La Banque Mondiale, le FNUAP, le HCR et Cie seront-ils complices de l’escroquerie du pouvoir de Brazzaville ?

Le Recensement général de la population et de l’habitation (RGPH) permet l’élaboration de la mise en œuvre des politiques et programmes de développement ainsi qu’à l’actualisation du fichier électoral. Le Congo se conforme plus ou moins aux recommandations des Nations Unies, de réaliser un recensement tous les dix ans. C’est dans cette optique que le président Sassou avait pris le décret n°2017 ‐ 165 du 24 mai modifié par le décret n° 2019‐130 du 17 mai 2019 pour réaliser le RGPH‐5.

Après un break le 4 avril 2020, la ministre en charge du plan et de la statistique Olga Ingrid Ebouka Babackas a lancé la phase de la cartographie censitaire dudit recensement. Cette phase permet de repérer les sites habités sur l’ensemble du territoire pour être découpés en zone de dénombrement afin de réaliser une population cartographique du pays, de chaque préfecture, de chaque ville, de chaque sous-préfecture, de chaque village, etc.

C’est la phase capitale pour la réalisation du dénombrement total de la population qui se fait généralement en quinze jours selon les recommandations des Nations Unies. Malheureusement, cette dernière risquera d’être ratée avec les bonnes consignes données précédemment par Thierry Lezin Moungalla, le porte-parole du gouvernement, qui demandait de ne pas recevoir des gens en cette période de confinement pour éviter toute contamination.  A cela, il faut ajouter les mouvements de masse des populations depuis l’annonce du couvre-feu et la rumeur de la pseudo guéguerre des clans au pouvoir. Du coup, la poursuite des opérations biaisées du RGPH‐5 qui est inéluctable en cette période cruciale de lutte contre le Covid 19 ne cesse d’alimenter des polémiques.

Qu’est ce qui fait courir Ebouka Babackas, Sassou et Cie ?

Selon nos informations,  la reprise du RGPH‐5 divise plusieurs personnes :

‐ D’abord, les membres du gouvernement qui ont assisté aux derniers conseils de cabinet et leur chef Clément Mouamba  qui refusait de prendre un décret sur ce sujet. Face à ces tensions,  la ministre en charge du dossier, après avoir lancé la reprise du RGPH ‐5, a été obligée de se référer auprès du président Sassou pour arbitrage. Ce dernier a instruit cinq de ces ministres de prendre le décret n°2020 – 103 du 6 Avril 2020. Vous conviendrez avec moi qu’il y a réellement problème puisque le décret du premier ministre est arrivé deux jours après l’activité de la ministre Ebouka Babackas.

– Des cadres au niveau du département du plan et des statistiques tergiversent dans l’organisation de ces opérations qui semblent être faussées d’avance et sentent plus l’intérêt pécuniaire et tribal. Si non, comment justifier que les postes clés de toutes ces opérations soient occupés seuls par les ressortissants de Mossaka (Directeur de cabinet,  Directeur de la statistique,  Directeur de recensement, Coordonnateur du projet PSTAT, courroie de transmission financier avec les bailleurs ? L’intègre vieux Babackas, dans sa tombe, doit confirmer le verrouillage ethnique dont il est fait état dans le livre « De l’enfer à la liberté » de Ghys Fortuné Bemba Dombe, vendu par Amazon.

‐ Plus d’un diplomates et journalistes interrogés à Brazzaville se demandent qui va-t-on recenser avec l’exode massif des Brazzavillois et Ponténegrins vers les villages depuis le bruit de coup des bottes orchestré par des insensés ? Comment  parler du confinement et de manque des moyens financiers pour lutter contre le Covid-19 et assurer les besoins fondamentaux du peuple qui broie le noir et vouloir organiser au même moment le recensement ? En allant d’un domicile à un autre, les agents recenseurs ne se transformeront-ils pas en des potentiels véhicules de Covid-19 ?

– des politiques  comme le deputé Tsaty Mabiala s’insurge contre  ce décret qui autorise la poursuite des opérations de recensement. Il se demande comment et pourquoi depuis des années le pouvoir de Sassou malgré des importantes ressources financières n’avait pas daigné organisé le RGPH-5 ?

