Un Noël 2018 dans la crise sociale et l’abandon pour les retraités

« Continuons à garder la foi,  en un avenir meilleur au Congo-Brazzaville pour 2019,  dans l’honnêteté, la lucidité, la constance, la vigilance  et surtout le rejet de la corruption sous  n’importe quelque forme qu’elle se présentera. »  JCB

Urgence sociale !!! Le Congo-Brazzaville est en passe de célébrer Noël dans une crise sociale comme en 2017 précédemment décrié. Un Noël qui ressemble le mieux à un navire en dérive qui tente de s’accrocher vaille que vaille à l’embarcation et retenir de sa main libre les corps repêchés des noyés pour qu’ils ne soient pas engloutis par la mer. C’est un navire marqué par plusieurs plaies mortifères. C’est un navire où la subsistance ne tient qu’à un fil tant la pauvreté côtoie l’arrogance, l’indécence, le rejet et l’intolérance… Une pensée particulière à tous les Congolais et surtout aux ressortissants de la région du Pool, embarqué dans ce navire en dérive mortifère à huis clos. Sans bien-sûr oublier les enfants des sans voix lâchement massacrés dans le POOL, les commissariats de CHACONA et de GAMBOMA mais nos retraités qui croupissent dans une misère indescriptible.

Urgence sociale !!! Pour les parents de ses enfants du POOL, CHACONA, GAMBOMA précipités   dans l’au-delà par les miliciens du pouvoir qui ont transformé leur quotidien en mouroir à ciel ouvert,  nous disons que la nation reconnaissante ne les oubliera pas.  Ces enfants congolais qui devraient jouer comme tous les enfants de leur âge ont été simplement livrés comme des bêtes à des séries de violence, des tirs nourris d’une armée déshumanisée.  Ils  ne connaîtront,  certainement pas pour,  beaucoup le bonheur et la joie d’une fête de NOËL en famille.

Urgence sociale ! Cet amer constat, c’est le Congo de 2018 plongé dans une crise sociale noyé dans une exigence de justice sociale et de respect inaudible par le pouvoir. Confirmant pourtant ainsi la colère d’un peuple de plus en plus précarisé. Nul n’avait imaginé que le sadisme et le m’en-foutisme  d’un pouvoir pouvait atteindre un niveau aussi élevé  de la déshumanisation. Noël 2018  au Congo-Brazzaville est  synonyme d’ un Noel des  sans-abris,  des sans nourriture,  sans attention, des sans pensions, sans bourses… car le gouvernement ayant décidé de punir toute une population pour des raisons de politique politicienne égoïstes et de corruption organisées.

Urgence sociale !!. Pour beaucoup des enfants du Congo, la fête des guirlandes, des vitrines bourrées de victuailles, des jouets plus merveilleux les uns que les autres sera certainement un rêve insaisissable. Ces enfants regarderaient tout ça, lorsqu’ils le pourront, d’un air émerveillés sans plus. Partout, il y aura des choses qui leur donneraient envie et pourtant ne leur seront pas accessibles par le seul choix complètement archaïque et diviseur de SASSOUqui a décidé  d’affamer ces pauvres gosses. Pour les enfants  de CHACONA et GAMBOMA, ils ont déjà reçu leurs cadeaux de Noel, les balles de kalachnikovs qui ont traversé leur corps en 2018. Ce sentiment d’amertume est bien visible dans les yeux des persécutés et obligés de se terrer avec leurs enfants qui ne sont plus protégés mêmes dans l’enclos de leur parcelle. Car la violence des « bébés noirs » terrorise toute la population dans une impunité totale

Urgence sociale !!. Que le pouvoir de Brazzaville laisse perdurer ce phénomène montre la complicité évidente de celui-ci avec  ces hordes de la mort « bébés noirs » pour véhiculer cette situation de terreur aggravant la crise sociale.

Urgence sociale !!! Les retraités congolais sont à plus de 16 mois sans percevoir leurs pensions de retraites. Ils passent chaque Noel depuis des années, dans la disette et le dénuement le plus absolu. Ces anciens fonctionnaires de la république sont obligés d’affronter le regard de leurs progénitures avec le sentiment d’avoir failli à leur devoir. Ajouter à cela l’insécurité, sans eau ni électricité et cerise sur le gâteau, coupés du reste du monde par un encerclement social absurde et complètement disproportionné, un boycott ferme et ferraillé, raison de plus de penser que la volonté du pouvoir en place serait la soumission totale d’un peuple. Ce Noel doit interpeller travailleur tout congolais que demain il sera un retraité et sera également confronté à cette situation misérable. N’est-il pas venu le moment de la solidarité sociale ???

