à tout faire pour le liquider, il n’est pas sortie de ce piège implaccable vivant. Donc votre raisonnement est véritablement incensé.

      1. Je ne pense pas que mon raisonnement soit insensé mon cher Gabriel DIALLO LOUEMBE car quand on aime son son pays et son peuple , on n’a pas peur de prendre les risques de s’en approcher au plus près. Et c’est justement parce que Marien NGOUABI aimait son pays et son peuple que SASSOU-NGUESSO et ses complices lui ont tendu le piège fatal. Et c’est justement parce parce que des LÂCHES comme SASSOU-NGUESSO ne l’atteignaient pas à la cheville qu’ils en ont profité pour l’éliminer.
        Donc, mon cher Gabriel DIALLO LOEMBE, C’est ceux qui ont peur de mourir qui ont peur de rencontrer et de visiter leur peuple, suis mon regard. Là dessus, SASSOU doit refaire ses classes. On peut attenter à la vie d’un président hyper protégé, c’est du déjà vu (attentat contre le président Kennedy, attentat contre le président Sadate).

        SASSOU-NGUESSO a la chance que les Congolais n’aient pas la culture d’attentats suicide. Sinon, il serait déjà expédié dans l’autre monde depuis belle lurette.

  5. SASSOU EST UN POLTRON,LORS DES OBSEQUES DE THYSTERE SA VOITURE ETAIT CAILLASSEE A POINTE NOIRE ET IL AVAIT FUI TOUT COMME POUR WILLY MANTSANGA DEVANT DES MANIFESTANTS HOSTILES IL S’ETAIT BARRE.SON COURAGE C’EST BOMBARDER LES VIEILLES MAMANS ET LES ENFANTS SANS DEFENSE.

  6. Historiquement et dans 97% de cas, la traîtrise s’est payée toujours en monnaie de singe. Alors l’autre diaspora congolaise de France au service du tyran est-elle à deux pas d’être traitée en monnaie de singe administrative, politique, économique, culturelle et sociétale dès la fin inévitable de la dictature de Denis Sassou Nguesso? https://www.youtube.com/watch?v=6O8hwm_65Uk

  7. Il est curieux de voir qu’il ya des gens qui veulent encore paler de Conseils, de pardon que Sassou Nguesso se moque. Il faut bien réfléchir et atteindre la maturité.
    la transition politique doit se faire sans Sassou Nguesso et sa clique.
    les crimes de sang, les massacres, génocides, les crimes économiques, les détournements massifs et répétés des deniers publics.
    commis par Sassou Nguessou et sa bande ne doivent pas rester impunis. »Depuis le retour du président Sassou au pouvoir en 1997, il y a eu pas mal de crimes qui ont été commis et qui sont susceptibles d’être qualifiés de crimes contre l’humanité » au Congo.. La transition politique doit se faire sans Sassou Nguesso et sa clique . Sans cela, tout n’a pas de sens et le contraire de ce qui se passe partout ailleurs. On ne peut pas vermer les les yeux devant des crimes si massifs et chercher incessamment les dialogues à la cons avec les génocidaires, criminels. Il faut se reveiller et devenir des humains.
    Après les événements de 1997, Sassou Nguessou n’ a pas trouvé mieux que d’organiser des massacres dans les quartiers sud de Brazzaville, dans le Pool et la Bouenza, le premier génocide des Laris Bacongos qui s’est soldé par les disparus du Beach.Il y a eu entre autres l’ affaire du 4 mars 2012, dite des « Explosions de Mpila » qualifiée de » rançon d’un pouvoir pillé et criminel au Congo », Mediapart, mars 2012), sans oublier l’affaire Ntsourou et l’attaque insencée à l’armes lourdes du domicile de ce dernier. Notant au passage,le pusch constitutionnel en 2015 et le pusch électoral en 2016 suivi par le second génocide des Laris . De 2016 à 2018,Le dictateur génocidaire,Sassou Nguesso a envoyé dansle Pool des troupes terrestres équipées d’armes lourdes,des hélicoptères de combat pilotés par les mercenaires ukrainiens,tuer les hommes, les femmes,les enfants et détruire les localités sans que la communauté internationale dominée par la France ne proteste contre ce génocide repété. Entre autres notons le massacre de treize jeunes gens (chiffre officiel) qui s’ajoute à la liste trop longue des crimes contre l’humanité, sans que les grandes démocraties usent de leur devoir d’ingérence.Les Congolais doivent se mobiliser sans attendre l’aide venue d’ailleurs. Seule la lutte libère. Il est temps de liberer le Congo de la dictature sanguinaire du terroriste Denis Sassou Nguesso. Le dictateur et sa clique d’assassins et de voleurs doivent répondre de tous leurs crimes économiques et de sang.
    Les congolais doivent gagner la maturité, la lucidité et s’opposer aux voleurs, assassins, menteurs, génocidaires qui font tant du mal au peuple du Congo et que nous imposent en grande partie la Françafrique. Pas de nouveau pardon, lavement de mains, pas de dialogue, pas d’éléctions avec Sassou Nguesso et clique. Sassou doit partir en prison avec sa clique de malfaiteur. Cela n’est que justice. Les Congolais doivent sérieusement se préparer pour une transition politique et à fonder un état de droit.Vive la désobeissance civique jusquà la chutte de la dictature infâme.

