Sassou et le Congo prisonniers du piège de la dette

Depuis plusieurs mois le FMI est au chevet du Congo qui assiste impuissant à l’agonie de son économie au risque d’en porter préjudice aux autres Etats de la CEMAC.

Sassou et son gouvernement essaient sous pression des exigences  de FMI, de ces discussions qui n’en finissent pas d’évaluer la situation économique du pays devenu un calvaire pour les populations.

Face à cette insoutenable dette Sassou en devient prisonnier

Pourtant  il a mobilisé des bataillons de conseillers ministériels, des avocats du cabinet américain Cleary Gottlieb et des banquiers français de Lazard. Mieux, Denis Sassou-Nguesso s’est payé les services d’une personnalité hors norme, l’ancien patron du FMI lui-même, Dominique Strauss-Kahn himself. Aucune ligne ne bouge, le FMI crampe sur ses positions, la dette est trop insoutenable d’où nécessité de sa restructuration

Dès lors le Congo devient (ses dirigeants et sa population) prisonnier d’un système de gestion occasionné par un groupuscule composé des  membres du clan familiale de Sassou.

Dans cette sorte de prison, la gouvernance ne consiste plus qu’à trouver par tous les moyens des fonds pour payer les fonctionnaires et retarder ainsi l’imminence d’un soulèvement populaire. Plus d’investissements, plus des mesures sociales, plus de financement des services sociaux (éducation santé justice, hôpitaux, universités qui ferment  etc.).

Les conseils de ministres  sont sans réelle impact sur la dette, n’a-ton pas vu un ministre devenir une sorte de Capita  comme dans le temps au CFCO, procéder au contrôle physique des fonctionnaires dans les débits de boissons et autre lieux festifs

On tient un conseil de ministre pour la reprise du trafic du CFCO et Sassou le bâtisseur infatigable devient un président chargé de rehausser des simples mariages, plus d’investissements faramineux à sa gloire.

Plus dramatique selon un récent rapport du FMI  les réserves de change du pays à la BEAC s’effritent, l’année 2019 s’annonce catastrophique pour le Congo prisonnier d’une dette que des fils incompétents et voleurs  lui ont infligé. Mme Aimée Gnali  n’a t-elle pas écrit “que nous sommes incapables de nous diriger” assertion confirmée en privée par Alassane Ouattara selon le site SACER.

Sortir des barreaux de la dette ?

S’il est des pistes économiques il ya aussi des pistes politiques.

Quel investisseur peut faire affaires avec un tel État – sauf bien sur des fonds vautours qui  voudraient profiter de l’agonie du Congo, ou des entreprises peu recommandables.

Les congolais impuissants face à ce paupérisme rampant savent que  la dette publique reste insoutenable et qu’en l’absence d’accord avec ses créanciers extérieurs, Brazzaville ne peut espérer d’aide financière.

Et Sassou prisonnier de cette dette reste sous perfusion, pieds et mains liés acceptant les conditions drastiques du FMI, le FMI exigeant de lui :

– d’améliorer la gouvernance et la transparence;

– de créer des conditions favorable d’un dialogue entre congolais, d’accorder plus de prérogatives à la Haute Autorité pour la  lutte contre la corruption;

– accroître l’efficacité des établissements publiques et autres institutions décentralisées de l’état qui continuent de dégager des déficits opérationnels…

Ainsi les congolais  sont ils prisonniers de la voracité de quelques uns de leurs compatriotes qui pour des intérêts mesquins, les maintiennent prisonniers d’une dette qu’ils n’ont pas sollicité.

Nous exigeons surtout le rapatriement de toutes les sommes pillées, volées et cachées dans des paradis fiscaux.

David Pierre N’TAMBA

5 thoughts on “Sassou et le Congo prisonniers du piège de la dette

  1. C’est surtout la dernière exigence qu’il faut IMPOSER au pouvoir Mbochi de Brazzaville à savoir :
    LE RAPATRIEMENT DE TOUTES LES SOMMES PILLEES, VOLEES ET CACHEES DANS DES PARADIS FISCAUX.

    C’est quand même éloquent, le silence du président de la république à propos. On dirait qu’il a peur d’indexer les membres de son gang, coupables de crimes économiques. En tout cas, l’année touche à sa fin et nous attendons de lui le courage de dénoncer et intimer l’ordre à ces voleurs qu’il protège aujourd’hui de ramener au Congo ce qui ne leur appartient pas.

    Même, le PCT, le parti dont sont issus ces voyous criminels économiques s’amuse à enjoliver son discours quand il s’agit de les dénoncer.
    Pourquoi ce parti ne va pas franchement au fond des choses en commençant par exemple d’exclure de ses rangs, ces voleurs impénitents ? Pourquoi ne les cite t-il pas nominalement afin d’en accroitre la pression ? LA LANGUE DE BOIS DU PCT, Y EN A MARRE !!!

    1. Le dilemme est que s’il les indexe il vont l’indexer en retour. C’est bien lui le tout premier VOLEUR et de très loin.
      La charité bien ordonnée commence par soi-même, dit-on, Alors qu’il commence par s’indexer par l’example, pour un brin de crédibilité d’abord, pour ne pas rêver.