Urgence sociale !!. Il est temps que  ces horreurs d’une guerre sournoise imposés par les hommes sans foi ni loi cessent.  Aux gémissements des mourants, le gouvernement de sassou est sourd. Anesthésié par son élan de domination  et sa volonté de soumettre. SASSOU,  se noie dans le massacre de ses propres compatriotes en s’enfermant dans sa logique clanique du pouvoir. En intensifiant les politiques inégalitaires contre les populations, en les acculant chaque jour un peu plus dans la misère en ces temps de fêtes,  il signe là son bannissement.

Urgences sociales !!. Que les festivités grandioses soient célébrées avec fastes dans les étables dorées ou le vin et la nourriture rivalisent en quantité l’étalage d’une opulence presque obscène des nouveaux rois du Congo, comme on l’a tous  vu lors des multiples mariages familiaux organisées avec faste et insolence. C’est le signe que le Congo a perdu son statut de nation d ‘égalité et de justice aux yeux du peuple.

Pendant ce temps chez la majorité des Congolais lambda, c’est l’envie de s’abriter contre la misère étouffante, les arrestations et les tortures banalisées qui prédomine.

Nous ne le dirons jamais assez,  Noël est une fête de l’amour et de l’espoir, c’est pourquoi mes frères et sœurs prions pour nos enfants du POOL, pour les enfants de CHACONA, pour ceux de GAMBOMA. Quant à ceux encore en vie, ne serait-ce que ces quelques instants pour que ces derniers puissent trouver ne fusse qu’une bouffée d’air frais et agréable afin qu’ils connaissent un Noël sans barbaries stupides.Que la magie de Noël s’opère et que nos pleurs, souffrances et misère sociale s’estompent. . Notre souhait ne saurait être exaucé qu’avec l’avènement d’une nation véritablement démocratique ou le Droit primera sur la force bestiale des hommes sans foi.

Continuons à garder la foi,  en un avenir meilleur au Congo-Brazzaville pour 2019,  dans l’honnêteté, la lucidité, la constance, la vigilance  et surtout le rejet de la corruption sous n’importe quelque forme qu’elle se présentera.

Jean-Claude BERI

8 thoughts on “Un Noël 2018 dans la crise sociale et l’abandon pour les retraités

  1. Plus jamais de faux général nordiste au pouvoir. Plus jamais d’un soldat au pouvoir.
    C’est rétrograde au 21è siècle.

    Bande d’incompétents tribalistes voleurs assassins sans vision aucune ni plans de secours.

  2. PLUS JAMAIS UN MBOCHI AU POUVOIR APRES SASSOU-NGUESSO ; MAIS ALORS PLUS JAMAIS !!!
    SINON, C’EST LA GUERRE AVEC POUR THEATRE D’AFFRONTEMENTS LE TRIANGLE OLLOMBO, OYO, BOUNDJI.

  3. les enfants de chacona etaient des bebes noirs.j’avais promis de tous les tuer.j’aurais ete daccord avec vous si cetait des eleves qui lisaient sous les lampadaires de la ville de brazzaville.la oui jaurais exprime une dent dure contre letat congolais.mais c’etait des bebes noirs donc des vauriens et des sauriens.c’etait des crocodiles..javais donne ma parole a mme kane ambassadrice du senegal a brazzaville que je devrais tous les tuer et qu aucun bebe noir ne devrait celebrer noel 2018. meme charles zacharie bowao en bon imebcile setait mue en oncle des bebes noirs.il avait nie que cetait des bebes noirs. bon le pool est libre de croire ou pas. les malotrus de chacona etaient des bebes noirs. depuis leurs mise hors d’etat de nuire on entend plus grand chose.mais c’est comme vous voulez vous pouvez les pleurer de toutes les facons le pool pleure endeuille tue et est tue.

    quant aux eleves de gamboma et la encore je suis desole jai moi meme ete eleve et etudiant ON NE SE BAT PAS A LECOLE OK?

    retraites a la date daujourdhui en plein boom de leconomie des ressources humaines on ne parle plus de retraites.les gens travaillent jusqu a 75 ans.arretez dabrutir les gens

    avenir pour le congo brazzaville oui bien sur.bientot le coup d’envoie des travaux de modernisation du cfco par la chine et de la construction de la dorsale equatoriale ouesso pointe noire. bientot la reprise des activites aeriennes decair.les avions sont en maintenance a addis abeba. bientot le coup denvoie de la constrcution de luniversite de pointe noire. les etudes de faisabilite sont en cours. bientot le coup denvoie des travauix de modernisation des stades du congo en prelude la conadirtaure du congo.

    il ya un espoir au congo avec la reprise des servies ferroviaires du cfco apres deux ans dinterruption du fait de ceux la qui disent ne plus voir des mbochis a la tete de l’etat. mais les trains sont tous achetes des mbochis.

    marien ng de la cuvette avait achete des trains »micheline ou air pool » .yombhy opango avait achete le train express en 1978 .sassou ng avait achete le train soleil et le train bleu pendant le plan quinquennal. denis sassou ng a achete la gazelle sous la municipalisation acceleree.les cocoyes de p lissouba avaient incendie le train solei et express sous l’intimidation drole de politique publique de p lissouba.

