Grand scandale au sein des MUCODEC : Dieudonné NDINGA MOUKALA et Florent MOUNENGUE BITTANDA seraient-ils au centre des licenciements abusifs des travailleurs ?

Depuis plus d’une année, selon notre source, les licenciements abusifs et illégaux seraient devenus très pendants au sein des MUCODEC. Tous ces licenciements aux fins inavouées seraient organisés par messieurs Dieudonné NDINGA MOUKALA et Florent MOUNENGUE BITTANDA, respectivement Directeur Général des MUCODEC et Président Fédéral de la MUCODEC. Telles sont des têtes de proue de cette micro finance qui disposeraient en dernier ressort du devenir professionnel de leurs travailleurs. Vrai ou faux ?

Comme cela semble devenir une tradition dans notre pays, le Congo,  les travailleurs licenciés du secteur privé, sont souvent abandonnés à leurs propres sorts. Si bien que nombreux tirent souvent leur révérence sans entrés en possession de leurs droits. «  Profitant ainsi de la situation de crise financière que traverse notre pays, le Congo,  le Directeur Général des MUCODEC Dieudonné NDINGA MOUKALA, aurait installé un mécanisme rusé et machiavélique pour licencier ses travailleurs. Il serait quand même  inconcevable et impensable de voir la quasi-totalité de ses travailleurs être licenciés à la base d’un même chef d’accusation : La faute lourde. Une faute lourde qui ne serait  souvent pas prouvée et démontrée juridiquement.

De sa nomination au poste de Directeur Général jusqu’à ce jour, M. Dieudonné Ndinga Moukala aurait déjà licencié d’une manière illégale et infondée plus de 15 travailleurs. » En témoigne un des agents de cette structure financière qui a parlé sous couvert d’anonymat.

Selon une source qui a requis l’anonymat, monsieur Dieudonné Ndinga Mounkala gérerait les MUCODEC comme à l’époque de l’état de nature. L’époque où le respect des lois et des textes régissant le bon fonctionnement de l’entreprise, a été affecté au pays des allongés pour satisfaire les intérêts personnels et égoïstes du maître de jeu. Des travailleurs de cette micro finance seraient habités par une psychose générale. Nombreux seraient pris comme des bêtes de somme face à la dictature organisée par son Directeur Général Dieudonné Ndinga Moukala qui n’aurait aucun respect  pour les textes ainsi que pour son personnel. Pour lui, les cadres supérieurs n’ont pas droit de revendiquer leurs droits auprès de leur tutelle ni auprès du bureau syndical.

Il convient de mentionner qu’il n’y a pas très longtemps que le même Directeur Général aurait décidé de rétrograder tous les directeurs centraux, avec interdiction de contestation et de réclamation. L’exemple du Directeur de la société civile immobilière des MUCODEC en est une illustration très palpable. Il apparaît donc important de rappeler que ce dernier  aurait été licencié par le Directeur Général pour avoir revendiqué ses droits d’une manière pacifique et légale.

Comment un DG qui est censé garantir le climat de paix et d’apaisement entre employés et employeur se livre souvent à des propos désobligeants et discourtois à l’endroit de son personnel : «  En tant que DG, j’ai le droit de virer qui que je veux même à tort. La lourdeur de l’administration judiciaire me facilite la tâche. », «  La parole du DG vaut une note de service, personne ne doit me contredire.» Vrai ou faux ?  Sommes- nous finalement à l’État de nature ou l’État civil ?

Les pouvoirs publics qui devraient normalement venir à la rescousse de ces pères de familles ayant perdu leurs postes budgétaires dans des conditions souvent non élucidées, semblent les abandonnés à leurs propres sorts. Ainsi donc, les travailleurs licenciés des MUCODEC qui, hier seraient souvent reçus par le Directeur de Cabinet du Vice-Premier Ministre monsieur Josias ITOUA YOCKA pour apporter des solutions à leurs problèmes, ont été surpris de constater le changement de fréquence de celui qui devrait les délivrer de cette condition infernale : M. Josias ITOUA YOCKA.

Les raisons de ses prises de distances à leurs égards, n’ont jamais été motivées. Ce collectif des travailleurs licenciés aurait même tenté à maintes reprises, mais en vain, de rencontrer le Vice-Premier Ministre Firmin Ayessa pour solliciter son arbitrage.

D’après une source très proche de ce dossier, toute cette dictature qui serait orchestrée par monsieur Dieudonné Ndinga Mounkala à l’endroit de ses travailleurs, serait cautionnée et validée par  le Président Fédéral de la MUCODEC  Monsieur Florent Mounéngué Bittanda qui est pourtant selon l’organigramme et les textes, au-dessus du Directeur Général. Hélas ! «  Nous sommes dans une boîte inverse. Normalement, c’est le Président Fédéral qui nomme le Directeur Général. Mais ici c’est le contraire. Le Directeur Général procède aux nominations des membres du Conseil Fédéral qui lui sont favorables.

Dès son arrivée à la tête de la Direction Générale des MUCODEC en 2014 avec l’appui du Président Fédéral et à la demande des salariés, monsieur Dieudonné Ndinga Mounkala se serait vite débarrassé de monsieur Roger BOUDIMBOU Président Fédéral de l’époque. Le motif de son départ qui serait causé par monsieur Dieudonné Ndinga Mounkala selon notre source, s’expliquerait par le fait que l’ancien Président Fédéral Roger BOUDIMBOU aurait suggéré à la direction générale  la mise en place d’une commission devant contrôler la Direction Générale. Son souhait le plus ardent serait de détacher la direction générale à la direction du contrôle et de l’audite pour que cette dernière ne soit ni influencée encore moins une marionnette au service de la Direction Générale. Telle est la proposition pourtant salutaire et bénéfique pour l’entreprise, qui aurait couté le départ de monsieur Roger BOUDIMBOU au poste de Président Fédéral. » A- t-on apprit.

Comme le dit souvent cet adage populaire : La réhabilitation de la vérité historique ne peut exclusivement avoir recours à une seule version des faits. Elle doit faire confronter les deux versions des faits afin que jaillisse la lumière. C’est ce que nous avons tenté de faire en voulant à tout prix rencontrer le DG Dieudonné Ndinga Mounkala pour écouter le deuxième son de cloche, malheureusement les portes nous ont été fermées. Nous osons croire que dans les prochains jours, sans nul doute, il apportera la lumière sur cette affaire pendante.

Celmond KOUMBA

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