Les femmes en habits courts sont interdites d’accéder à l’hôpital de Talangaï

Le chef du personnel de l’hôpital de base de Talangaï, dans le 6e arrondissement de Brazzaville, Brice Phoulimi Ntiri a indiqué au cours d’un entretien que la mesure interdisant l’accès aux femmes habillées en bras cassé obéissait au règlement intérieur de l’établissement et aux textes réglementaires du pays.

Brice Phoulimi Ntiri a indiqué que l’hôpital est une administration avant d’être un lieu de soin. «Tous ceux qui mettent pied dans cet endroit doivent se conformer aux règles établies pour ne pas heurter la morale et marcher sur l’éthique. Ceux qui viennent voir les malades doivent être décemment habillés. Ils viennent pour compatir avec les malades et non pour s’exhiber », a-t-il précisé.

Le chef du personnel a fait savoir que depuis le 9 décembre 2017, le directeur de l’hôpital de base de Talangaï avait publié une circulaire demandant aux agents de la police et de la sécurité en poste, d’interdire l’accès aux visiteurs, gardes malades et personnel qui auraient des objets interdits conformément au règlement intérieur et aux circulaires signées en 1962 relatives à la tenue vestimentaire.

Brice Phoulimi Ntiri a notifié que parmi les habits prohibés figurent les culottes, les contre sueurs, les bras cassés, les shorts et autres tenues extravagantes. « Toutes fois il peut y avoir une exception pour un parent, portant un bras cassé et qui vient urgemment avec un malade dans les bras. Dans ces conditions nous comprenons aisément que dans le souci de vouloir sauver le malade et dans la panique, il peut avoir oublié de prendre un habit décent », a-t-il explicité.

Après la morgue municipale de Brazzaville, l’interdiction des tenues extravagantes, chez la femme s’étend aussi dans les hôpitaux. Même l’hôpital de base de Mfilou a déjà imprimé la cadence en y interdisant l’accès à toutes les femmes habillées en tenues indécentes.

Jean Chrysostome NDZIONA

5 thoughts on “Les femmes en habits courts sont interdites d’accéder à l’hôpital de Talangaï

  1. c’est tres bien.il faut moraliser la congolaise. il faut egalement interdire les jeunes errants dans la ville de brazzaville ou sous les ponts de brazzaville(cas du pont du centenaire).la police doit les ramasser et les inscrire dans une ecole primaire college ou lycee.le colonel j j j y opango president de la rep avait fait lire un communique tres serieux par le commandant florent tsiba porte parole du gouvernement en mars avril 1977 : debut de citation « article 005 TOUT RASSEMBLEMENT DE PLUS DE CINQ PERSONNES EST INTERDIT SUR TOUTE LETENDU DU TERRITOIRE NATIONAL » fin de citation

    il faut desormais interdire tout groupe de plus de cinq jeunes errants sur toute l’etendu du territoire national

    vive le colonel j j j y opango

    vive le commandant fl tsiba
    vive le colonel denis sassou ng
    vive le chu de talangai

  2. Il serait souhaitable de bien définir au préalable la notion de tenue extravagante.Ce qui est extravagant pour l’un ne l’est pas forcément pour un autre.En référence à quel code cette notion a été définie?Si nous sommes d’accord sur le code et les contours de la définition,l’application sera efficace.Cordialement

  3. Oui, l’initiative est plus que positive, je la valide à 100%. En ce sens qu’elle participe à la préservation de notre culture africaine qui s’occidentalise de plus en plus. Le même phénomène de pollution vestimentaire était visible dans les morgues, les lieux de veillées et autres rassemblement religieux. Jusque dans les églises, ce qui est intolérable. En vérité, le combat ne fait que commencer, car rien n’est encore régler de facon définitive. Il faut empêcher la diaspora et ses médiocres sachant immoraux d’importer les moeurs dégénérés des occidentaux dans les pays d’origine, sinon la situation empirera, à l’avenir. Pour se faire, nous devons nous tenir prêt à combattre avec le plus grand zèle toute celles et ceux des perdus vivant à l’étranger qui conspirent à la destruction de nos valeurs. Ces anarchistes tarés, ces inciviques notoires seront traqués nuit et jour sur le Web comme sur le terrain, pour être mis hors d’état de nuire.

  4. En voilà UN véritable CON sectaire et frénétique, IGNORANT et TIMBRÉ jusqu’à la moelle épinière.
    NUL comme un anus; moins que ZÉRO.

    Au pays des totos.

    Re-focus!

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