L’affichage des résultats des évaluations du 1er trimestre au collège d’enseignement général (CEG) Angola libre, Nganga Edouard, Mayindou, Mfilou et dans certain lycée comme celui de la Réconciliation, est conditionné par le paiement de 10.500 Francs CFA. Après avoir passé les compositions en décembre 2018, la majorité des élèves n’ont pas encore connaissance de leur moyenne trimestrielle alors que les évaluations du 2e trimestre s’annoncent.
Malgré la décision du Premier ministre devant les parlementaires de suspendre la note sur le financement de l’école par les parents d’élèves, les apprenants sont forcés de payer à la direction de leur école la somme de 10.500 francs CFA. « Les responsables de la direction nous disent que pour être en possession des résultats, il faut d’abord payer cette somme y compris le macaron et la carte scolaire. Il est donc difficile de savoir si l’on a bien ou pas travaillé, parce qu’on ne connait pas les moyennes du premier trimestre », fait savoir une écolière.
« Les résultats des évaluations du premier trimestre sont déjà disponibles. Ceux qui sont dans les normes peuvent passer à la direction scolaire avec leur carte et reçu d’assurance pour récupérer les moyennes », confirme l’un des surveillants des écoles publiques.
Le surveillant fait savoir que ceux qui ne seront pas en règle n’auront pas la possibilité de connaitre leurs moyennes et ne pourront pas accéder dans les salles d’examens pendants le deuxième trimestre. « Nous ne voulons pas afficher les résultats pour attirer l’attention des parents afin de prendre l’initiative de payer les frais scolaires de leurs enfants avant le second trimestre », ajoute-t-il.
Avec les difficultés financières auxquels les parents sont confrontés, les écoliers déplorent l’augmentation des frais scolaires. Ils demandent aux autorités compétentes de ramener ces frais aux prix des années antérieures pour permettre à tous d’avoir la facilité de connaitre leurs moyennes scolaires.
Les examens du second trimestre débuteront le 7 mars.
Pepy-Alchie Koussoukama
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C’est à ne rien comprendre, il y a désormais des frais scolaires dans les écoles et collèges d’états?
Il n y a donc plus de différence entre l’enseignement privé et l’enseignement public?
Mais le mal de ce pays est véritablement profond. non seulement les parents d’élèves ne sont pas régulièrement payés lorsqu’ils travaillent, ils doivent en plus payer la scolarité de leurs enfants même dans les établissements publics? avec quel argent?
Le pays meurt à petit feu, il y a une génération entière qui n’est pas ou mal scolarisée par l’égoïsme et la voracité de certains, cela est très dangereux pour l’avenir.
Avec tout cela il y a des individus, qui ont bénéficiés de l’école gratuite de ce pays, pour soutenir les imposteurs au pouvoir, ils font honte et pitié.
C’est effectivement honteux et inhumain. Ceux qui dirigent ont bénéficié d’une école gratuite, d’une bourse du pays. Comment peuvent-ils accepter et appliquer une politique qui fait l’inverse? Quel intérêt ou plaisir trouve t-on à brimer les écoliers actuels? Les dirigeants de demain?
Pendant ce temps le putschiste se balade avec l’argent du pays, le gaspillant à souhait dans des projets totalement égoïstes. En même temps, ses enfants pillent le denier public et les petits enfants vont dans des écoles ultra modernes. Clan du despote et valets zélés ne songent qu’à s’ amuser avec l’argent de tous.
C’est fou! Il semblerait qu’au nord, les choses sont différentes. Ce traitement catastrophique est dévoué aux enfants du sud. Le » tribalisme » est la science politique de Sassou : priver les sudistes de tous les moyens financiers afin que leurs enfants n’aillent pas à l’école. Des écoles abandonnées et sans enseignants.
Ne pas percevoir ce drame en cours, c’est n’avoir plus de conscience!