L’après-Sassou a déjà commencé

8 thoughts on “L’après-Sassou a déjà commencé

  1. Le Congo a besoin d’être assaini, d’être confié enfin au peuple souverain.

    Aussi, lui faudra t-il 2 à 3 ans exclusivement dédiés à l’assainissement moral, administratif et économique. On ne peut rien réussir, sans une Ecole remise à jour, nettoyée de toutes formes de prédateurs et pollueurs. La construction d’un citoyen patriote sera l’enjeu.

    Cette longue période de renaissance nationale, servira à Tout revoir : la justice, la santé, les contrats douteux contractés par le putschiste, s’interroger sur le rôle de la police, de l’armée et de certains de nos « amis ». Il sera impérieux de se donner le temps de « mijoter » une constitution moderne avant de nouvelles élections transparentes et ouvertes à tous.

    Sassou ,clan et flatteurs de tout genre n’intéressent personne. Ils appartiennent aux archives douloureuses. Ce sont des ardoises du dépassé. Toutefois, leurs anciennes actions seront évaluées. Ceux qui auront usé de l’oppression et de la servitude pour bénéficier des faveurs du tyran de Mpila, rendront des comptes à la justice. Il s’agira d’un acte hautement pédagogique, de transmission incontournable.
    Dans la situation du Congo, l’impunité et le pardon appartiennent-ils au champ de l’histoire ou bien à celui de l’imagination ?

    Jamais, nous n’oublierons les compatriotes injustement emprisonnés par le kleptomane fraudeur Sassou.

    1. Cher LULENDO de Ponton

      Vous avez entièrement raison. L’une des erreurs de la CNS fut de décréter une transition de 12 mois qui dura finalement 18 mois. Elle ne permit pas de remettre le pays sur les rails. Imaginez où serait notre pays si Milongo avait dirigé une transition de 3 ou 5 ans avec pleins pouvoirs ? Malheureusement, les politiciens assoifés de pouvoir ne l’ont pas laisser traviller. Pour eux, 12 mois c’était trop long. Ils étaient trop pressés. Combien de putschs Milongo a-t-il subis? Résultat? 18 mois après, nous étions retombés dans nos travers.
      Il y a aussi une chose souvent oubliée. La CNS avait pris un acte sur la déchéance politique pendant 10 ans pour certains. Cet acte n’a jamais été appliqué.
      Il nous faut apprendre des erreurs de notre douloureux passé.

  2. IL N’EST PAS QUESTION QU’UN MI-ZAÏROIS MI-CONGOLAIS, FÛT-IL LE FILS DU ROI DU MONDE, DIRIGE LE CONGO-BRAZZAVILLE QUI A SES PROPRES FILS 100% CONGOLAIS POUR LE FAIRE !!!

    Ceci doit être compris une bonne fois pour toutes par les apprentis putschistes qui pensent qu’ils peuvent profiter de l’hospitalité légendaire du Congo pour passer avant les congolais de souche. ATTENTION, NOUS SOMMES VIGILANTS !!!

  3. LE CONGO AUX CONGOLAIS !

    Tous les usurpateurs de l’identité 100% congolaise ne passeront pas ! Notre identité ne se négocie pas, ne se marchande pas, ne se traficote pas.
    IL FAUT ETRE 100% CONGOLAIS POUR DIRIGER CE PAYS. Et ceci devra faire l’objet d’une loi afin que tout le monde soit fixé.

    1. Cher Mokengeli

      Je comprends votre allergie aux étrangers, mais je crois qu’utiliser cet argument est très dangereux pour l’Afrique en général et le Congo en particulier. La Côte d’Ivoire sous Ouatara (alors premier ministre) avait déclenché la guerre de l’ivoirité. Au Gabon, Bongo-père était considéré comme un téké congolais, son fils est en plus accusé d’être un enfant du Biafra adopté par Bongo. A Kinshasa, Kabila-fils traine le lourd soupçon d’être Rwandais. A cause de cela, tous ces pays ont connu des événements très tristes qui ont hypothéqué leur avenir.

