Droit de réponse : Les dénégations de l’accusation du Ministre Ouosso dans l’affaire de détournement des fonds publics au fonds routier

« L’objectif est de faire apparaître le contraste entre l’évidence et les écritures publiées dans certains medias en ligne ».

 Si le pseudo détournement de 9 milliards de FCFA à la Caisse de Retraite des Fonctionnaires (CRF) s’est révélé inexact dans son fondement et s’est résolu en un non-lieu, il n’en demeure pas moins que le détournement au Fonds Routier (entité sous tutelle jouissant de la personnalité juridique morale et de l’autonomie financière) dans la présente affaire, les éléments de preuve sont incontestables. C’est le moins qu’on puisse en dire. Le coupable est Monsieur SIKA Wilfried Saint Eudes.

L’argumentation qui tend à fonder et expliquer l’implication du Ministre Emile OUOSSO dans ce vol n’est pas en adéquation avec la réalité. Autrement dit, elle est viciée par l’insuffisance des informations créant ainsi une séparabilité une dichotomie comme grille de lecture désincarnée de la réalité ambiante.

Trois lettres résument toute la vérité.

–         Lettre n°0150/MEER-CAB du 29 janvier 2019 exigeant à la Direction Générale du Fonds Routier la production de la consolidation des données des exercices antérieurs (2016, 2017 et 2018) puis celle tenant aux précisions des dépenses de janvier à mars 2019.

–         Lettre n°075/MEER-CAB du 18 juin 2019 demandant à la Direction Générale du Fonds Routier des vérifications formelles sur les données historiques sur la base des documents.

Ainsi qu’il vient d’être rappelé, il s’est agi des diligences d’alerte qui ont été des éléments déterminants et déclencheurs de la découverte du détournement des fonds publics.

–         Enfin, la troisième lettre n°0818/MEER-CAB du 2 juillet 2019 n’est tirée que des résultats du contrôle interne et ayant permis d’orienter la Direction Générale du Fonds Routier dans certaines diligences.

D’indiscutables preuves portent un démenti sur la protection supposée du Ministre Emile OUOSSO en la personne de Monsieur SIKA Wilfried Saint Eudes.

Il est jusqu’à présent regrettable que Monsieur SIKA Wilfried Saint Eudes n’ait pu s’expliquer de façon contradictoire sur des accusations qui ne reposent en définitive que sur des déductions, des suppositions dans le vol d’un million quatre-vingt mille (1.080.000FCFA) qui s’était déclaré dans la nuit du 28 au 30 septembre 2018.

Le susnommé avait été placé en garde à vue avant de bénéficier d’une mise en liberté comme font foi les mentions numéros 15197 et 15199 du 3 octobre 2019 de l’extrait de la main courante de la police signée par le Lieutenant-Colonel Achille Silvère ATIPO en attendant les suites judiciaires.

La connivence décriée n’est qu’une illusion au mépris de toute vraisemblance : découpages fallacieux, contenus incohérents, argumentations poreuses et invalides.

Aujourd’hui, la cabale contre ce digne fils des départements de la Lékoumou et du Niari se poursuit avec des faux clichés sur sa façon d’être de manière à vouloir l’opposer avec ses siens du même terroir.

Quelle veulerie?

Les récents développements en cours de parution démontrent les dérives et les erreurs d’appréciation sur la personne. La polémique mensongère entre ses frères du terroir se propage et s’amplifie pour vouloir devenir un sujet de grande préoccupation.

Plus curieusement, ces écrits qui gangrènent durablement dans les esprits des détracteurs du Ministre Emile OUOSSO sont diffamatoires. C’est la course effrénée à la recherche des « poux sur une tête dégarnie ».

L’incohérence des données issues des informations dénuées de tout fondement ne peut s’imposer sans explication appropriée.

Boris Junior Zoupangata