Le Président du Conseil municipal de Mossendjo serait-il porté disparu ?

 

Par une note de la circonscription  judiciaire de Mossendjo N° RP 028/19, N° RI 07/19, initiée par  Le Messie Géraula Onassis BABAKANA, Juge d’instruction près le  Tribunal de Grande Instance  de Mossendjo, un mandat d’arrêt a été émis contre NGOULOUBI SAYI Éric Blaise, Président du Conseil municipal de Mossendjo pour « complicité de destruction des biens publics et de soustraction frauduleuse des biens d’autrui ». Tels sont des présumés faits punissables par les articles 59, 60, 379, 410 et 437 du Code pénal qui sont reprochés au Maire de la ville de Mossendjo.

Selon une source qui a requis l’anonymat, M. NGOULOUBI SAYI Éric Blaise, Président du conseil municipal de Mossendjo, serait impliqué dans « la vente illégale de ferrailles, propriété  du Chemin de Fer Congo Océan,  à des fins personnelles », confirme un proche du dossier.

Saisi par le CFCO, le tribunal de Grande Instance de Mossendjo a adressé  plusieurs convocations auxquelles le  Président du conseil municipal n’a pas  voulu déroger.

Selon certaines indiscrétions, le Président du conseil municipal, Ngouloubi Sayi Eric Blaise, aurait engagé le conseil municipal dans la vente de ces ferrailles sans avoir reçu mandat. Il a donc  utilisé la veste du président du  conseil municipal à des fins mercantiles pour des biens appartenant à autrui, notamment à une entreprise à capitaux publics congolais. Une spoliation, selon le terme juridique consacré.

Comment est-ce possible qu’un président du conseil municipal agisse  ainsi sans  se mettre à l’abri d’une  délibération en ce sens  du conseil municipal ? S’interroge, sous couvert d’anonymat, une source bien introduite.

D’après des langues revêches, c’est après plusieurs convocations que Monsieur le Maire aurait envoyé un de ses agents de sécurité, un certain Bienvenu, pour répondre aux  convocations. Une fois devant le juge, cet agent de sécurité a été  mis aux arrêts aux motifs que son nom a été aussi cité dans cette affaire.

Pris de colère, Monsieur le Maire, aurait envoyé à la rescousse un certain Landry pour partir libérer manu militari  son frère d’arme. S’est en suivie une rixe entre les services de sécurité du parquet et Landry,  qui cède en préférant prendre la poudre escampette.

Aux dernières nouvelles, un mandat d’arrêt est lancé contre le Président du conseil municipal de Mossendjo, qui aurait, à son tour, pris le chemin de la fuite dans un pays européen où il aurait été aperçu. 

Par Celmond KOUMBA

7 thoughts on “Le Président du Conseil municipal de Mossendjo serait-il porté disparu ?

  1. @ Le Messie Géraula Onassis BABAKANA, Juge d’instruction près le Tribunal de Grande Instance de Mossendjo, c’est bien de vouloir bien faire votre travail mais vous oubliez que sieur Sassou occupe depuis belle lurette un domaine qui ne lui appartient pas et que son chien de garde sieur Ndenguet a simplement transformé le dépôt du même CFCO en domaine privée où il a construit une insolent palais sans compter que tout le domaine du CFCO est devenu privée.
    Loin de défendre l’indélicat sieur NGOULOUBI SAYI Éric Blaise, je voulais simplement vous rappeler que sous le PCT la spoliation des biens de l’état est une gymnastique instituée normale par le système Sassou et si celui que vous recherchez fait la prison c’est qu’il n’appartient pas au système.

    1. Bien dit mon frere. mais il faut bien que la justice commence a s’exercer quelque part; Et tant mieux si le juge Babakana peut dire le droit. On ne peut pas excuser un crime parce qu’il est aussi commis par d’autres. Si c’est vrai qu’il est en Europe, faut lancer un mandat d’arret international et suivre les procedures. Mais a mon avis, il est encore au Congo; ses partisans donne cette information pour qu’on ne le cherche plus. Ouvrez l’oeil!

      1. D’accord avec vous mon frère. Je suis partisan de la justice et pour quelle commence à s’exercer quelque part à la seule condition qu’elle ne soit pas une goutte d’eau dans l’océan d’Oyo où nagent des Requins, vrais prédateurs de la République. Pourchasser sieur NGOULOUBI SAYI Éric Blaise,un fretin pour « complicité de destruction des biens publics et de soustraction frauduleuse des biens d’autrui » me parait ridicule encore qu’il n’est pas prouvé ce que l’on lui reproche surtout qu’il n’est que complice de ce que lui reproche. Donc il n’est pas le seul dans cette affaire. Les autres sont ils déjà en prison? Avant d’attraper un recéleur il faut les voleurs.Quel ou quels sont les vrais commanditaires de cette affaire avant de chercher NGOULIBI qui n’est que complice. Qu’attends cette même justice Congolaise qui n’ouvre jamais d’enquête sur les scandales mis à nue chaque jour au Congo concernant le clan des voleurs.
        Je veux bien que le droit soit dit mais pas un droit à géométrie variable où les plus faibles trinquent et les plus voleurs de la République continuent à nous narguer chaque jour. La justice se dira dans ce pays quand le système Sassou s’écroulera mais avant j’en doute fort. On ne joue que des films pour nous donner l’illusion qu’il y a une justice au Congo et que le droit peut se dire.

  2. Nous attendons aussi la convocation et l’arrestation du candidat sassou 2021 pour vente illégale du pétrole , haute trahison et crimes contre le peuple congolais.

  3. Quant un juge d’instruction de la justice de Sassou commence à pourchasser un individu surtout un politique il faut vous dire qu’il y a anguille sous roche. De quel bord politique se trouve réellement sieur NGOULOUBI SAYI Éric Blaise? Zenga Mambu, il faut nous le dire toi qui nous a publié cette information. Merci

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