      Le Congo a-t-il besoin de tomber dans une crise identitaire au départ de Sassou ? Le panafricaniste convaincu que je suis ne croit pas à la pureté raciale. Dans les années 70, nous aurions pu être dirigés par Ange Diwara. Tout le monde sait qu’il était plus intègre que de nombreux Congolais à 100%. Mais tout le monde ne sait peut-être pas qu’il avait des origines ouest-africaines comme son nom l’indique trop bien. La meilleure façon de faire barrage à Christel Nguesso, c’est se battre pour une vraie transition moralisatrice. Dans ce nouveau cadre, je ne vois pas comment un Nguesso à 50% ou à 117% congolais pourrait prétendre à la magistrature suprême ? Leurs casiers judiciaires sont tellement lourds qu’il ne serait même point besoin de recourir à des raccourcis xénophobes pour leur barrer la route. Y céder serait ouvrir une sombre page de notre histoire déjà si peu reluisante. Et même s’ils passent le cap judiciaire, combien de voix récolteront-ils dans une élection libre et transparente au bout d’une vraie transition ? En 1992 leur père avait récolté 17% au premier tour. On soupçonne que son vrai score en 2016 était de 8%. Aujourd’hui, après la violente crise que traverse le pays, si nous repartons aux urnes, aura-t-il 4% ? Que dire alors du fils qui hériterait du lourd héritage paternel ?

      Quand les règles socio-politiques sont appliquées avec rigueur, on n’a pas besoin de traficoter, il y a des gens qui s’auto excluent du processus. Battons-nous pour une république respectueuse de ses propres règles, à commencer par la constitution.

      1. BIEN DIT M. MALANDA, D’UN COTE EN PARLE DES ETATS UNIS D’AFRIQUE, DE L’AUTRE ON A LA HAINE DES ETRANGERS, LORSQUE MARINE LE PEN VEUT PRENDRE DES MESURES POUR SON PAYS ON CRI AU SCANDALE!!!!! QUE LE CONGOLAIS SE METTE AU TRAVAIL, ON ATTEND TROP DE LA FONCTION PUBLIC….IL Y A PLEINE DE DOMAINE NON EXPLOITE COMME L’AGRICULTURE……CONGOLAIS TIKA BIZALELI YA MABE LOUKA NDE SOLUTION NA BA PROBLEME YA MBOKA. A bon entendeur….

  4. Cher Pascal MALANDA,

    Je ne suis pas allergique aux étrangers ; mais s’agissant du fils zaïrois que SASSOU veut nous imposer, je suis désolé ; la pilule ne passera pas. Et je ne suis pas le seul à le penser et à le dire. Vous ne le savez peut-être pas Mr MALANDA; mais les enfants mi-RDcéens mi-Congolais de SASSOU ont investi et continuent certainement d’investir en RDC où ils ont de la famille. Si leur papa de président venait à quitter brutalement ou pas le pouvoir, ils irons jouir de ces biens mal acquis de l’autre côté du fleuve en nous narguant. C’est ce que vous voulez ? Alors pas question qu’en plus de cela, ils soient les successeurs de leur père. Si conflit il peut y avoir, il serait le résultat de cet entêtement à croire qu’après leur père ça sera eux. Vous l’accepteriez, c’est votre droit ; mais je ne pense pas que la majorité des congolais seraient d’accord avec vous. Et puis, le Congo n’est ni le Gabon, ni la RDC.

    Est-ce que Ange DIAWARA a fait apparaître une seul fois dans sa courte vie qu’il voulait être le président du Congo? Et même si cela aurait été le cas, aurait-il été le successeur de son papa ?
    Je suis d’accord avec vous qu’une élection en toute transparence ne laisserait aucune chance à la progéniture de SASSOU de gagner, compte tenu leurs casiers judiciaires très lourds ; mais jusqu’ici nous ne sommes pas encore parvenus à faire barrage et éradiquer leur machine à tricher. Et croyez-moi, lourd héritage ou pas, cette famille voudra aller jusqu’au bout. Avec tous les risques facilement imaginables. Bien à vous !

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