Pour un dialogue de la désunion, Me Martin MBERI, ta responsabilité est pleine et engagée

Faut-il le rappeler que depuis la mise en exécution de tous ses coups tordus SASSOU, le fourbe,  manie la rhétorique victimaire, ouvertement sanguinaire et sectaire, mettant en cause une oligarchie militaro-affairistes dont il s’attribue lui-même le bon rôle,  celui de tirer  les ficelles. Beaucoup de personnes ont été, par cette méthode  qui date d’une cinquantaine d’année,  des bras armés du système. Depuis 1977  le Congo-Brazzaville vit aux rythmes des violences et pillages qui sont  devenues la marque de fabrique du pouvoir de SASSOU. Ces dérapages et l’insécurité ambiante favorisée par une coercition de son pouvoir ne sont que les actes volontaires voulus par un homme qui a peur de la démocratie.

Le système sécuritaire remis sur les rails conformément aux nouvelles bases claniques, des forces occultes sont venus rallumer le feu un peu partout au risque de remettre le Congo à feu et à sang comme aux premières années de la jeune nation congolaise.

Sassou le visage encagoulé de noir, discours de haine et de division en fond sonore incite toujours une oligarchie embourgeoisée à jouer les premiers rôles et pour beaucoup de monde, c’est bien le problème. NGOUABI est mort assassiné,  ce sont les autres innocents éloignés des intrigues savamment orchestrés par SASSOU qui ont péri. Inutile de revenir sur l’histoire sombre qu’a connue notre pays.  Seulement, il me semble utile de se remémorer  que nous vivons dans un même système pernicieux fonctionnant en pyramide dont SASSOU occupe le haut de la pyramide.

Donc, le dialogue qui excite tant de monde ne sera pas un dialogue ouvert ni encore constructif. Le dialogue comme unique voie pour un règlement souple de la crise fait l’unanimité tant chez le pouvoir que du côté de l’opposition. C’est ce qui ressort du moins des déclarations publiques des uns et des autres depuis quelques semaines.

Mais force est de constater que le projet a pris des allures d’Arlésienne : on en parle, mais on ne le voit pas. On multiplie les appels et les professions de foi, mais aucune action concrète n’est entreprise pour permettre l’amorce de discussions autour d’une feuille de route ou d’un plan de sortie de crise accepté par tous.

Il est indécent et déloyal au pire antipatriotique de ne pas exiger la libération de MOKOKO et OKOMBI comme première exigence et ensuite remettre la question de la révision du fichier  électoral comme deuxième exigence avant d’accepter de s’asseoir pour débattre de l’avenir du pays.

Depuis, point de pas concret. SASSOU par l’intermédiaire,  de son chien de chasse, MBERI Martin  n’a certes pas fixé d’échéance, encore moins de date limite. Organiser un processus de concertation « dans les meilleurs délais » est un engagement bien trop vague pour crier dès à présent à l’échec ou à la promesse non tenue. À plus forte raison quand on se rappelle qu’un appel similaire avait été lancé a plus de quatre fois avec la même solennité sans que les choses ne bougent après toutes ses concertations. On y a vu plus de la manipulation et les valises changées de mains pour ensuite retomber sur le statut quo actuel.

L’idée est partagée, même par une partie de la rue et des responsables des  partis et associations, société civile, mais elle tarde à se cristalliser à cause principalement d’un double problème de confiance entre le pouvoir et la classe politique d’abord, et entre les composantes de cette dernière ensuite.

Il est clairement indiqué que le dialogue politique inclusif  ne sera point une conférence nationale souveraine bis, comme celle qu’a connu le pays en 1991. Elle ne sera pas non plus, une porte ouverte à la mise en brande de la vendetta des institutions actuelles ou encore de leur remplacement ipso facto par un régime de transition décidé unilatéralement. Le dialogue devra s’inscrire dans le strict respect de la Constitution voulue et votée par  le peuple. Cette concertation doit être un atelier d’incubation d’idées nouvelles pour sortir le pays de l’obscurité aveuglante dont il plongé  depuis le retour sanglant des forces du mal.