  8. Ce texte est une sorte de lucidité inquiète. NKODIA a bien résumé les crimes de Sassou et de ses amis zélés. Pour la paix et le progrès du pays, la justice devra faire son travail. Le « pardon » , » la vie paisible » sont ici, des lexiques et expressions de courtoisie , mais qui révèlent une vision alarmée . Sassou sera sévèrement jugé mort ou vif.

    Il sait qu’il a fait du tort aux compatriotes et est conscient de ce qui lui arrivera. Aussi, le dialogue dont on parle et qu’il organise, est un complot de plus contre le peuple souverain. Il a peur de la mort. Le verdict est connu d’avance. A t-on idée d’épargner un putschiste qui a assassiné une démocratie en marche.

    Toutes les Nations africaines avancent sauf le Congo Brazza. Sassou au pilori !

  9. Pour developper un peu la position de Nkodia, il est à se demander comment un nombre de Congolais sans scrupule peuvent’il encore soutenir Sassou Nguesso, un président par effraction , illégal, autopoclamé, ultra criminel,assassin génocidaire, qui extermine les Congolais, principalement les Laris, Bakongos dans le Pool? Pourquoi certaines personnes ne comprennent`’elles pas que les assassinats, les génocides, les détournements des deniers publics sont des crimes punissables, impardonnables.dans toutes les communautés humaines, dans le monde entier quelque soit la personne qui les commet.
    Il faut etre personnellement un véritable faux, un criminel, assassin pour se faire en ces temps qui courent avocat de Sassou Nguesso, traitre à la nation, qui ne cesse de demontrer qu’il n’est pas Congolais dans son âme et tue, massacre les Congolais, dilapide avec ses enfants , sa famille, clique l’économie du Congo Brazzaville et pousse les populations dans la misère, dans la mort proclamée? « Le « clan » Sassou-Nguesso détourne des millions de dollars des caisses du Congo-Brazzaville, terassé par la Pauvreté, chômage et la fermeture des centres de soins.
    Sassou Nguesso assassin principal de Marien Ngouabi le 18 mars 1977 et qui « en sa qualité de ministre de la Défense, chef du comité militaire du parti (1977–1979), fait procéder à l’arrestation de plusieurs personnalités politiques et à l’assassinnat du defunt Président Massamba Debat, du cardinal Biayenda, de l’ancien chef d’état-major de l’armée de terre Luc Kimbouala-Kay ,ainsi que de nombreux autres citoyens est un abominable dictateur, concepteur du regime ultra criminel,genocidaire, mafieux qui a mis l’.economie du Congo à terre et conduit le peuple Congolais à la très grande pauvriété, précarité,l’insécurité. « La mal gouvernance,la terreur,la violence, le crime,l’impunité sont la seule marque du régime Sassou Nguesso. La république du Congo-Brazzaville regorge de charniers connus et non encore répertoriés à ce jour. ». L’ attention de ce monde sera inséssamment attirée sérieusement sur le cas de Sassou Nguesso et du régime épaulé par la Françafrique. Avec la determination, les Congolais opprimés doivent multiplier les initiatives les plus inattendues, pour que ce moment arrive vite et précipiter la chutte de cette dictature incroyable. Pas de dialogue avec Sassou Nguesso et sa clique.Avec une désobeissance civique, la dénonciation, les articles dans les nombreux médias, les conférences, les nombreuses marches devant les chancelerie Congolaises, l’Elysée, les Nations Unies, suffisament soutenus,Sassou et son régime finiront par partir. Cela n’est plus qu’une question de temps.Les Congolais doivent parallèment et sérieusement se préparer pour une transition politique sans Sassou Nguesso et clan pour fonder un état de droit.

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