Quand le business de l’environnement éclate au grand jour avec la Ministre Congolaise de l’environnement !

On le sait depuis longtemps, en Afrique essentiellement mais pas que, la problématique de l’environnement a coïncidé avec un opportunisme financier, au niveau des associations, mais aussi auprès de certains pouvoirs publics. Sans d’ailleurs que ce dernier ne soit détachable d’un intérêt particulier pour les responsables desdits pouvoirs publics. La ministre Congolaise de l’environnement, participant à la Cop 27 en Égypte, au travers des arguments invoqués, l’illustre superbement.

« L’atténuation et le développement » sont inséparables, « nous sommes de bons élèves de l’atténuation » martèle t-elle (Interview, Invité Afrique, RFI, 15 novembre 2022) et, puisque selon elle, le Congo et l’Afrique ont réussi l’atténuation, »il nous faut des financements », les financements internationaux maintes fois promis mais en vain, qui  ne permettent pas ou bloquent ainsi le développement de l’Afrique ! Ce qui justifie son ras-le-bol et son départ précipité de la Conférence avant la clôture.Qui, ou quel organisme étranger ou international, la ministre Congolaise pouvait-elle réussir à convaincre avec des thèses aussi creuses, boiteuses et incongrues ! Car, s’il est vrai et indiscutable que les enjeux de l’environnement sont essentiellement la résultante des théories et d’une industrialisation irrationnelles et sauvages initiées au 18ème siècle et dont les grandes puissances sont les plus grands bénéficiaires et responsables, le fameux « sous-développement » de l’Afrique et donc le développement espéré n’a absolument rien à voir avec l’atténuation réussie qu’elle martèle, et qui justifie l’opposabilité aux puissances occidentales. L’atténuation qu’elle invoque n’est simplement que le corrolaire, et depuis belle lurette, autant de son histoire dramatique et de l’inaptitude des pays africains, à initier leur industrialisation. Attribuer les 4% seulement d’émission de carbone par l’Afrique à l’effort ou l’exploit de ce continent relève dès lors d’une honteuse effronterie et d’une visible escroquerie qui n’a pas échappé aux représentants et dirigeants des grandes puissances, et qui explique dans un sens, quelque part une certaine indifférence

Surtout quand on sait que, principalement pour les pays qui logent et longent le bassin du Congo, deuxième poumon du monde, cette revendication des financements a souvent pris la forme d’un vrai chantage que ne dément pas l’hilare épisode il y a quelques années de la « découverte des sans-précédents gisements de pétrole sous les tourbières du Nord Congo », annoncée tambours battants ! L’on se rappellera qu’alors, les autorités congolaises, cisaillées par la crise financière, exigeaient subtilement des grandes puissances un apport financier substantiel pour ne pas avoir à exploiter lesdits gisements ! La découverte, tout compte fait, s’avèrera une triste et burlesque mise en scène montée de toutes pièces (cf. notamment « Congo-Brazzaville, du pétrole qui sent la tourbe », lesechos.fr, 4 mars 2020)

Comme si cela ne suffisait pas, la ministre congolaise persiste dans l’affabulation en affirmant que l’ « on a commencé déjà, dans le cadre d’une décentralisation, d’une déconcentration, à développer les collectivités locales » !

Elle seule sait et peut démontrer l’existence d’un début de décentralisation au Congo où toutes les autorités locales sont nommées par le pouvoir central ! Tout observateur, y compris le plus mauvais, sait que le critère élémentaire et de base de la décentralisation est l’élection des maires qui, SONT NOMMÉS depuis le retour criminel de Sassou-Nguesso au pouvoir en octobre 1997.
 
