L’utopie du rôle décisif du sport dans le développement du Congo-Brazzaville d’aujourd’hui

Depuis 1972 à Yaoundé au Cameroun avec la coupe d’Afrique des nations de football, le Congo-Brazzaville n’a plus jamais connu une consécration africaine majeure dans aucun des sports, et cela n’est pas dû au manque de moyens humain, matériel et financier.

Cependant, discuter du sport dans un pays confronté à des difficultés économique, sociale et politique à la suite d’une mauvaise gestion de la chose publique peut sembler paradoxal, surtout lorsque la population n’a pas accès aux besoins fondamentaux comme l’eau, l’électricité, la santé, l’éducation et les libertés. Néanmoins, plusieurs arguments peuvent être avancés pour justifier l’importance du sport même dans de telles circonstances.

Le rôle du sport peut être un facteur d’unité et de solidarité. Il joue un rôle crucial en réunissant les communautés et en favorisant la cohésion sociale. Dans des contextes de conflits ou de tensions, les événements sportifs peuvent servir de plateforme pour promouvoir la paix et la solidarité, offrant ainsi aux individus un espace pour se rassembler et partager des moments de concorde.

L’amélioration de la santé physique et mentale est aussi un atout non négligeable du sport. Même avec des ressources limitées, le sport et l’activité physique peuvent avoir des effets bénéfiques sur la santé. Ils offrent des moyens de lutter contre le stress et les traumatismes, favorisant le bien-être et la condition physique des individus.

L’éducation et le développement des jeunes dans le sport permet l’épanouissement et l’intégration de ces derniers aux enjeux sociétaux. Le sport peut être un outil éducatif puissant, inculquant des valeurs telles que le respect de l’autre, la discipline, le travail d’équipe, et la persévérance. Il peut aussi servir de point d’entrée pour des programmes éducatifs, sensibilisant les jeunes à divers projets professionnels.

Le sport offre également des opportunités économiques. Le développement des infrastructures et l’organisation d’événements sportifs peuvent créer des emplois et stimuler l’économie locale. Même dans des contextes difficiles, des initiatives sportives bien planifiées peuvent générer des revenus et offrir des aubaines économiques.

Le sport peut donner une visibilité internationale à un pays en difficulté, un atout diplomatique attirant l’attention mondiale et potentiellement des aides et des investissements. Les succès sportifs peuvent aussi servir de source de fierté nationale et de motivation pour la population.

Des initiatives sportives peuvent aussi promouvoir des valeurs de liberté, de droits humains, et de justice sociale. Elles peuvent être utilisées comme un support pour sensibiliser et mobiliser la population autour de ces questions.

Il est crucial de développer des programmes sportifs inclusifs et accessibles aussi aux personnes en situation de handicap, même avec des ressources limitées. Les sports de rue, les activités physiques en milieu scolaire, et les initiatives communautaires peuvent permettre une large participation sans nécessiter d’infrastructures coûteuses.

Il  y a lieu d’évoquer également des initiatives sportives dans des contextes difficiles des organisations non gouvernementales (ONG) et des institutions internationales qui mettent souvent en place des programmes sportifs dans des régions en crise pour soutenir le développement social et économique. Par exemple, Right To Play et PeacePlayers International utilisent le sport pour promouvoir la paix, l’éducation, et le développement dans des zones de conflit.

Bien que le sport ne puisse pas résoudre à lui seul les graves problèmes économiques, sociaux, et politiques, il peut être une partie intégrante des efforts visant à améliorer la situation globale d’un pays. En tant qu’outil multifonctionnel, il peut apporter des bénéfices tangibles en matière de santé, d’éducation, de cohésion sociale, et d’économie, tout en offrant un espoir et une vision d’un avenir meilleur pour les communautés affectées.

Dans le contexte du Congo-Brazzaville où la dictature utilise le sport comme un moyen de divertissement pour détourner l’attention de la population des détresses économique, sociale et politique, il est crucial de reconnaître les aspects à la fois positifs et négatifs du sport sous un tel régime.

Les régimes dictatoriaux peuvent utiliser le sport pour distraire la population des problèmes réels comme le manque d’accès à l’eau potable, à l’électricité, à la santé, à l’éducation et aux libertés. Ces derniers peuvent servir à contrôler et à apaiser les mécontentements en détournant l’attention vers des événements sportifs spectaculaires sans intérêt ni retombée économique pour le pays.

Le sport peut être utilisé comme un outil de propagande pour renforcer le pouvoir du régime. Les victoires sportives peuvent être exploitées pour promouvoir l’image d’une nation forte et unie sous la direction du dictateur, masquant ainsi les réalités oppressives du quotidien.

La manipulation des ressources financières dans l’investissement des infrastructures sportives coûteuses appelées « éléphants blancs », et l’organisation d’événements sportifs d’envergure peuvent détourner des ressources essentielles qui auraient dû être utilisées à d’autres fins pour l’amélioration des conditions de vie de la population ; cela constitue également des écueils dans la mise en avant du sport dans un pays.