Mr MBERI qui joue les conciliateurs zélés auprès de ses frères siamois de l’UPADS de TSATY MABIALA  assumera tôt ou tard son incrédulité proche de l’intolérance. En jouant à l’autruche devant  le verrouillage d’avance des thématiques qui doivent être débattus. En allant chercher le soutien de l’UPADS (déjà acquise) pour valider  la non inscription des thèmes majeurs (libération des prisonniers  et la révision du fichier électoral) n’est rien d’autre que le signe du renforcement du tour de vis supplémentaire qui accrédite  le doute sur la sincérité de son maître SASSOU.  Mr MBERI arrive avec le quota des participants presque scellé. En effet, c’est lui qui les désignera au dit dialogue, lequel sera circonscrit sinon en excluant les plus virulent d’entre nous. Ou encore sera soumis aux exigences administratives rendues plus coercitives pour la circonstance.

En définitive,  Mr MBERI débarque avec une feuille de route ou  l’on n’analyse pas les causes réelles de la crise multidimensionnelle à laquelle notre pays est confronté. Cette crise est l’aboutissement d’un long processus de situation impliquant la mal gouvernance, de choix et de pratiques politiques opportunistes et anti populaires aux conséquences désastreuses   qui ont prévalu pendant près de deux décennies.

Comment comprendre que le régime, qui affirme qu’il veut sortir par le haut le Congo englué dans une crise politico-social et donne mission  à un médecin  qui  prescrive finalement une perfusion prolongée qui n’aura aucun effet sur le patient ?

En réalité, l’expérience de la conférence nationale souveraine  de mars 91 n’a pas été intériorisée par les congolais. Nous naviguons  encore très clairement dans la division ou l’absence d’homogénéité persiste. Le désordre  entretenu par ceux-là qui veulent rester au pouvoir à vie crée des micro tensions pour envenimer les choses. La prévalence d’identité d’intérêts et d’objectifs entre ceux qui sont responsables de la faillite et du chaos et sont aux commandes pour préserver leur position, défendre et promouvoir leurs intérêts comptent plus qu’un quelconque dialogue franc et sincère.

Le peuple a été victime de la gestion catastrophique et  criminelle d’un système érigé en clan des prédateurs. Donc, les objectifs pour ce dialogue  sont radicalement différents et les intérêts diamétralement opposés. Ceux qui ont acquis leur situation de privilège et accumulé des fortunes colossales par la corruption, le pillage des ressources naturelles et minières, l’instrumentalisation des institutions, ne voudront pas que le système dont ils se sont servis soit aboli.

Mr MBERI en est l’un des artisans de l’ombre de ce système qu’il souhaite réaménagé pour calmer provisoirement les frustrations, les injustices. MBERI a toujours été l’espion et le bras empoisonneur de sassou. Il est baigné dans la conspiration ; la traîtrise. Il a fait de la traîtrise son livre de chevet.  Rappelez-vous qu’il fut le seul homme fort de LISSOUBA à rejoindre  le camp des barbares en 1998  juste après avoir ensanglanté la jeune démocratie congolaise.

Mr MBERI sait en son âme et conscience que les  propositions hypocrites, tout comme les nombreux appels à « l’union sacrée » visent simplement  à mystifier le peuple. Ce ne sont que des mensonges, voire même une trahison du peuple. Pour un dialogue de la désunion, Me Martin MBERI ta responsabilité est pleine et engagée en tant traitre de la république, mystificateur du peuple. Dans son combat pour la pérennisation du pouvoir et de son système, sassou sait compter sur ses fidèles espions du Sud dont MBERI est l’un des cerveaux penseurs. Et ça ne sera pas aujourd’hui qu’il lâchera SASSOU. Pire le dialogue de MBERI est une opération d’enfumage savamment orchestré par deux fossoyeurs de la république qui partage, depuis la création du PCT,  les mêmes goûts pour l’assassinat et le mercenariat économico-politique. « Dit moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es ».  SASSOU ne réussit pas seul,  il est souvent aidé par les cadres du Sud qui ont vendu leurs âmes au diable.

