Les enjeux fondamentaux de l’élection présidentielle de 2021

Nous ne faisons pas partis de ceux qui prônent le boycotte, car cela favorisera le régime en place. Nous rejetons les thèses de ceux qui pensent que 2015 et 2016 n’ont servi à rien, bien au contraire. Bien que le Président Sassou se soit imposé par la force et la ruse, le processus de conscientisation patriotique du Peuple Congolais a commencé en 2015-2016 en vue de sa libération et sa réconciliation.

Cette conscientisation « patriotique » s’accentue avec la gestion calamiteuse de la crise actuelle, les procès politiques contre des dignes compatriotes originaires des mêmes départements que Sassou (détruisant « salutairement » dans nos consciences le mythe de l’antagonisme tribal Nord – Sud), la fausse philanthropie mercantile du fils de Sassou qui veut acheter nos consciences avec l’argent volé au Peuple, le matraquage fiscal sur le « bas » Peuple, etc.

Il faut poursuivre la lutte élection après élection, génération après génération jusqu’à la victoire finale des idéaux démocratiques, de progrès partagé et de justice.

L’élection présidentielle de 2021 est le prochain Rendez-vous, et nous devons être à la hauteur de ce défi historique pour le bien de Tous.

Qu’il y ait ou pas refonte de la gouvernance électorale (nous ne comptons pas obtenir d’évolutions à ce sujet), nous considérons qu’une mobilisation populaire plus massive et plus unitaire des Congolais, par rapport à la mobilisation de 2016, rendra inéluctable le triomphe des idéaux démocratiques. Dans cette configuration populaire souhaitée, aucun système régressif, répressif ou de fraude, ne pourra arrêter le Peuple qui se lèverait à l’unisson du Nord au Sud pour sa liberté, sa dignité, ses droits et sa prospérité partagée.

Les leaders politiques Jean Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa ont écopé chacun de 20 ans de prison injustement, pour s’être opposé courageusement contre un système qu’ils ont servi un temps de leur vie. Ils nous ont montré la voie à suivre pour atteindre le salut national, au delà des vieilles divisions et des peurs instrumentalisées par le régime actuel pour se maintenir au pouvoir.

Les vieux venins de la division sociologique, du radicalisme ethnique et du fanatisme politique, voir sectaire, ne doivent plus affecter les nouvelles générations qui sont « majoritaires » dans ce Pays,  nous devons justement nous délivrer des diables du passé par lesquels nos « aînés » ont plongé ce Pays dans les abysses de la cohésion humaine, et ce, avec quelques barils de sang ces dernières décennies.

Les nouvelles générations du Congo méritent mieux que de nous laisser encore entraîner dans les vieilles considérations subjectives, belliqueuses, rétrogrades, à cause desquelles notre pays s’est autodétruit et a stagné depuis 1959.

Dans une mouvance universelle dans laquelle on parle mondialisation, globalisation, conquête internationale, spatiale, humanisme, ceux qui pensent encore ethnie, tribu, village, sont des personnes « archaïques » qui exposent le Congo à la régression permanente, voir à la disparition.

Les autres aspects fondamentaux sur lesquels nous attendons une offre politique puissante, sont liés à la résolution de nos nombreux contentieux historiques depuis 1958.

Nous optons irrévocablement pour les orientations pratiquées jadis en Afrique du Sud, au Chili, en Espagne et en Inde, pour mettre fin à des vieux systèmes tyranniques sanglants et ouvrir une nouvelle ère démocratique, patriotique.

A ce propos, il nous faut une « Commission nationale vérité – pardon – réconciliation – réparation ». Elle devra avoir pour mission:

  1. Dire sans tabous « toutes les vérités » sur les graves contentieux et crimes de sang politiques de notre histoire. Au passage révéler le sort des dépouilles mortuaires des personnalités n’ayant jamais eu de tombes.
  2. Conduire tous les Congolais vers les sentiers du « Pardon Christique » véritable qui est puissant et illimité. Seules voies du salut national par lesquelles nous ouvrirons une nouvelle ère spirituelle et patriotique pour le Congo.
  3. Conduire tous les Congolais sur la voie de la « réconciliation nationale » véritable au delà de tous les clivages ethniques, sociaux, économiques et politiques.
  4. Définir et exécuter les modalités de « réparation » matérielle, financière, psychologique des victimes et ayant droits des contentieux et crimes de sang politiques de l’histoire du Congo.

