Congo-Brazzaville : Un éternel assisté !

Il suffit de suivre les médias publics pour se rendre compte que le Congo est un pays éternellement assisté. Le Congo joue à ce pauvre pays aux « cadres incompétents » ayant besoin en permanence et de façon durable d’une assistance multiforme, parfois de ses voisins les plus faibles économiquement.

Le Congo-Brazzaville bénéficie plus de ses partenaires qu’il ne leur donne. Les accords-cadres, de dons, de prêt ou de financements conclus entre le Congo et un pays tiers, sont toujours en faveur du Congo. Le pays tend la main même aux petits pays géographiquement ou économiquement comme le Rwanda, la Namibie, le Sénégal, la République démocratique du Congo (RDC), la Côte d’Ivoire.

Cela devrait constituer une honte pour le gouvernement et son chef, pourquoi pas le chef de l’Etat.

Le Congo, dernier d’Afrique sur le plan éducatif  

Combien d’étudiants d’autres pays africains viennent poursuivre leurs études supérieures au Congo ? Jamais des étudiants étrangers ne sont venus étudier à l’université Marien Ngouabi ou dans d’autres établissements supérieurs privés du pays. Alors que chaque année, sans honte ni scrupule, les ministres des enseignements techniques et supérieurs envoient des centaines sinon des milliers de jeunes congolais en RDC, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Maroc, au Ghana. Pour quoi les orienter là-bas ? Mais simplement parce que le système éducatif congolais est le plus moribond d’Afrique.

Sur le plan sanitaire, agricole, touristique, le Congo au bas de l’échelle

Beaucoup de médecins congolais ont étudié en RDC. Le contraire n’existe pas. Que d’accords de partenariat en la matière à travers lesquels les ministres racontent devant les médias que : « Le Congo veut profiter de l’expérience rwandaise en matière d’élevage, de la Namibie en matière de pisciculture ou de charcuterie, etc. ».

Dernièrement, une délégation de parlementaires congolais s’est rendue au Rwanda pour s’enquérir de l’expérience de ce pays sur la gestion et la traçabilité des finances publiques. Alors que le Rwanda sort d’il y a à peine 20 ans d’un génocide ayant détruit tout son tissu économique et social. Quel est le miracle Rwanda, pays ne disposant pas de pétrole ?

Lors du dernier sommet Chine-Afrique, le Congo a bénéficié d’un don de 26 milliards de FCFA de la part de son partenaire.

L’on se demande sans ses partenaires, que serait devenu le Congo ? Quelle est cette incompétence notoire et endémique qui gagne les  dirigeants congolais depuis des décennies ?

Lors du récent séjour du vice-président Kenyan au Congo, William Ruto, un accord-cadre de coopération a été signé entre les deux pays. Dans le fond, c’est le Congo qui a plus besoin de l’expertise kenyane dans plusieurs domaines. Déjà, des jeunes Congolais vont désormais aller se former au Kenya sur le tourisme. Pour preuve, à la signature de cet accord-cadre, paraphé par les ministres des affaires étrangères du Congo et celui de pétrole et des mines du kenya, un parterre de membres du gouvernement  congolais a assisté à la cérémonie. Les ministres de l’agriculture, des Zones économiques spéciales, du Tourisme, de la Santé, des Mines, des Transports et de la Marine marchande, de l’enseignement technique et professionnel et de l’enseignement primaire et secondaire étaient là. Par la simple présence de ces ministres, l’on déduit que chacun venait chercher à trouver son compte pour une assistance de son département par le Kenya. Le contraire nous étonnerait. D’ailleurs, le Vice-Président Kenyan lors de son séjour, a déclaré : « Dans mon pays, l’agriculture représente 50% du produit intérieur brut alors qu’au Congo, elle représente 10%. Nous devons travailler d’arrache-pied pour réduire le niveau d’importation des produits agricoles ». «Travailler d’arrache-pied», c’est aider le Congo à réduire le niveau d’importation des produits agricoles. Ce n’est pas au Congo d’aider le Kenya, puisqu’il est plus avancé.

Les dirigeants congolais doivent prendre conscience. A beau se concentrer  sur les affaires politiques, à passer leurs temps sur l’assainissement du climat politique et à multiplier des stratégies sur la conservation du pouvoir, nos voisins travaillent, avancent. Et nous, on recule.

Bertier BATEBI

5 thoughts on “Congo-Brazzaville : Un éternel assisté !

  1. si les etudiants africains ne viennent pas au congo cet parceqe letat conglais na ajamais promu le label « apprendre au congo ». il ya a brazzaville deux belles ecoles qui meurent lune est l’essac et l’autre se debat soit le ciespac enfin il ne suffit pas de veneir etudier il ya aussi le cadre de vie. a brazzaville cest un decoupage ethnique des quartiers . je ne vois pas un etudiant gabonais dire a ses parents je vis ici a moutabala et sa cadette vivre a ngamakosso mouhoumi . donc le cadre de vie de brazzaville nest pas incitatif a une vie estudiantine africaine. il faut debaptiser les quartiers de brazzaville leurs consonnances sont trop negres

    pour votre gouverne il y a des etudiants ivoiriens a la fac de medecine de luniversite marien ng des etudiants maliens a l’esgea ecole superieure de gestion a moukondo des etudiants equato guinneens au ciespac ils sont boursiers de l’oceac.si le bachelier pontenegerin pointe noire pour cotonou,lome abdijan cablanca ou paris la faute est au pool;

    qui est ce pere de famille qui recevra un appel de son fils que « papa ca tire a bacongo les hommes de me daniel sont arrives  » autant mieux discuter avec un bailleurs ivoiriens senegalais ou burkinabe qui de discuter avec maitre daniel me elie general pablo…. vs comprenez tout de suite que le pool qui se pose des questions pourquoi n y a til pas des etudiants etrangers dans les universites congolaises c’est le meme pool qui effraient les memes etudiants a apprendre dans les universites congolaises

    le contexte est impropre a toute vie culturelle internationale

    1. Pose un autre problème mais pas celui des quartiers. L’IAI ( Institut Africaine d’Informatique) à Libreville est situé à la limite Mindoubé où est deversée toute la voirie de Libreville et le quartier LALALA pour ne citer que cet exemple car il y a en d’autres. Cet Institut reçoit des étudiants venus de toute l’Afrique au sud du Sahara.

  2. « Lors du dernier sommet Chine-Afrique, le Congo a bénéficié d’un don de 26 milliards de FCFA de la part de son partenaire » C’est vraiment un don? Il me semble qu’on ne peut pas rester sur le sens de la phrase, c’est à dire du dit. On doit chercher à découvrir derrière ces mots le non dit du dit. Nous sommes là dans un domaine très sensible: l’économie! Pourquoi les chinois doivent donner gratuitement sans compensation de l’argent au Congolais? Les chinois savent bien que le Congo a quand même de l’argent qui se trouve même planquer dans leurs banques aux noms des particuliers. Et si c’est ce même argent qui est retourné de cette manière au Congo pour ne pas attirer des supçons? Les affaires sont les affaires, je me perds en conjecture que les chinois nous font des dons sans contrepartie. J’imagine que c’est sans doute une partie de nos forêts, sols et sous sols qui est ainsi livrée aux chinois sous le couvert de don pour maintenir sous perfusion le dictateur Sassou Nguesso qui pour une ènième fois vient de couler notre pays. Peut être je n’ai pas raison, mais voyons voir ce qui nous adviendra!!!

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