Quand l’éternel conspirateur contre le Congo et les congolais, Sassou Nguesso, s’en prend et liquide les bijoux des familles !

Égal à lui-même, on ne le dira jamais assez, Sassou Nguesso, sans scrupules, champion d’Afrique, toutes saisons confondues, de l’incompétence politique, de la kleptocratie et de la violence politique, celui-là même qui en presque quarante ans d’exercice du pouvoir n’aura pas réussi à assurer à ses compatriotes les simples besoins animaux (eau, nourriture, habitat) et l’électricité, dans un environnement qui a pourtant toutes les ressources pour cela, a subitement eu le génie d’une nouvelle astuce : principalement la concession de 12 000 hectares de terres arables à l’État Rwandais, assortie de plusieurs autres mesures dont le transfèrement de plusieurs compétences habituelles de l’État et des collectivités locales. C’est par le biais d’un « ACCORD CADRE DE PARTENARIAT ÉCONOMIQUE, DE LA PROMOTION ET DE LA PROTECTION DES INVESTISSEMENTS ENTRE LA RÉPUBLIQUE DU CONGO ET LA RÉPUBLIQUE DU RWANDA », du 12 avril 2022, qu’il a réalisé son exploit.

Cela, au mépris des textes en vigueur et sans consultation des organes constitués, dont l’approbation lui est pourtant d’avance acquise, contexte autocratique oblige.

Pourquoi et comment en est-il arrivé à ce nouveau forfait, à cette humiliation supplémentaire, à cette indignité, à cette nouvelle conspiration contre son pays, à ce défi extrême à l’endroit des Congolais, déjà dépouillés du minimum vital au profit de la famille du kleptocrate et d’autres de ses proches !

Les raisons coulent de source :

 

A plate couture il avait été viré, par les urnes et dès le premier tour, par les Congolais en 1992, lors de la première et unique élection présidentielle disputée à ce jour, depuis l’indépendance en 1960. Motifs de cette sévérité, de cette furie des Congolais pour celui qui était au pouvoir depuis treize ans, et qui s’en était emparé par la force et à la suite d’une série d’assassinats de personnalités politiques et civiles : incompétence politique caractérisée, kleptocratie, phobie du droit, de l’État et de la république mais, surtout, carence aigüe en humanité. Parmi les victimes de cette inhumanité, rien que dans le contexte de la prise du pouvoir en 1977, dénombrées en dizaines, un ex-président de la République, un Président de la République en exercice, un Cardinal et plusieurs officiers de l’armée 

À bons frais il s’en était sorti, pouvait-on objectivement conclure, avec un palmarès aussi lourd et toxique, et grâce à l’implication de l’église incitant au pardon. Ce ne furent cependant pas la lecture et la leçon qu’en fera le principal intéressé, Sassou Nguesso qui, complexé, égocentrique, fragile et frustré, inapte à l’introspection, absolument dépourvu du sens démocratique de la vie politique, y verra plutôt, viscéralement, un rejet.

Celui qui, avant de quitter le pouvoir, laissera l’État dans un état de ruine absolue, avec une ardoise économique qui faisait de ce pays, de quelques trois millions d’habitants à peu-près, l’un des plus endettés au monde par tête d’habitants, ne se contentera pas que de cela. Il ne s’empêchera pas non plus d’hypothéquer la principale ressource du pays, le pétrole, pour cinq ans, c’est-à-dire la durée formelle du mandat de son successeur. Comme si cela n’était pas suffisant, il nourrira, fourbira désormais une haine, une vengeance, une conspiration sans nom à l’endroit du Congo et des Congolais qui avaient osé le débarquer du pouvoir en 1992.

C’est principalement au début de l’été 1997, à quelques mois de la présidentielle dont il était convaincu, et à juste titre, qu’elle ne serait pour lui qu’un remake de celle de 1992, qu’il initiera et lancera cette fois-ci une offensive militaire foudroyante. Après avoir, auparavant, tenté en vain de renverser, en octobre 1992 puis en juillet 1993, le nouveau régime qui l’a remplacé le 31 août 1992. En vain, une fois de plus, et pendant cinq mois, de juin à octobre 1997.

 

Finalement, il se résoudra à radicaliser son obsession de reconquête du pouvoir, avec le soutien de l’ancienne puissance coloniale, par le recours aux forces armées étrangères, les plus féroces de la sous-région. Résultat de l’entreprise criminelle, une hécatombe matérielle et humaine, généralement évaluée, y compris par lui-même, à dix mille morts. La consolidation de celle-ci, à partir de décembre 1998 et les années suivantes, jusqu’avant son auto-validation en 2002, consacrera de centaines de milliers de morts selon différentes organisations humaines, dont les fameux « 350 disparus du Beach » ne sont qu’un épisode parmi tant d’autres, parce que répertoriés par le HCR qui en avait la charge.