Il nous faut aussi mettre en œuvre des mécanismes de récupération d’une part substantielle des fonds publics détournés vers les paradis fiscaux, afin que ces fonds publics servent au développement du Pays.

Des mécanismes puissants de récupération des fonds d’ordre financier, fiscal, bancaire, de coopération internationale, voir judiciaire, mais en veillant à ne « jamais » céder à la tentation des chasses aux sorcières nuisibles pour le Pays.

Il nous faut enfin soutenir le renouvellement de notre classe politique, car une grande partie de nos « aînés », majorité et opposition confondues, ont tragiquement échoué à unir et développer le Congo.

L’élection présidentielle de 2021 doit être le Grand Rendez -Vous des débats et engagements de fond d’ordre spirituel, anthropologique, social, économique, politique, moral, sur l’avenir du Congo dans le monde.

Personne ne doit nous intimider, nous manipuler, nous diviser et nous confisquer l’opportunité de changer le cours de notre histoire, pour redéfinir la nature du Congo des «50 prochaines années».

Le Congo sera « libre » et « réconcilié », gardons la foi !

Issu du lien ci – après, https://mobile.facebook.com/Le.Salut.National , de la page patriotique « Le Salut National CGO ».

9 thoughts on “Les enjeux fondamentaux de l’élection présidentielle de 2021

  1. Les élections doivent se faire sans sassou,accelerons d’abord ses poursuites en cours pour crimes contre l’humanité avant 2021.Sassou ne mérite plus de dirriger le congo qu’il continueà saccager.

  2. @ Laurent /

    « Les leaders politiques Jean Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa ont écopé chacun de 20 ans de prison injustement, pour s’être opposé courageusement contre un système qu’ils ont servi un temps de leur vie » dites vous.

    Je voudrai que vous évitiez l’amalgame et vous apprendre que si Messieurs Charles Zacharie BOWAO, Mathias DZON, Norbert DABIRA, Ngatsé NIANGA BOUALA, Marcel TSOUROU, Jean Marie TASSOUA, André OKOMBI SALISSA et tant d’autres ont été bien du camp du général d’opérette putschiste pendant la guerre civile du 5 Juin 1997 et les suivantes dans le Pool; Il n’en est pas ainsi du Général Jean Marie Michel MOKOKO qui n’a ni suivi Sassou dans son exil ni jamais participé à aucune guerre civile par loyalisme aux idéaux de la République et à son patriotisme.
    Il a été appelé à apporter son expérience professionnelle à la présidence de la République bien plus tard en temps de paix en 2005 comme l’aurait pu être un autre citoyen appelé aux mêmes fonctions.
    Donc ne pas confondre Mokoko et les autres obligés de Sassou qui continue à les broyer tous.

  3. J’ai été foncièrement déçu, en lisant cet article qui parle des enjeux de la énième mascarade d’élection que le pouvoir actuel voudrait organiser au Congo. Comment peut-on encourager le Peuple à participer à ce cinéma, alors que tout le monde sait que ce régime ne respecte jamais le langage des urnes. Voulez-vous ou souhaitez vous voir d’autres compatriotes écoper de 20 ans de prison, parce qu’ils auraient été des candidats sérieux? Cet article est tellement vide, plat et fade, si on considère le titre que l’auteur ou les auteurs l’ont attribué. Les véritables enjeux n’y apparaissent même pas, sinon du blabla..Personne ne gagnera les élections au Congo-Brazzaville, tant que ce régime sanguinaire et dictatorial sera en place. À moins que vous soyez de ceux qui rêvent d’un transfert de pouvoir à la Poutine, à la Kabila…La naïveté de la plupart de mes compatriotes me laisse pantois, sans voix…Réveillons-nous, Peuple Congolais!!!

