Justice: Nkatoukoulou, Malanda Jean Aimé, Malanda Ozone, Séla et Djolani, dansent sur des charbons ardents ; Nsilou est toujours dans l’expectative

La deuxième audience d’instruction sur l’affaire de détournement des fonds destinés aux successifs de Sita dia Tsolo s’est tenue le 23 octobre 2018 à Brazzaville, avec quelques minutes de retard. En effet, avant son ouverture, la Cour a constaté l’absence, parmi les accusés, de Jean Aimé Florent Malanda, l’un des avocats appelés à comparaître devant cette instance judiciaire.

Pour remédier à cela, le président de la Cour, sur proposition du ministère publique, a immédiatement ordonné à la force publique de rechercher l’intéressé par tous les moyens. Ce qui fut fait. Après une demi-heure, approximativement, Jean Aimé Florent Malanda avait donc rejoint ses confrères Djolani et Nkatoukoulou sur le banc des accusés et l’audience a débuté normalement.

Qualifié d’intolérable par l’assistance, ce petit incident a aussi suscité leur indignation. N’ont-ils pas eu raison tous ceux qui ont allégué à ce propos que c’était une stratégie savamment orchestrée par son conseil ? Cela laissait déjà augurer un mauvais coup pour le bon déroulement de l’audience.

L’accusé Nkatoukoulou a été la première à ouvrir le bal. Elle a soutenu bec et ongles qu’elle n’avait pas violé le code déontologique régissant la profession d’avocat, concernant la procédure employée concernant le paiement de leurs émoluments. Cependant, elle a reconnu que c’était la succession qui avait le plein droit de les payer et non la partie adverse

Tout en évitant intentionnellement de répondre aux questions liées aux missions qui étaient assignées à l’huissier Séla, Nkatoukoulou a affirmé que le paiement de sa rémunération n’était pas illégal. Mais elle a cafouillé quand on lui a demandé si Séla était personne la mieux placée pour résoudre le contentieux financier qui l’opposait à la succession. Elle a pratiquement survolé cette question sans donner des arguments convaincants. Nkatoukoulou avait escamoté pendant l’instruction la question de savoir si le paiement de leurs émoluments par le truchement de l’huissier Séla peut être considéré comme un détournement.

Elle a poussé un ouf de soulagement après l’épuisement de la série des questions abondantes qui lui ont été adressées, avant d’aller se reposer sur le banc.

 Pour la suite de l’audience, Jean Aimé Florent Malanda avait été appelé à passer à la barre. Pendant qu’il était en train de décliner son identité et sa filiation, son conseil, Maître Essau, était venu l’interrompre, en présentant au président de la Cour

un document demandant la  suspension de l’audience pour le compte de son client. Essau préfère que le jugement de Jean Aimé Florent Malanda soit faite par la Chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Brazzaville, réfutant ainsi la saisine de la Cour suprême dans cette affaire.

Cet argument a été balayé du revers de la main par le ministère public qui a déclaré que la saisine de la Cour suprême a bel et bien respecté toutes les dispositions légales. Pour éviter tout esprit malin qui pourrait être tenté de discréditer la légitimité de la Cour dans cette affaire, le président a tenu que cette question soit débattue longuement certainement. Et une délibération devrait être  mise à la disposition des parties en conflit dans les tout prochains jours.

Certains ayants-droit de la succession qui pensent que Jean Aimé Florent Malanda est en train de jouer sur des charbons ardents sans le savoir. Mais à qui son jeu profite-t-il ? Peut-on dire que toutes ces manœuvres  sont manigancées en faveur du ministre Alphonse Nsilou qui est toujours dans l’expectative, en attendant une probable décision de la Cour pour une comparution éventuellement surtout que lors de l’audience précédente, le magistrat Malanda Ozone avait déclaré à la barre qu’il agissait en qualité de frère et attaché juridique du Ministre Nsilou avant d’ajouter qu’il y avait « 300 millions qui flottait quelque part. Qui ignore que la SOPROGI était sous le Ministre Nsilou qui nommait des agents au poste ? On le saura prochainement.

Œil de l’aigle

1 thought on “Justice: Nkatoukoulou, Malanda Jean Aimé, Malanda Ozone, Séla et Djolani, dansent sur des charbons ardents ; Nsilou est toujours dans l’expectative

  1. Plus, de président, au Congo Brazzaville.,apres ,,Sassou..
    Quelle est l’importance économique d’un président au Congo Brazzaville???…
    Un premier ministre encadré , par les parlementaires ,avec un mandat non renouvelable ,peut garantir le fonctionnement de l’État ….
    Que fait Theresa May ,en Angleterre????.
    Ne gouverne t’ elle pas avec le parlement ???….
    A t’on réellement besoin d’un connard au sommet de l’État???….
    Arrêtons de nous abrutir sur cette fonction qui nous fait tant mal……
    Président au COngo ,Sassoufit ,essili…

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