A compter de ce dimanche 21 octobre et jusqu’au 5 décembre, Brazzaville et Pointe-Noire, les deux principales villes du Congo, vont vivre de gros délestages parce que des techniciens procèdent à la maintenance d’une turbine de la centrale électrique du Congo, installée dans la capitale économique, qui fournit à elle seule 60% de l’énergie servie par la société nationale à sa clientèle. Tous les consommateurs ou presque sont convaincus que leurs petites activités vont connaître un temps d’arrêt.
Dans les maisons, les petits commerces et les industries, les machines, congélateurs, climatiseurs et réfrigérateurs, vont fonctionner au ralenti quarante-cinq jours durant faute d’une électricité pérenne. La société de distribution va fournir le produit de façon rotative.
Sur l’avenue des Lampadaires au quartier Diata, Tina, une jeune étudiante de 21 ans qui vient souvent aider sa maman dans la gestion de sa boucherie et son mini bar, pense que sa mère va tourner à perte. « Déjà pour maman qui fait des provisions, elle ne pourra plus le faire. C’est comme si elle n’a rien fait. Et pour son petit commerce, le bar, elle ne pourra plus avoir de la boisson glacée, alors que ses clients préfèrent de la boisson glacée », explique Tina.
Les délestages répétés et prolongés vont compliquer la situation des Brazzavillois qui déjà, en temps normal, n’ont pas accès à une électricité permanente. Sa qualité même laisse parfois à désirer. « Le problème de délestages c’est notre pain quotidien. J’ai des maisons d’informatique et nous dépendons du courant. Déjà, pour trouver du courant ce n’est pas facile. Je suis donc obligé d’aller payer un groupe électrogène », se désole un consommateur. « Quarante-cinq jours sans électricité c’est grave. Ce n’est pas facile de subir cela », dit un autre consommateur.
Ces vingt dernières années, la capacité installée est passée de 89 à plus de 600 mégawatts sur l’ensemble du territoire national, mais l’offre demeure toujours inférieure à la demande.
Allons seulement !
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