Le gouvernement n’a toujours pas d’argent pour traiter les érosions

Le Premier ministre, Clément Mouamba a indiqué le 22 mars à Brazzaville que la situation économique difficile actuelle que traverse le pays ne permettait pas à l’Etat de faire face aux érosions qui détruisent certains quartiers des principales villes du Congo.

« Nous sommes conscients que l’Etat ne dispose pas des fonds suffisants pour engager les travaux  dans les zones érosives. Il faut certainement travailler de façon pluriannuelle et négocier avec nos partenaires pour nous soutenir dans l’exécution de cette tâche de longue haleine », a expliqué le premier ministre Clément Mouamba lors de la séance des questions orales avec débat au Sénat.

L’évaluation faite en juin 2018 consécutive au rapport de la commission interministérielle a relevé qu’il fallait près de 16 milliards de francs CFA, pour traiter les érosions à Brazzaville et Pointe-Noire. « Actuellement, la riposte au phénomène érosif dans ces deux villes nécessite environ 30 milliards de francs CFA », a-t-il fait savoir.

Toutes les forces vives devraient être mises à contribution dans la recherche des solutions idoines  au phénomène d’érosion, a estimé Clément Mouamba.

Devant les sénateurs, le Premier ministre a indiqué qu’un plan d’aménagement de toutes les villes et sites du pays avait été adopté et transmis aux deux chambres parlementaires. L’intérêt était d’organiser l’occupation des sols de façon harmonieuse, avec les études préalables. « Les sites de Brazzaville sont constitués en grande partie de sable. A certains endroits ce sont des sable très mouvant et dangereux », a-t-il poursuivi.

« Malheureusement nous avons assisté à l’expansion des villes sans plan d’aménagement. Ce qui constitue aujourd’hui un vrai problème national. Nous avons pris l’option de mettre la végétation là où c’est possible pour endiguer ce phénomène », a précisé Clément Mouamba.

Marna Julie MANKENE

2 thoughts on “Le gouvernement n’a toujours pas d’argent pour traiter les érosions

  1. Ce gouvernement démissionnaire n’a aucune honte,pourtant sassou a l’argent pour aller en angola et au tchad.Pourquoi les députés et sénateurs ne somment pas le gouvernement à rapatrier l’argent planqué dans les paradis fiscaux et des générations futures?ILS attendent tous une révolte générale des affamés pour tuer tout le monde.

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