Monsieur Denis Sassou Nguesso, de dictateur à voleur

La boucle est bouclée et Paris lâche son préfet ! 

Le déshonneur précède la déchéance. 

C’est le Pablo Escobar des Présidents africains, le pétro-trafiquant qui conduit à la ruine le peuple congolais.

N’oublions jamais que comme monsieur Denis Sassou Nguesso, le tristement célèbre narco-trafiquant Pablo Escobar avait réussi à se faire élire suppléant à la Chambre des représentants de Colombie pour le parti libéral colombien. Il en fut chassé par ses collègues qui n’acceptaient pas de siéger à côté d’un narco-trafiquant. C’était couillu ! Mais les représailles furent sanglantes et désastreuses de la part de Pablo Escobar qui mit son pays à feu et à sang.

Au peuple congolais de suivre l’exemple des élus de la Chambre des représentants de Colombie afin de congédier monsieur Denis Sassou Nguesso qui est devenu une honte internationale et qui a perdu le sens des réalités du fait de sa mégalomanie. Après le fils, c’est au père d’être épinglé pour détournement de fonds publics. C’est congénital.

La bombe lâché par le journal français Libération dans son édition du 12 janvier 2023 sous le titre « PÉTROLE CONGOLAIS. LE PRÉSIDENT, L’INTERMÉDIAIRE ET LES MILLIONS ENVOLÉS » montre à suffisance le système mafieux du vol des deniers publics congolais et de la corruption qui gangrène notre pays empêchant de fait son développement.

C’est un secret de polichinelle qui vient d’être mis sur la place publique. À bien y regarder c’est un travail journalistique d’investigation qui est servi au peuple congolais afin d’éclairer sa lanterne sur la nature des gouvernants qu’il a.

Ces dirigeants congolais, surtout de la partie septentrionale du pays, sont devenus des milliardaires en dollar américain qui se vautrent dans la luxure. Ils ont bénéficié et mal utilisé le système de solidarité et de la méritocratie mis en place par leurs prédécesseurs qui garantissait à chaque Congolaise et à chaque Congolais un avenir meilleur.

Monsieur Denis Sassou Nguesso n’a jamais travaillé de sa vie et a toujours vécu aux crochets des finances de l’État congolais. Le tribalisme effréné de Marien Ngouabi a fait de lui un petit caïd de la politique congolaise. Comme Pablo Escobar, il a éliminé tous ses concurrents des autres cartels afin de trôner tout seul au sommet de la pyramide. C’était le début du malheur des Congolaises et des Congolais.

À considérer la presse française comme indépendante, nous dirons que cette saillie de Libération est un travail remarquable, mais qui vient un peu sur le tard. Tout ce qu’ils disent est connu de tout le monde, mais il faut reconnaitre que ce travail est nourri des détails, des faits, des comptes-rendus de procès-verbaux de la justice et de la douane françaises qu’ils nous fournissent.

Dans les faits, la limite entre la classe politique française et les médias est si ténue, que cette presse endosse à certains moments le rôle de propagandiste au service de la France au lieu d’exposer simplement les faits, et de permettre aux lecteurs et aux téléspectateurs de se faire leur propre opinion. À ce sujet, les cas de RFI (Radio France internationale), de TV5 Monde et de France 24 sont édifiants et nous rappellent l’ORTF (Office de radiodiffusion-télévision française).

Quand Paris n’obtient pas de ses valets locaux l’allégeance due, Paris se venge. Les leviers sont multiples et visent généralement à discréditer les dirigeants africains indociles ou à faire des coups d’états par personnes interposées. Il y va de l’instrumentalisation de la justice française avec les biens mal acquis (BMA) qui ne profitent qu’à la France, aux reportages médiatiques incendiaires comme celui du journal français Libération qui aurait peut-être reçu le feu vert de l’Elysée afin de s’attaquer à un fidèle serviteur de la Françafrique devenu encombrant.

