Dolisie : Sa femme refuse de faire l’amour pour fatigue, il la poignarde à mort

M. Justin, 51 ans, va comparaître devant le Tribunal de Dolisie dans le Niari (sud) pour le meurtre de sa femme Olga G, 42 ans. Les faits se sont déroulés dans la nuit du 6 au 7 décembre 2018 au quartier Tsila. Ce soir-là, après avoir bu une dizaine de bières, le présumé assassin voulait faire l’amour à sa femme mais cette dernière a refusé pour fatigue.

Fou de rage, il s’est saisi d’un couteau de cuisine et l’a poignardé en plein cœur. Elle est morte sur le coup.

Lorsque les policiers sont arrivés sur les lieux, il a déclaré : « elle ne voulait pas. Elle était dit-on fatiguée, et m’a demandé d’attendre le lendemain ».

M. Justin a été placé en garde à vue à l’hôtel de Police de la ville préfecture du Niari. Il sera présenté au procureur de la République pour homicide volontaire.

Récemment dans la même ville de Dolisie, un homme aux désirs sexuels insatiables a sectionné l’index de son épouse qui refusait d’avoir des rapports sexuels, au quartier Baloumbou.

Selon une source très proche de famille de la victime, elle est battue chaque fois qu’elle refuse de satisfaire au besoin sexuel de son époux. Tous les jours, elle doit céder même quand elle est indisposée.

Vers minuit, le mari, un agent de la compagnie ferroviaire Congo-océan (CFCO), qui rentrait d’une promenade dans un état d’ébriété, voulait satisfaire ses besoins libidinaux. La femme plongée dans un sommeil profond et fatiguée après une journée de travail intense, a demandé à son mari de lui épargner de cette épreuve.

« Pardon ! Même Dieu s’est reposé au 7ème jour et pourquoi pas moi ?’ », a déclaré la femme.

Fâché, il a commencé par des menaces puis est allé jusqu’à sectionner l’index de son épouse avec un couteau de cuisine.

Après l’intervention des voisins qui ont maîtrisé l’homme, la femme a été conduite à l’hôpital général de Dolisie pour des soins intensifs. Les parents de la victime ont promis de déposer une plainte auprès du tribunal de Dolisie.

Le couple est marié à l’état civil depuis 2009. De cette union sont nés 6 enfants soit une moyenne d’un enfant par année.

Germaine MAPANGA / Echos du Congo-Brazza

7 thoughts on “Dolisie : Sa femme refuse de faire l’amour pour fatigue, il la poignarde à mort

  1. Désolation, amertume, horreur. Les mots ne suffisent pas pour qualifier cet acte incivique de haute délinquance sociale. Quelle sauvagerie. Où est le kimountou dans le Niboland ? Qu’a t-on fait du muntuïsme social ? Voilà, voilà des comportements villageois et primitifs, en plein 21ème siècle. Une telle bestialité barbare est absolument intolérable. C’est avec la plus grande force qu’il faille condamné la perverse oeuvre macabre d’hommes lâches et faibles. Pouah.

  2. WAOUH !

    Putain de cabri. Même le mouton serait plus reservé.
    Voilà que les répercussions takouettes engendrent aussi à contrecoup bien entendu, des effets néfastes sur la bite et fatales sur le « pussy ». DAMN !

    Envoyez ce pineur insatiable en taule pour toujours sans sursis avant qu’il n’implore un éventuel pardon chez saint Malanda. Sinon il finira comme l’autre, par baiser sa maman.
    Quel malade! Un sexologue ne pourra rien pour lui.

    Zéro technique, kak’ ku tiemba. Ya me kum’ ya kufua.
    Ya ba colère caca!

  3. La loi congolaise ne protege pas assez les femmes.
    La societe congolaise est egalement tres matchiste, et les femmes ne sont pas considerées comme etant l’egal de l’homme.
    Si nous voulons que cela s’arrete un jour, il faudrait eduquer, sensibiliser sur les violences faites aux femmes, et surtout appliquer une justice forte et exemplaire.
    Actuellement c’est le contraire qui se passe: on saoule le gens avec de l’alcool partout, et on a detruit le systeme educatif.
    La tv sert surtout à faire de la propagande pour le pouvoir tandis que l’appareil securitaire accentue ses exactions et violences semblables à cet exemple.

    Notre culture et nos traditions sont à revoir d’une certaine maniere ou du moins l’interpretation que l’on en fait qui fait que les femmes n’ont pas la place qu’elles meritent, et que les hommes qui croient tout maitriser sont à l’origine de la misere actuelle du congo

    1. Désolé de te contredire mais ce n’est pas toute la société congolaise qui est machiste. Le machisme vient du nord. Si tu connais ta culture et ton histoire, chez nous les bavilis, la société était matriarcale. Le père n’était qu’un géniteur, un donneur de sperme mais il n’avait aucune autorité sur sa femme et ses enfants. Il se vengeait sur ses neveux et ses nièces mais pas sur ses enfants car ses enfants avaient quelqu’un pour les défendre: l’oncle, le frère de la mère. La mbochisation a brouillé les pistes.

      1. Même quand on parle des choses sérieuses, vous venez raconter des conneries en plus de ce que vous ne connaissez pas de quoi vous parlez rien que pour se faire plaisir. Les Mbochis pratiquent le matriarcat car l’enfant appartient au propriétaire du sein donc à la maman et par conséquent à ses frères.

  4. L’idee est simplement de se poser les bonnes question, de faire une introspection.
    On ne cherche pas le ou les coupables, on les connait: alcool, drogues, societe matchiste.

    Ce matchisme est visible dans toutes nos ethnies,
    Et je precise nos ethnies, et ce n’est pas un probleme d’ethnie mais d’individus
    Ce qui a relevé l’occident, c’est l’effort fait pour que la femme ai les memes droits et privileges que les hommes.
    Les hommes n’ont reussi que là où il y avait beaucoup de femmes car elles sont plus orientées action.
    Restons dans le debat d’idée svp:
    Nous devons donner plus de place aux femmes car cela ne sera qu’aller vers le bon sens.
    Chez nous, et aillieurs trop de femmes meurent à cause de la violence des hommes, et la justice et le droit ne protegent pas assez les femmes et les enfants

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