    1. Je crois qu’avant de nous précipiter comme des moutons, vers une parodie d’élection, si nous étions réellement responsables, la première des choses serait de se battre et d’exiger la libération sans condition, de tous les prisonniers politiques qui croupissent injustement dans les geôles de la dictature installée au Congo-Brazzaville.Ensuite, mettre en place les mécanismes qui garantiraient un scrutin honnête, juste et équitable. Bref, si l’auteur ou les auteurs, de cet article est ou sont réellement du côté du Peuple, voilà les points qu’ils auraient dû aborder, au lieu de nous mener en bateau. Si l’opposition actuelle au régime de Brazzaville est incapable d’obtenir de telles garanties, alors au temps mieux de ne pas gaspiller, de saigner inutilement les finances publiques. Plaise à celui qui  »dirige » présentement ce pays de se déclarer Empereur ou roi du Congo-Brazzaville..

  4. Chers vrais Combattants & Résistants de la lutte ! Cet administrateur ( Dzaba Laurent ayant plusieurs fois fait les éloges, l’atalacou & l’apologie de Péya Inoncent qui est l’un des écrivain du chef de la milice des Cobras ) de ce site de zenga-mambou avait déjà été remis en cause plus d’une fois par les intervenants de zenga-mambou ! Si réellement Dzaba Laurent est aussi dans la vraie lutte comme il l’insinue, on le remarquerait aussi dans tous les posts publiés sur zenga-mambou dont il est administrateur ! Le PRINCIPAL BUT ULTIME est d’abord D’EN DÉCOUDRE avec le régime de Mpila et anticiper 2021 pour d’abord LIBÉRER LE PEUPLE CONGOLAIS QUI EST PRIS EN OTAGE PUIS LE RESTE APRÈS ! Je salue indéfectiblement les réactions de : Mr Uppercut, Mr N’TINIA, Mr OYESSI, Mr Mamba Bienvenu et de tous les autres vrais Combattants – résistants se trouvant dans la VRAIE LUTTE ! Merci à tous les frères Africains pour la manifestation de Clermont-Ferrand à Chamalières à propos de cette incestueuse monnaie coloniale du fcfa ! Inguéta !

  5. Des démocrates qui refusent les élections transparentes au Congo BRAZZAVILLE , c’est çà la panique qui vous gagne déjas, d’ailleurs le président SASSOU ,général d’armées ….le grand bâtisseur du Congo n’a jamais dit qu’il sera candidat en 2021.Ce que je sais le président infatigable , qui dit et réalise n’est pas imbu de sa personne , il n’est pas égocentrique , sa grande faiblesse ,il aime trop le Congo , il a un rêve qui le hante , qui le surmonte :le développement socio-économique du Congo.
    C’est un grand président qui est respecté par des grands de ce Monde .Tous les chefs….viennent le consulter , c’est une chance d’avoir un Président qui construit le pays :
    -La route Brazzaville -POINTE -Noire longue de 600 km .
    -Des hôpitaux dans tous les départements du pays et non seulement à OYO .
    -Des départements municipalisés qui ont changé de visage positivement .Pardon j’ai oublié de vous dire que la capitale politique du Pool a de l’eau potable , avec la construction de la station de traitement d’eau potable de la loufoulakari .
    – la ville de Kinkala est électrifiée 24 heures /24 heures .
    -Le bitumage de la route nationale n°1 Brazzaville -Kinkala – Gambari – Mindouli .
    -La corniche et le grand pont de Brazzaville , dans le projet le président va construire le site des cataractes du Djoué .
    -Le projet de la route kinkala – Mbamou – Kimboudé .avec la modernisation de la gare ferroviaire de Kimbouéndé .
    ….Il ya trop de projet , et l’incompétence de vos grands qui ont dirigé le Congo , c’est de n’avoir rien construit .
    C’est le président SASSOU le bâtisseur du Congo .et non vos grands incompétents notoires .à la rigueur, le président Massamba Debat qui a industrialisé le Congo , le reste c’est de l’incompétence .
    Moi j’aime le président SASSOU car le président Congolais qui fait des réalisations .Entre nous la route de 600 km Brazzaville -Pointe Noire , une route qui traverse plusieurs départements .
    J’étais tombé K.O !!!! lorsque j’avais vu cette route lourde , comme si je fesais la route Paris -LILLE en France .IL reste la construction des villages agricoles ,des activités économiques ….le long de cette route , pour la rendre un peu vivable .
    Avec le président SASSOU , j’ai confiance .

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