Peuple congolais  dites NON à MBERI à son dialogue politique verrouillé d’avance et créer les conditions d’un changement véritable qui sauvera notre pays de la faillite et de l’éclatement.

TALA MBERI,   BIKA PAGAILLE !!!

 Jean-Claude BERI

20 thoughts on “Pour un dialogue de la désunion, Me Martin MBERI, ta responsabilité est pleine et engagée

  1. L’on devrait mettre à la place de MBéri martin une personnalité saine politiquement , si l’on prétendait vraiment oeuvrer en toute sincérité pour un dialogue avec des effets multiplicateurs positifs pour le peuple congolais. Je dirais donc que les choses sont faussées dès le départ. Rien qu’à entendre le nom sulfureux de Martin MBéri à la tête de l’organisation, on imagine déja ce qui en sortira d’une telle rencontre. Rien de bon effectivement… Notre pays a besoin d’un véritable dialogue exempté des calculs politiciens. Des sujets majeurs devraient constituer la matrice des débats et seraient choisis librement sans censure et s’imposer à tout le monde. Pas des sujets tabous. Regarder ce qui se passe dans notre force publique et dans l’administration. : nous avions une force publique avec une pyramide des gradés très déséquilibrée de nature à ne pas favoriser l’unité nationale. Regardez les postes de responsabilité au sein de l’administration congolaise, c’est la même logique de fonctionnement que l’on observe. J’ ai pris exemples pour ces deux situations, mais il y’en à d’autres qui sont tout autant importantes , comme la restitution au peuple les fonds détournés et planqués dans les paradis fiscaux,. Il faut prendre une amnistie générale car on ne peut pas comprendre que Bénoit Koukébéné et Philippe Bikinkita soient encore condamnés , je ne sais pour quels faits et qu’ils soient interdis de mettre pieds dans leur pays. Inacceptable. Ayons le courage de regarder tous ces problèmes si l’on a la volonté inébranlable d’engager ce pays sur des bases nouvelles dans l’unité, la paix , le pardon et la réconciliation. Il faut donc revoir la composition de ce comité d’organisation ou de facilitation, appelez le comme vous le voulez. Il faut des gens qui inspirent confiance , qui font l’unanimité. Ce ne sont pas les dans tous les cas les MBéri, Muambenga et les Akouala qui peuvent convaincre.

    1. Dialoguez ,pour remettre ce Sassou en selle. ?
      Je n ‘en vois pas l’utilité , c’est le peuple qui decide.
      Si c’est pour lui montrer la porte de sortie ,d’accord.
      Un voleur des élections, mais enfin …!
      Dans ce pays ,on risque de flatter un chien ..

  2. Tous ceux qui connaissent et ont côtoyé MBERI vous diront que depuis son entrée en politique depuis la JMNR (Jeunesse Mouvement National de la Révolution) jusqu’à à nos jours, cet homme a toujours causé plus de malheur que de bonheur au Congo.

    La traitrise chez MBERI, c’est dans le sang.

    Parmi les torpilleurs de la jeune démocratie congolaise qui naquit 1991 et fut étouffée en 1997, MBERI, qui n’a jamais été un démocrate, ne surprend en rien les Congolais qui le savent dévoué à l’assassin en chef SASSOU-NGUESSO.

    Leur « dialogue » en préparation ressemblera comme deux gouttes d’eau aux précédents, c’est à dire un gros marché de dupes.

  3. Il faut donc revoir la copie des noms du groupe des facilitateurs. Il faut y mettre des gens d’une intégrité morale qui ne soit pas en question. Il y’en a et ils sont nombreux parmi les congolais vivant au Congo ou à l’étranger. Notre pays a besoin dêtre exorcisé pour que l’on puisse démarrer sur des nouvelles bases et qu’on le laisse à nos enfants et petits enfants dans de très bonnes conditions: un Congo réconcilié débarrassé de rancune , de vengence , d’injustice sociale.

