Drôles de dame
Destinée Doukaga et Arlette Soudan Nonault ont un point commun : elles adorent la lumière, la petite querelle comme dans la cour d’école ainsi que l’opposition frontale. Destinée Doukaga et Arlette Soudan Nonault remuent ciel et terre pour faire parler d’elles et provoquent des clashs pour faire le buzz et multiplient les craches en vue d’être sur le devant de la scène médiatique.
Destinée Doukaga et Arlette Soudan Nonault cherchent à saturer l’espace médiatique plutôt qu’à s’atteler à leur tâche ministérielle. Le bilan est négatif sur ce plan. Les deux dames ont le verbe haut. Ce sont des langues de vipère. Elles ne manquent pas une occasion pour s’attirer les projecteurs de l’actualité. Le Colonel Obami Itou et Rosalie Matondo ont encore en écho et en mémoire les éclats de voix de leur frottement homérique avec Destinée Doukaga pour le directeur adjoint de la Police et Arlette Soudan Nonault pour le Ministre des Eaux et Forêts.
Occasion en or
Le remaniement ministériel et la passation de service qui s’en est suivi a été une aubaine pour Destinée Doukaga et Arlette Soudan Nonault de croiser le fer. Ce qui devrait être en principe une simple formalité administrative comme on en rencontre sous d’autres cieux a été au Congo-Brazzaville avec Destinée Doukaga et Arlette Soudan Nonault un véritable inventaire des déviances qui apparait au grand jour savamment orchestré et entretenu par le khalife d’Oyo, Denis Sassou Nguesso. La cérémonie a été transformée en foire d’empoigne. Voilà, à l’heure de la mondialisation, de la crise sanitaire relative au coronavirus, de la crise économique et des enjeux de l’environnement, à quoi se réduit le débat politique au Congo-Brazzaville, pays miné par le chômage, la pauvreté, la misère, la dette, les arriérées de pensions, de bourses et de salaire, la corruption, les inégalités sociales … Les nerfs du nouveau Premier Ministre Anatole Collinet Makosso sont soumis à rude épreuve. Le Premier Ministre a du pain sur la planche. La planche de Destinée Doukaga est soigneusement savonnée par Arlette Soudan Nonault qui lui a ôté le pain de la bouche. Le protégé D’Antoinette Sassou devra trancher entre les deux dames qui se crêpent le chignon au sujet du budget et du matériel roulant du département ministériel du tourisme et des loisirs, naguère occupé par Soudan Nonault et aujourd’hui dirigé par Destinée Doukaga. Arlette Soudan Nonault aurait tout emporté : du budget du ministère jusqu’aux ampoules sans bien sûr oublier les voitures 4X4, selon les rites et pratiques de l’administration Sassou.
« Touche pas à mon argent »
Le sang de Destinée Doukaga n’a fait qu’un tour. La députée de Nianga a adressé une lettre d’une plume trempée dans de l’acide sulfurique au nouveau Premier Ministre Anatole Collinet Makosso afin de récupérer le matériel roulant et le budget du ministère du tourisme domicilié par Arlette Soudan Nonault à la Banque postale en lieu et place du Trésor public conformément aux recommandations du FMI. Destinée Doukaga n’en démord pas. Elle veut être en possession de « son argent » , selon les règles de la Comptabilité Publique made in Sassou. Arlette Soudan Nonault, « Mbochi » , originaire d’Oyo comme Denis Sassou Nguesso dont le frère cadet Jean pierre Nonault a été promu directeur des institutions au Ministère des Finances et du Budget de Roger Rigobert Andeli, n’entend pas lâcher le morceau. Arlette Soudan Nonault ne comprend pas pourquoi la fille du Niari lui cherche les poux sur la tête. Jean Dominique Okemba l’a dit : « On a tué les Bakongos dans le Pool, le ciel n’est pas tombé ». Et, pour quelques millions de francs CFA et quelques voitures… Arlette Soudan Nonault n’accepte pas le procès en sorcellerie dont elle est victime. Il n’y a pas une affaire Soudan Nonault. Circulez ! L’administration Sassou a fait tomber les barrières qui existent entre les biens publics et les biens privés. Le patrimoine de l’Etat est confondu avec le patrimoine privé. Il n’y a plus de frontière entre le public et le privé. Arlette Soudan Nonault ne réalise toujours pas qu’elle a pillé les biens publics. L’épouse de François Soudan de « Jeune Afrique » a perdu tout discernement. Les populations du Congo-Brazzaville, habituées aux us et coutumes de l’administration Sassou, ne donnent pas cher la tête de Doukaga et ne parient pas un copek sur les chances de Destinée Doukaga de gagner cette bataille, qui n’est en réalité que la poursuite de la guéguerre intestine qui oppose le clan de Chrystel Sassou à celui de Pierre Ngolo, président du Sénat.
Anatole Collinet Makosso usera-t-il de sa proximité avec Denis et Antoinette Sassou Nguesso pour ramener Arlette Soudan Nonault à la raison ? Parviendra-t-il à réconcilier les deux dames qui se jettent la vaisselle à la figure et rétablir la cohésion et la sérénité au sein du gouvernement écartelé entre plusieurs chapelles. L’autorité du Premier Ministre Anatole Collinet Makosso en dépend.