Des mouvements de protestation dans des dictatures peuvent émerger dans les stades à travers des actions symboliques des athlètes.

Le sport, bien que potentiellement bénéfique pour la société, doit être géré avec une vigilance particulière dans des contextes de gouvernance autoritaire et de corruption. La mise en place de mécanismes robustes de transparence, la participation active de la société civile, le rôle essentiel des médias, et l’engagement international sont cruciaux pour garantir que les ressources destinées au sport bénéficient réellement à la population et ne sont pas détournées à des fins malhonnêtes.

Donner du pain et des jeux et le peuple sera content. Il suivra aveuglément les lois des dirigeants congolais, n’est pas l’idée que l’on se fait du sport dans le développement d’un pays.

C’est Nelson Mandela, ancien président de l’Afrique du Sud, qui disait : « Le sport a le pouvoir de changer le monde. Il a le pouvoir d’inspirer. Il a le pouvoir d’unir les gens comme peu d’autres moyens le font ».

Oublions ce qui nous divise, soyons plus unis que jamais.

Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA

8 thoughts on “L’utopie du rôle décisif du sport dans le développement du Congo-Brazzaville d’aujourd’hui

  1. A Mr Miakassissa.Dans ce pays tout est a l’image du beninois Denis Sassou et de son systeme mafieux.Un vrai desastre national.Oui,le systeme peut utiliser le sport comme moyen pour detourner l’attention sur les vrais problemes du pays.Alors que certains pays dans le monde qui n’ont pas les moyens financiers Congo excellent dans le sport,le cas de Cuba qui figure parmi les top 10 en nombre de trophees gagnes dans les competitions sportives internationales.La bas,le sport est organise par l’Inder(Instituto de deportes,educacion fisica y recreacion).Traduction en francais Institut des sports,de l’education physique et des loisirs.Et ils disent ceci:El deporte es derecho del pueblo(le sport, c’est le droit du peuple).Les gens comme Andre Oko Ngakala,Aime Ngoya,Lucien Ebata,Lydia Mikolo pour ne citer que ceux qui ont etudie sur cette ile dans les annees 80 -90 et qui font partie du systeme mafieux de Sassou Denis sans incapables de lui dire la maniere dont on organise et on les gere.Ils sont tous a l’image de leur parrain de la mafia:paresseux,mediocres,corrompus,jouisseurs,voleurs et incompetents.Voila pourquoi j’ai toujours preconise l’usage de la force brute des canons deloger ce groupe de malfrats du Congo et mettre terme a ce drame.

  2. Donner du pain et des jeux et le peuple sera content. Il suivra aveuglément les lois des dirigeants congolais, n’est pas l’idée que l’on se fait du sport dans le développement d’un pays

    LE PAIN EST PRODUIT MARCHAND IL NE SE DONNE PAS IL SACHETE. LES JEUX NON PLUS NE SE DONNENT PAS ILS SORGANISENT ET CETTE ORGANISATION DOIT ETRE CONFORME AUX NORMES DE LOMS DE LOACI ET DE LA FIFA….SANS COMPTER LES INFRASTRUCTURES HOTELIERES HOSPITALIERES NORMES DE LOMS AEROPORTUAIRES NORMES DE LOACI SECURITE ET AUTRES NORMES BANCAIRES ENTREES ET SORTIES DE DEVISES….

    NOUS VOULONS POUR CE PAYS DES JOURNALISTES INTELLIGENTS

    LE PEUPLE SERA CONTENT DITES VOUS ….VOUS ETES NORMAL VOUS

    UN PEUPLE NE SE SATISFAIT QUE DES PERFORMANCES DUN SERVICE PUBLIC….LE ¨PEUPLE SERA CONTENT ….EN FAIT VOUS ETES NUL FRANCHEMENT VOTRE NIVEAU EN FRANCAIS DEMEURE BAS COMME UN BEBE NOIR

  3. A Gnoka Patrick depute d’Oyo mais resident en France alias Ortega alias DSD alias R alias bec jaune alias Petit David alias Noko alias Marie Blanche alias Marie Charlotte Opimbat.En vrai membre de la caste et de la mafia d’Oyo tout ce que tu viens de citer comme structures ou infrastructures n’existe nulle part dans ce pays depuis que votre bienfaiteur Ngouabi vous a sorti de la brousse et vous l’avez fait assassiner.Cela sera exactement 56 ans le mois prochain.Ces certains membres de votre machin,le Pct se felicitent d’avoir liquide Ngouabi.
    Voila votre cynisme et criminalite.
    Tu es depute d’Oyo mais tu resides en France donc tu recois gratuitement l’argent du tresor public Congolais.
    Ah..vraiment ces abbey Ivoiriens devenus Mbochis d’Edou-Oyo par l’assimilation et l’integration sont une calamite pour le Congo.

Laisser un commentaire