Ainsi, en dehors du droit et de la démocratie et avec les forces étrangères il avait reconquit le pouvoir, sous les mêmes paramètres il l’exerce, le gère et s’y maintient. Avec, cerise sur le gâteau, le pillage industrialisé et indécent du pays.

 

Telle est la trame qui permet de comprendre le dernier caprice, la partie de plaisir, le dernier pied de nez, la dernière conspiration de Sassou Nguesso et sa cohorte de malfaiteurs à l’endroit des Congolais : la concession de 12 000 ha des terres congolaises, et autres mesures assorties, par le biais de L’ACCORD CADRE DE COOPÉRATION ENTRE LE CONGO ET LE RWANDA, du 12 avril 2022. Une trame qui est permanente, qui s’est aiguisée depuis son retour criminel au pouvoir par la guerre en octobre 1997, qui n’est pas sans lien avec le traumatisme par lui vécu dans la sanction électorale de 1992, et qui justifie depuis lors sa haine, sa soif de vengeance et d’humiliation des Congolais, sa conspiration permanente contre le Congo. Une trame dans laquelle le droit n’est évidemment que de façade. C’est le fil de cette interview…

8 thoughts on “Quand l’éternel conspirateur contre le Congo et les congolais, Sassou Nguesso, s’en prend et liquide les bijoux des familles !

  1. LE VRAI CONSPIRATEUR EST CELUI QUI A POSTÉ CET ARTICLE.
    100% DIVERSION.
    NOUS SAVONS QUE SES DEUX IDIOTS AGISSENT À LA DEMANDE DE LEURS MAÎTRES. POURQUOI CONTINUER DE TRAITER LEURS IDIOTIES SOUS’CET’ANGLE?
    NOTRE PRISE DE CONSCIENCE EST TELLE QUE NOUS FAISONS CONFIANCE AU TEMPS.

  2. IL FAUT LUI DIRE QUE LA TERRE EST RONDE. IL RISQU DE REVENIR AU POINT DE DÉPART.
    IL EST FATIGUÉ DE MONTRER LA MER À poaty pangou robert?

  3. Je me suis parfois demandé si les lalis ou les balaris ne sont pas en réalité des cousins proches des tutis rwandais. Tout dans le comportement des laris rappelle à s’y méprendre ces populations nilotiques qui ont des moeurses sociales pour le moins énigmatiques.

  4. Monsieur Loubayi,
    DEPUIS COMBIEN DE TEMPS VOUS VOUS POSEZ CETTE QUESTION.
    SI VOUS N’AVEZ TOUJOURS PAS DE CERTITUDE, CELA VEUT DIRE QUE LES PEUPLES TUTSI ET LARI N’ONT DE COMMUN QUE LEUR HUMANITÉ ET UN PEU LEUR LANGUE. LES COMPORTEMENTS NE SONT PAS LES MÊMES DANS SES DEUX PEUPLES.
    LE LARI EST VOYAGEUR D’OÙ LE NOM D’AGIP RECHERCHE. MAIS IL NE SE DÉPLACE PACE AVEC L’INTENTION D’EXTERMINER LES AUTRES OU DE LES SOUMETTRE. DANS CE PETIT EXEMPLE, LE TUTSI SERAIT PLUTÔT COMPARABLE AU MBOCHI. CE DERNIER, DANS LEUR MAJORITÉ, S’EST ASSOCIÉ AUX BLANCS MAL ÉDUQUÉS POUR TENTER DE NIER L’EXISTENCE DES KONGO.
    DANS TOUS LES PEUPLES DU MONDE, CETTE MAUVAISE FOI EXISTE. IL FAUT ACCEPTER QUE LA RÉPARTITION OPÉRÉE PAR LES BLANCS MAL ÉDUQUÉS A FAIT QUE LE LARI EST MAJORITAIRE AU KONGO. DONC LA PROBABILITÉ DE TROUVER DES TRAÎTRES EST SUPÉRIEURE DANS LES AUTRES CONTRÉES.
    CELA DIT, S’EN PRENDRE AUX LARIS, PEUPLES QUI N’A JAMAIS MENACÉ LA COHÉSION SOCIALE DANS CE PAYS RELÈVE D’UNE IDIOTIE DONT FAIT PREUVE L’IDIOT sassou.
    LE LARI N’A JAMAIS IMAGINÉ UN PLAN mouebara. LE MBOCHI L’A FAIT ET DANS LA LOGIQUE DE  » we will finish the job »
    LA PRISE DE CONSCIENCE DES KONGO EST TELLE QUE, NOUS ALLONS PAR TOUS LES MOYENS, METTRE À MAL CE PLAN MACABRE.
    LA PREUVE, OKOMBI ET MOKOKO AVAIENT FINI PAR COMPRENDRE L’INHUMANITÉ DE CETTE IDIOTIE.

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