Nous voulons la PAIX au Congo-Brazzaville !

Mais qui a dit que le Congo-Brazzaville était en guerre ? 

Les rats affamés de l’opposition congolaise, surtout de la « diaspora », quittent le navire en quête de subsides au Congo-Brazzaville.

Attirés par les sirènes monétaires du pouvoir autocratique du Congo-Brazzaville, les opposants congolais en mal d’existence nous assènent maintenant à longueur de journée l’antienne de la PAIX au Congo-Brazzaville pour mieux justifier leur séjour dans notre pays, notre dictature.

Le Congo-Brazzaville n’est pas en guerre contre un pays voisin pour que toutes et tous nous rentrions pour le défendre. Ce sont les dirigeants du PCT (Parti congolais du travail) qui mènent une guerre fratricide contre le peuple congolais par leur gestion hasardeuse de notre pays, qui traverse une crise multiforme sans précédent. Tout s’effrite, tout se délite au fur et à mesure que le temps passe.

Les opposants congolais d’hier, ceux du Pool en particulier, les éternels traîtres, chantre de la PAIX aujourd’hui, doivent assumer leur allégeance au pouvoir de Brazzaville. Ils ont le droit de changer d’avis, car c’est aussi ça la démocratie qui garantit la pluralité d’opinions.

Mais, peut-on parler de paix au Congo-Brazzaville, un pays abonné aux scandales internationaux avec un peuple qui croupit dans la misère ? Le vol des deniers publics, la corruption au plus haut sommet de l’État, la gabegie, l’injustice sociale, la violation des droits humains, la dépravation des mœurs, la persécution des populations, l’embastillement des Hommes politiques pour délit d’opinion sont autant de mauvais maux qui gangrènent la société congolaise, et qui ne participent à l’établissement d’une véritable paix pour le vivre ensemble. En politique, il vaut mieux convaincre que contraindre.

Aucun démocrate congolais ne peut parler de paix au Congo-Brazzaville quand il y a des prisonniers politiques à l’instar du Général Jean-Marie Michel Mokoko, du ministre André Okombi Salissa et autres personnages. Les idées politiques de la restauration de la démocratie au Congo-Brazzaville qu’ils défendent sont les nôtres. Ainsi, toutes les démocrates et tous les démocrates congolais sont mentalement emprisonnés à travers nos prisonniers politiques par le régime tyrannique du Congo-Brazzaville. La violation constante et permanente des libertés fondamentales au Congo-Brazzaville fait de nous des esclaves dans notre pays.

Les opposants congolais responsables n’ont pas de milices paramilitaires tribales qui sèment la terreur et la désolation au Congo-Brazzaville. Aucun opposant congolais n’est entouré d’une centaine de « tontons macoutes congolais » lorsqu’il se déplace. Dans une démocratie, un Homme politique exerce le pouvoir qu’il reçoit par délégation du peuple. « La démocratie, c’est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple » dixit Abraham Lincoln.

Les digues de l’opposition congolaise se fissurent devant le tsunami financier du pouvoir. Mais, une chose est sure et certaine c’est que la dignité n’a pas de prix et ne s’achète pas. Comme le roseau, nous allons plier mais pas rompre, le peuple congolais a soif de liberté.

Au Congo-Brazzaville comme en Afrique, la corruption et l’individualisme des élites est le cancer qui métastase de génération en génération. Après les nègres de maisons, il y a maintenant des « plantons ou boys » de salon qui attendent toujours et toujours des satisfécits de leurs maîtres Blancs. Être invités à leur table bien garni est devenu leur priorité quand le peuple doit se contenter des miettes qui tombent par terre.

Aux opposants congolais d’hier, la démocratie n’est pas un buffet pour ne prendre que les mets qui vous intéressent. La politique est une œuvre collective. À chaque fois que vous dormirez dans vos lits douillets lors de vos séjours au Congo-Brazzaville, pensez à ceux qui croupissent dans les geôles insalubres. Chacun de nous a son agenda politique, mais l’histoire se souvient des traîtres, comme le cafard qui a beau se rouler dans de la farine est toujours reconnu par la poule.

Que ceux qui veulent aller à la mangeoire le fassent en leur âme et conscience en acceptant la compromission. Mais il faut arrêter de distraire le peuple congolais avec le mot PAIX dénué de tout sens et qui confine à la souffrance.

Ceux qui font la guerre au peuple congolais avec des armes létales sont ceux qui dirigent aujourd’hui le Congo-Brazzaville ; ce sont eux les fauteurs de trouble qui ont déclenché la guerre civile du 05 juin 1997 qui fit 400 00 morts inutiles, un crime contre l’humanité.

Même si la France vous offre le gîte et le couvert, n’oubliez pas qu’elle est en partie responsable de la situation qui se passe au Congo-Brazzaville, du fait de ses relations incestueuses avec le pouvoir de Brazzaville. S’en prendre à la Belgique et autres n’est qu’une diversion par saupoudrage pour ne pas désigner les vrais responsables de la chienlit dans notre pays. « Pour savoir qui vous gouverne réellement, cherchez qui vous n’avez pas le droit de critiquer » disait Voltaire.

« La paix, n’est pas l’absence de guerre, c’est une vertu, un état d’esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice » écrivait Baruch Spinoza.

OUI, nous voulons tous la PAIX au Congo-Brazzaville que nous avons en partage. Mais laquelle ?

Surtout pas celle des cimetières !

Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA 

2 thoughts on “Nous voulons la PAIX au Congo-Brazzaville !

  1. surtout qu apparament le systeme passerait aux elections aux suffrages indirecte pour l executif donc l election des membres du parlement deviendrai primordiale pour realiser son projet politique.si la majorite adopte ce systeme cela serait un devoir pour les congolais de tout faire pour que cela fonctionne et donc etre un exemple pour les autres nation africaines.

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