Bien qu’en apparence pays démocratique, la France a une structure politique et administrative verticale, autocratique, avec à sa tête un monarque républicain qui décide de tout et de rien. C’est un habillage un peu soft de la dictature de monsieur Denis Sassou Nguesso. Les esprits grincheux parleront du rôle des contre-pouvoirs dont la justice. Dont acte. Mais alors, comment comprendre l’exfiltration en pleine nuit de la prison de la Santé à Paris du général Jean François Ndenguet écroué pour des crimes contre l’humanité dans l’affaire des 353 disparus du Beach, sur instruction de feu le Président Jacques Chirac avec un magistrat tiré du lit et statuant en pyjama ? C’est rocambolesque, ubuesque, mais c’est aussi ça la France qui dénie les droits de l’Homme.

La dernière entrevue sans fanfare ni tambour du 22 décembre 2022 et dont rien n’a filtré entre monsieur Emmanuel Macron et monsieur Denis Sassou Nguesso n’a apparemment pas été du goût de tout le monde. La vengeance est un plat qui se mange froid, et il est temps de faire rendre gorge à monsieur Denis Sassou Nguesso dont le statut d’homme de main à interlocuteur commence à indisposer en haut lieu à l’Élysée. L’on ne s’affranchit jamais de son maître dans la Françafrique. Certains de ceux qui ont essayé de le faire l’ont chèrement payés de leur vie.

Les récents vols d’armes à Okoyo et l’explosion du dépôt d’armes à Impfondo mettent à mal les tenants du système sécuritaire congolais. Il ne faut pas oublier non plus la disparition au port autonome de Pointe-Noire de la cargaison d’armes imputée à monsieur Jean Dominique Okemba en 2020. La coalition des forces armées républicaines pour le départ du pouvoir de monsieur Denis Sassou Nguesso est en marche. La prochaine étape est la prise du camp d’entrainement de sa garde prétorienne de Tsambitso (Cuvette) où l’essentiel des armes de l’armée congolaise est stocké.

En temps d’oppression, la résistance est la seule force légitime que le peuple se doit d’opposer à la dictature. Les armes sont en train d’être distribuées aux patriotes congolais. À cet effet, la parade trouvée par le gouvernement congolais est le contrôle des citoyennes congolaises et des citoyens congolais par une restriction de la liberté de circulation la nuit à partir de 21 heures en totale contradiction avec la Constitution congolaise issue du référendum du 25 octobre 2015 qui stipule dans son article 22 : « Tout citoyen a le droit de circuler librement sur l’ensemble du territoire congolais. Il a le droit de sortir librement du territoire national et d’y revenir sauf si cette liberté fait l’objet de restriction par voie judiciaire ou administrative ».

Au bout de 39 années cumulées de pouvoir, de multiples recensements et d’élections en tout genre, dans un pays qui fonctionne normalement chaque Congolaise et chaque Congolais devrait avoir une carte nationale d’identité afin d’exercer le droit de vote ou de faire des formalités administratives.

Monsieur Denis Sassou Nguesso a peur d’un coup d’état, d’où le confinement forcé de la population congolaise à partir de 21 heures.

Tout ce que vous avez eu par la force, une force plus grande vous l’arrachera. Monsieur Denis Sassou Nguesso est un homme ordinaire avec des pouvoirs démesurés et disproportionnés.

Après avoir spolié le peuple congolais, il est temps pour monsieur Denis Sassou Nguesso et son clan de partir. L’enquête de Libération sur les circuits financiers pour le vol des deniers publics générés par le pétrole est expliquée à toutes les Congolaises et à tous les Congolais qui doivent maintenant prendre leur responsabilité devant l’histoire qui s’écrit sous leurs yeux.

Il revient au gouvernement congolais d’apporter un démenti aux propos de Libération, mais cette tâche s’avère quasiment impossible tant les faits sont patents et accablants.

La digue se fissure et le fruit est mûr. Il existe plusieurs voies et une seule vérité qu’est la libération du peuple congolais des jougs de cette dictature qui l’assaille.

Rompre la digue ou secouer l’arbre telle est l’équation !

C’est Étienne de La Boétie qui écrivait : « Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux ».

Le Congo-Brazzaville mérite mieux que le déferlement de boue.

Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA  

 

1 thought on “Monsieur Denis Sassou Nguesso, de dictateur à voleur

  1. QU’EST-CE QU’IL A LAISSÉ, LE VIEUX MIAKASSISSA, POUR QUE SON FILS CONTINUE DE NOUS SERVIR MATIN, MIDI ET SOIR DE L’IDIOT sassou?

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