Soyons clairs, à l’image de la Chine qui a longtemps fermé les oreilles sur la problématique de l’environnement et des changements climatiques avant d’assouplir sa position au Sommet de Paris de l’automne 2015 sur la Cop 21, si l’Afrique ou les pays du Bassin du Congo avaient les moyens de l’industrialisation et du développement, ils opposeraient une vraie et sérieuse résistance aux pays puissants qui, par ricochet, seraient plus à l’écoute et conséquents sur les promesses qu’ils font depuis le ‘Sommet de la Terre’ de Rio de juin 1992.
 
Les paroles de la ministre congolaise ici se résument et rejoignent ainsi, simplement, l’éternelle réthorique de la communication, de la revendication et du…business de l’environnement.

Félix Bankounda-Mpélé

10 thoughts on “Quand le business de l’environnement éclate au grand jour avec la Ministre Congolaise de l’environnement !

  1. arlette soudan-nonault, : «Pour aller vers une transition avec des énergies propres, il nous faut des financements»
    ZOBA !
    SEULEMENT LA BOUCHE!
    MAYELE I KELE VÉ.

  2. mme soudan arlette vous avez honorez le congo brazzaville suite a votre passage sur rfi. merci mme. du tres bon francais.le congo daujourdhui cest le lari lingala munukutuba.merci mme. vivement que vous soyez ministre de lenseignement primaire et secondaire pour enseigner le francais a ces nouveau idiots qui ne parlent que lari lingala munukutuba.et letat congolais ne se gene meme pas de cela.

    question au pool

    le depute bahamboula a ete assassine dans le pool. pourquoi n ya t il eu aucune emotion de votre part? qui donc la assassine? est ce vous? selon echos de brazza ces assassins etaient encagoules.le pool porte t il des cagoules?

    GRANDS MAUDITS QUE VOUS ETES.IL FAUT RETROUVER LES ASSASSINS DU DEPUTE BAHAMBOULA

  3. suite affaire depute bahamboula est il mort ou vivant? en tout etat de cause le pool est une region de vauriens

    Répondant à des questions sur l’insécurité grandissante dans les grandes localités du pays, notamment le phénomène « bébés noirs », les braquages de « mère Alice », sur la nationale n°1 ainsi que l’agression du député Prince Bahamboula à Brazzaville, le ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, Raymond Zéphirin Mboulou, se veut rassurant. Selon lui, plus de 621 jeunes délinquants croupissent à ce jour dans les geôles, attendant leur jugement. Quant au braquage de mère Alice, il a indiqué que des présumés auteurs dont deux policiers se trouvent actuellement aux mains de la justice. Au niveau du commandement des forces de police, des sanctions administratives ont été prises, a-t-il assuré. Il a, par ailleurs, déploré l’agression du député Prince Bahamboula dont les enquêtes seraient en cours.

    QUI A TUE LE DEPUTE BAHAMBOULA ET COLLEZ LA PAIX A MME ARLETTE SOUDAN NONAULT ELLE VOUS DEPASSE DE TRES LOIN EN MATIERE DEXPRESSION FRANCAISE

  4. Ce régime est infréquentable.
    Les propos de Mme Soudan auraient un sens si les moyens de ce pays n’étaient pas détournés au service de cette oligarchie que fait croupir dans la misère des millions de congolais.
    1- le pétrole est exploité: les congolaient n’envoient pas vraiment la couleur.
    2-le bois est surexploité, sans réelle politique de reboisement. Sur ce point precis, donner de l’argent à ceux qui surexplotent ne servira a rien.
    Ne serais ce qu’interdire l’exportation du bois pour:
    – creer de l’emploi local
    – diminuer le bilan carbone
    – créer une véritable industrie
    C’est une simple mesure politique, que le Gabon a mis en place, mais au congo, rien.
    Là aussi vous avez besoin des autres pour vous aider?
    Ils en sont incapables, et donner de l’argent a des incapables, c’est donner du mais au cochon, et au congo c’est pire, on est 500ans en arrière où ceux qui vendaient leur frères étaient bien des locaux.
    A la limite, tant que personne ne leur fait peur, ils vont continuer.
    Bref,

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