La Banque Mondiale,  l’UNPFA, le HCR, l’élite, les croyants, les politiques sont pointés  du doigt

Les intellectuels,  les candidats accompagnateurs de Sassou Nguesso à la présidentielle, les ONGs de droits de l’homme,  la Banque Mondiale,  le HCR, l’UNFPA, les croyants, etc. sont interpellés pour ne pas tomber dans le piège des gouvernants de Brazzaville. Qui oublie que dans l’affaire des disparus de beach et des couloirs qui a défrayé le monde, l’écrivain-juriste-chercheur, Anatole Collinet Makosso et ses collaborateurs n’ont pas hésité de jeter l’opprobre et le discrédit sur le HCR dans le livre « L’Affaire des Disparus du beach de Brazzaville… » paru aux éditions l’Harmattan en 2007 ? Jurisprudence oblige, Anatole Collinet Makosso, devenu défenseur de la démocrature congolaise  risquera d’écrire que « les bailleurs de fond ont financé, donc ont accompagné et validé les opérations » que tout le monde sait qu’elles sont biaisées d’avance. De même, à la publication des résultats des élections présidentielles, des voix s’élèveront pour dénoncer la machine à tricher de Sassou qui aboutira aux émeutes.

Prélude d’y revenir,  il est impérieux pour les Congolais de chercher la face de Dieu, d’être solidaires (les plus riches devraient aider les pauvres à l’image de la communauté libanaise qui a commencé à déverser des tonnes de vivres dans la ville). Par ailleurs, il faut réfléchir sur des véritables stratégies pour enrayer le Covid-19 et penser à la crise économique et financière qui frappera le Congo si les dévaliseurs du trésor public ne ramènent pas les milliards qu’ils ont planqués çà et là comme le demande depuis le Conseil épiscopal des évêques du Congo.

Le Conseil d’administration du Fonds Monétaire International, en déclassant le Congo des pays pauvres qui bénéficient de l’allègement de la dette, se joint indirectement à la demande des Évêques du Congo. Les Congolais ne devraient non plus jubiler à l’annonce de la remise de dette évoquée par Emmanuel Macron dans son adresse du 13 avril 2020 aux Français. Car, il s’agit de la dette publique et non celle contractée auprès des Chinois, aux négociants,  bref aux privés.

Ghys Fortune BEMBA DOMBE

6 thoughts on “La Banque Mondiale, le FNUAP, le HCR et Cie seront-ils complices de l’escroquerie du pouvoir de Brazzaville ?

  1. Il est temps de dèbarrasser cette politique mediocre des mendiants.
    Un pays souverain ne compte pas sur les investisseurs etranger pour donner l`accès èconomique aux habitants du pays. Parce que c est une politique qui garde la population en otage et se fait diriger vers n`importe quel direction les ètrangers soufflent le vent.

    Le but de notre parti politique DNK/Bantu (Developpement National Kongo/Bantu) c`est d`etablir une production monètaire au Congo Brazzaville pour combattre la pauvretè èconomique dans la nation. A bon entendeur…

    https://www.youtube.com/watch?v=5-HXEjRdoUY

  2. ILS L’ONT ÉTÉ. ILS LE SONT DÉJÀ ET ILS LE SERONT TOUJOURS. ILS L’ASSUMENT. PARCE QUE LE SACRIFICE FAIT PARTIE DE LEUR DÉMARCHE  » kO BOMA BATO ». « KO NIOKOLA BATO ».
    PARCE QUE : À LA TÊTE DE SES ORGANISATIONS, IL Y A DES INDIVIDUS MAL ÉDUQUÉS.
    HORS  » SCIENCE SANS CONSCIENCE N’EST QUE RUINE DE L’ÂME ».
    VOUS AVEZ L’ILLUSTRATION AVEC dominique straus khan.
    POINT DE NAÏVETÉ!

  3. je suis maitre Antoine djaffa ,maitre spirituel des esprits et très connue pour mes travaux occulte je suis disponible pour résoudre tous vos problèmes tel-quel soit
    1:Retour affectif
    2:Parfum de chance
    3:Talisman de protection
    4:Rituel d’attirance clientèle
    5:Savon de chance
    6:Gagner aux jeux de Loto
    7:Rituel de richesse
    8:Bague de richesse
    9:Porte monnaie de richesse
    10:valise de richesse
    11:Comment Guérire du faiblesse sexuelle
    Etc…….
    Tel:22967689066

    http://www.pacteavecsatana.wordpress.com

Répondre à Antoine Djaffa Annuler la réponse.