      Dans tous les cas, nous l’indexerons sur une solide corde un de ces quatre.

  2. LA DESCENTE AUX ENFERS COMMENCE dit :
    07/12/2018 à 14:24
    VOUS ÊTES DE PLUS EN PLUS NOMBREUX À SUIVRE LES MATCHS DE DEMI-FINALES PASSIONNANTS QUI OPPOSENT DANS LA PREMIÈRE LES DEUX ÉQUIPES DES PANAFRICAINS ET DANS L’AUTRE LES DEUX ÉQUIPES DES PANAFRICONS (JE CITE REMY NGONO).
    NOUS NOUS SOMMES QUITTÉS LA DERNIÈRE FOIS SUR LES SÉANCES DE TIRS AU BUT.
    DANS LA PREMIÈRE DEMI-FINALE, LES PANAFRICAINS (SOUS ENTENDU, LA DIASPORA CONGOLAISE ET LA DIASPORA GABONAISE) ÉTAIENT À ÉGALITÉ. LES DEUX AYANT RATÉ LEUR PREMIER TIR AU BUT CHACUNE.
    LE SCORE SEMBLE AVOIR ÉVOLUÉ. LA DIASPORA GABONAISE PAR L’INTERMÉDIAIRE DE SES ACTIVISTES VIENT DE MARQUER LE DEUXIÈME TIR AU BUT. LA DIASPORA CONGOLAISE A RATÉ SON DEUXIÈME TIR AU BUT. LE JOUEUR CONGOLAIS S’EST AUTO DÉSIGNÉ, ET EVIDEMMENT LA CONSÉQUENCE EST TRÈS LOURDE POUR L’ÉQUIPE CONGOLAISE DES PANAFRICAINS. IL VA FALLOIR SE RESSAISIR, AMIS CONGOLAIS.
    DANS TOUS LES CAS, BRAVO À L’ÉQUIPE GABONAISE, UNE DIASPORA MIEUX ORGANISÉE, ET POURTANT QUI A LES MÊMES PROBLÈMES DE TRAHISON. ELLE DOIT RESTER VIGILANTE EN CE QUI CONCERNE LES PROCHAINS TIRS AU BUT.

    DANS LA DEUXIÈME DEMI-FINALE, CELLE QUI OPPOSE LES PANAFRICONS, LE CONSTAT EST LE MÊME DANS LA MESURE OÙ LE TIREUR GABONAIS, ALI BONGO, COMME SON PRÉDÉCESSEUR OMAR, VIENT DE MARQUER SON PENALTY. DU CÔTE CONGOLAIS, NDENGUET QUI A ÉTÉ DÉSIGNÉ, APRÈS EDITH, TERGIVERSE UN PEU. IL A PEUR DE LA RÉACTION DU PUBLIC CONGOLAIS S’IL N’ARRIVE PAS À LOGER LA BALLE AU FOND DES FILETS. TOUTEFOIS, IL IMPLORE SES FANS PANAFRICONS, VENUS EN MASSE POUR L’ENCOURAGER, DE DEMANDER À DIEU DE LUI DONNER LA FORCE DE RATER SON PENALTY. CE QUI EST SYNONYME DE TIR AU BUT MANQUÉ POUR LES PANAFRICAINS VENUS ESPIONNER LEUR FUTUR ADVERSAIRE. DANS L’ÉQUIPE CONGOLAISE DES PANAFRICONS, ON ENVISAGE MÊME DE CHANGER LE DEUXIÈME TIREUR À LA DERNIÈRE SECONDE.
    GARDER L’ÉCOUTE, ON VOUS ASSURE QUE CES DEMI-FINALES SONT PASSIONNANTES.
    « C’EST PARCE QUE NOUS N’AVONS PAS LA FORCE IMBÉCILE ET QUE NOUS SOMMES BIEN ÉDUQUÉS, QUE NOUS RELATONS CES FAITS. C’EST UNE DE NOS MANIÈRES DE RÉSISTER AUX IDIOTS DE SERVICE, AUX OCCIDENTAUX ET ORIENTAUX MAL ÉDUQUÉS ».

  3. DSN tu avais été averti et tu n’en a fais que à ta tête…Maintenant tu es en train de récolter ce que tu as semé: la confusion et la faillite. Même si tu penses t’en sortir avec ton semblant de dialogue, j’espère que tu auras la décence de reconnaitre que cette fois-ci « les moungouelès » sont bien cuits. A ta place, j’aurai déjà pris la poudre d’escampette non sans avoir restituer au peuple qui m’a tout donné ne fut ce que les 3/4 de ce que je lui ai volé (puisqu’il est clair que tu ne voudras jamais tout rembourser…). Il y a tant à dire sur toi qu’on remplirait la bibliothèque de New York….Tu risque d’être lynché en pleine place publique. Penses-y, DSN, penses-y pendant qu’il est encore temps…tic tac tic tac tic tac….

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