  4. Le pasteur violeur d’une fillette de 15 ans à Pointe-noire a été libéré par le tribunal tordu de cette ville. Ce qui confirme que LES EGLISES DE REVEIL SONT L’OPIUM DU PEUPLE COMME LA SAPOLOGIE EN EST LA COCAÏNE. Donc, du pain béni pour les Mbochis au pouvoir qui peuvent continuer de saigner à blanc les caisses de l’état sans que les Congolais, victimes de l’enfumage des églises de réveil et de la sapologie ne disent mot.

    Quel BORDEL DE PUTAIN DE PAYS DE MERDE que le Congo du PCT (Parti des Coups Tordus) et des Mbochis au pouvoir !!!

  5. Encore ce Martin Pêcheur Mberi des annéés 70-‘révolutionnaires’ et de la bande des quatre qui refait surface comme si de rien n’était. WOW !

    Et penser que c’est bel et bien le même, son corrupteur mbochi qui mettait en doute ses capacités anatomiques d’avoir de l’endurance pour un marathon politique. Chiche, Quel pigeon!

    C’est toujours ce même Mberi aussi, rappelez-vous-en, qui couille allegrement ses petites nièces comme ce violeur libéré. Seulement lui ne va pas en prison pour cela, grâce à sa traitrise légendaire…

    Martin Mberi, c’est le prototype 004 de l’intello de panier con-go-,laid. Il ne représente que lui-même et ses camarade du PCT mais croit et pense représenter le peuple dans sa grosse tête de cupide vidée de tout sens. Il est très mentalement handicapé ce type; ça fait beaucoup, en tout!

  6. COMMENT LE FAUX KANI DICTATEUR SASSOU NGUESSO FAIT-IL DISPARAÎTRE CERTAINS CONGOLAIS A MAYA MAYA?
    SASSOU NGUESSO = DICTATUEUR = FAUX KANI= AUTORITÉ ANTISOCIALE + AUTORITÉ IMMORALE ET DISSOLUE + AUTORITÉ CRIMINOGÈNE + AUTORITÉ ANTIVALEURS.
    La dictature du Congo-Brazzaville du faux Kani Sassou NGUESSO est aux abois. Nous vous informons que ce samedi 12 octobre 2019, un passage congolais en provenance de la France et ressemblant au sosie du résistant Isidore AYA TONGA, a été interpellé et retenu pendant 5 heures à l’aéroport de Brazzaville aussitôt après sa descente d’avion par Ethiopian Airlines. Il a fallu 5 heures d’intense travail d’identification à la police politique du tyran Sassou NGUESSO, pour s’assurer que la personne en question, n’était pas Isidore AYA TONGA. L’on comprend aisément la disparition de certains congolais en prévenance de l’étranger à l’aéroport international de Brazzaville. https://www.youtube.com/watch?v=5K2cja7d2lM&feature=youtu.be

  7. MBeri est un vendu aux pieds tordus , comme l’est son cerveau..
    Il n’a de cesse de dérégler la paix de ce pays pour un dogmatisme machiavélique. ,alors que Machiavél avait théorisé l’État au sens de la puissance publique pour le bonheur du peuple…

  8. 36 ans de pouvoir diabolique, dialogue sur dialogue et á la fin, ce sont des Congolais qui seront transformés en gazelles tuèes post présidentielles.

  9. ZAPPING SAUVAGE – CONGOLAIS EN MODE JAGUAR ATTAQUE CAÏMAN DENIS SASSOU NGUESSO, MODE D’EMPLOI.
    APPRENDRE DES SCIENCES NATURELLES POUR METTRE HORS D’ETAT DE NUIRE LE TYRAN SASSOU NGUESSO. EXPLICATION: LE CAÏMAN = DICTATUEUR DENIS SASSOU NGUESSO. LE JAGUAR = UN DES PATRIOTES CONGOLAIS QU’IL SOIT CIVIL OU MILITAIRE DU NORD AU SUD ET DE L’EST A L’OUEST – IL SERA D’ICI PEU NOTRE HÉRO UNIVERSEL NATIONAL ET ÉTERNEL DU CONGO ÉTERNEL. https://www.youtube.com/watch?v=BUhPMMeLvC4

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