Benjamin BILOMBOT BITADYS
You may also like
-
Le CHU de Brazzaville poursuit sa chute
-
La discrimination de l’état congolais dans le traitement de la dette intérieure
-
Le pari de la réussite doit vous obséder !
-
Le déficit de courage devenu un modèle de gouvernance au Congo-Brazzaville
-
Grave accident de la circulation à Brazzaville (âmes sensibles s’abstenir)
MERCI BILOMBO
NOUS CONNAISSONS MAINTENANT LES TÊTES DES CONGOLAIS QUI SONT LE SYMBOLE DE L’IDIOTIE CONGOLAISE. JE COMPTE TROIS EX- COPAINS DANS CETTE MERDE.
JE RECONNAIS AU CENTRE, LE PLUS IDIOT D’ENTRE EUX. L’ESCLAVE DES BLANCS MAL ÉDUQUÉS.
L’IDIOT sassou, ADORÉ DES BLANCS MAL ÉDUQUÉS CAR IL A UN Q.I. ÉQUIVALENT À ÇELUI D’UN DIABLE.
QUE SES IDIOTS CONTINUENT DE CRIER » VIVE LA FRANCE DE MERDE ! » . PROTÉGÉ-NOUS DE SES CONGOLAIS CONSCIENTS !
a suivre…
Nyamsi Franklin, Prof agrégé de Philosophie écrit » il ne faut pas craindre la haine des ignorants. Il faut l’éviter. Mais Il faut redouter la lâcheté des sachants. Quand ceux qui savent se taisent, le monde s’effondre « .
POURQUOI SASSOU ELARGIT-IL LA PRISON A CIEL OUVERT DE BRAZZAVILLE AUX DIPLOMATES ETRANGERS?
Par Félix Bankounda Mpélé, juriste, diplômé Sciences Po, constitutionaliste congolais
Mon cher Isidore
Le Congo Brazzaville n’est pas qu’une prison à ciel ouvert réservée aux congolais mais également ou désormais aux agents diplomatiques et d’organisations internationales accrédités dans ce pays. En effet, par une note numéro 3480, pour le moins insolite du MAEFCE, du 9 juin dernier, le département congolais signe un rappel à L’ORDRE, des MDC et OI accréditées au Congo.
Il leur est expressément reproché de se rendre « dans les différents départements de la République du Congo » et au-delà de 15 km, sans « l’autorisation préalable » dudit ministère.
Sans doute qu’en raison de la protection particulière dont doît bénéficier ces acteurs du droit international positif, l’on peut essayer de comprendre la préoccupation du ministère congolais.
Toutefois, aussi bien juridiquement que politiquement,, cette note interpelle.
JURIDIQUEMENT d’abord, parce que le rappel est fondé sur un ACTE RÉGLEMENTAIRE D’EXCEPTION, l’ordonnance 14/77 du 30 mai 1977, dont le contexte politico-juridique, ancré dans la mémoire collective des Congolais, est celui consécutif à l’assassinat du président Marien Ngouabi.
Le régime politique en vigueur alors était clairement et formellement celui de la confusion des pouvoirs, dans lequel, outre que l’assemblée nationale et tous les contrepoids institutionnels et formels avaient été dissous, la junte militaire établie se targuait impérativement de « déféndre les acquis de la révolution en danger ».
Ce qui justifie d’ailleurs que le régime relevait juridiquement d’une ORDONNANCE, c’est-à-dire d’une décision du gouvernement dans le domaine de la loi (l’assemblée), mais aussi que, par essence, la validité de ladite décision était limitée dans le temps.
De façon tout à fait logique, la disparition des conditions qui avaient justifié l’édiction de L’ORDRE entraînait l’obsolescence ou rendait caduque l’ordonnance, sauf à faire valider par la suite celle-ci par l’assemblée, faisant ainsi passer celle-ci de ses nature et valeur règlementaires à un acte législatif (loi), bien plus imposante dans sa portée.
Ainsi, par le recours à cette ordonnance objectivement tombée en désuétude, le ministère congolais réhabilite ou ressuscite implicitement L’ÉTAT D’EXCEPTION que constituait le Congo du lendemain quasi immédiat de mars 1977.
Non moins extraordinaire sera l’interprétation ou la compatibilité de ce rappel ou de cette restriction, en temps normal, avec le PRINCIPE DE LA RÉCIPROCITÉ qui est la pierre angulaire des relations internationales et de la diplomatie.
Mais, plus vraisemblablement et POLITIQUEMENT, enfin, sans l’avouer, cet acte révèle la fébrilité qui habite ou hante le pouvoir de Brazzaville, déjà paranoïaque en raison des conditions de son avènement mais aussi de son fonctionnement ou de son exercice.
Car le recours frénétique à la législation d’exception, de façon ouverte ou implicite (comme en l’occurrence) est l’une des caractéristiques des régimes politiques fragiles, dépourvus de légitimité.
POURQUOI SASSOU ELARGIT-IL LA PRISON A CIEL OUVERT DE BRAZZAVILLE AUX DIPLOMATES ETRANGERS? https://www.youtube.com/watch?v=xCORzjLMVQw