S’il est vrai qu’une élection se définit comme étant une compétition, cependant, c’est pour la première fois dans l’histoire de la justice congolaise, que la désignation d’un bâtonnier entraine autant de remous et de déchirements. Ce qui se passe aujourd’hui au barreau de Pointe Noire dépasse tout entendement.
La Bâtonnière Nicole Sylvie Ngana Mouyecket qui rempile, est victime des coups de boutoir de la part de ses collègues qui ne cessent de lui savonner la planche au point où cela dépasse largement les limites du raisonnable.
Pour rappel, après son interpellation cavalière et l’incarcération qui s’en ait suivi, la Bâtonnière Nicole Sylvie Ngana Mouyecket s’était rendue en France pour divers dossiers avant de repartir au Congo, contrairement à ce qui était annoncé sur sa prétendue fuite.
Ce qui est aussi grave, c’est de voir la célèbre publication à vocation internationale, la Lettre du Continent, faire le jeu de ses adversaires, en affirmant dans son numéro n° 815 : « Sa candidature suscite une levée de bouclier au sein du plus important barreau congolais. Depuis deux ans, l’avocate est toujours sous la menace de poursuites judiciaires par Cendrine Sassou Nguesso, la fille du chef de l’État congolais pour un différend financier ». Ce qui est d’ailleurs faux.
En définitive, dans le microcosme juridique congolais on se demande si cette multimillionnaire qui a drainé ces dernières années les plus grands marchés, fait-elle peur à ses collègues et au milieu feutré des affaires ?
Affaire à suivre !
Ghys Fortuné Dombe-Bemba