    POOL TU TE TROMPES DE PORTE

  4. Dans le cadre de la lutte contre des gangs appelés bébés noirs, la force publique du Congo procède par des arrestations et des exécutions. Pourtant, estiment des ONG basées à Pointe-Noire, tout le monde n’est pas bébé noir et qu’il faut respecter la présomption d’innocence.

    Sous l’impulsion de la Commission diocésaine justice et paix (CDJP), une ONG proche de l‘Église catholique spécialisée dans la promotion et la défense des droits de l’homme, des juristes, des responsables d’ONG et des proches de victimes ont échangé avec la presse ce samedi 22 décembre à Pointe-Noire.

    Placés sous le thème « Le droit à la vie », ces échanges ont valu tout leur pesant d’or, car il fallait présenter la situation des droits de l’homme dans la capitale économique du Congo. Une ville de Pointe-Noire qui, depuis plus de deux ans, vit dans la psychose.

    En cause, des braquages, des cambriolages et des meurtres perpétrés par des gangs appelés bébés noirs. Selon des populations, « il ne se passe pas un seul jour à Pointe-Noire sans que l’on ne déplore un cas de braquage ». Un état de choses que la force tient à stopper. Entre arrestations et exécutions, les agents de l’ordre se battent bec et ongles pour en découdre avec la criminalité.
    Là où le bât blesse

    Or, dans cette lutte sans merci contre les bébés noirs, quelque chose semble clocher dans l’esprit de certains Ponténégrins (habitants de Pointe-Noire). « Mon frère a été arrêté chez lui. Il se disputait dehors avec sa femme. Un véhicule de la gendarmerie qui passait par là, l’a embarqué. Et plutôt que de le présenter au procureur, les gendarmes nous ont appelés pour nous annoncer la mort de notre parent. On nous a même interdit d’organiser une veillée et l’enterrer dignement parce que c‘était soi-disant un bandit », a témoigné un parent.

    « Mon fils a été abattu par la police. Il sortait d’une salle de cinéma aux environs de 23 heures. Quand nous sommes allés nous plaindre, on nous a fait savoir qu’il était fiché comme un bébé noir. Nous aussi, on nous a dit de ne pas organiser des funérailles pour un malfaiteur », déplore un autre parent.

    Ces deux témoignages font partie des neuf cas documentés par la CDJP et le groupe d’action contre l’impunité, une ONG constituée de près de sept avocats du barreau de la capitale économique du Congo. « Comme vous l’avez suivi, tous ces cas que nous suivons n’ont rien à voir avec les bébés noirs. Ce sont de pauvres innocents », a déploré Brice Makosso, secrétaire général de la CDJP.

    « On a l’impression que la lutte contre la criminalité est un blanc-seing donné à nos agents de l’ordre pour exécuter les citoyens. Certes, on doit lutter contre la criminalité. Mais, que l’on tienne compte de l’article 9 de notre Constitution et de l’article 11 de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 dont le Congo est signataire », a lancé Me Eulalie Kolyardo, membre du groupe d’action contre l’impunité.

    « Nous attendons des réponses idoines de la part de nos tribunaux pour que justice soit rendue aux victimes ».

    Mais, d’après des observateurs, de nombreux parents s’abstiennent de porter plainte ou de se confier aux ONG par peur de représailles.

  5. A Brazzaville, la capitale politique du Congo, les conversations sont animées par la mort d’au moins 13 personnes, survenue dans la nuit du dimanche 22 au lundi 23 juillet derniers. Ce sont surtout le profil des morts et les circonstances de leur décès qui soulèvent des tonnes de questions. Des “bébés noirs”, ces jeunes gens désoeuvrés qui errent dans les rues des villes congolaises, seraient morts non pas pendant les affrontements qui les ont opposés entre eux, mais au commissariat. C’est du moins ce que certains affirment. Les détails.

    L’affaire est arrivée sur le bureau du procureur de Brazzaville, qui a ouvert une enquête afin d’apporter de la lumière sur ce qui reste pour le moment un flou total. L’Inspection générale de la police a aussi ouvert une enquête administrative, d’après le gouvernement congolais. Ce qui pourrait calmer un temps soit peu les ardeurs de l’Organisation congolaise des droits de l’Homme, qui réclamait jusque-là l’ouverture d’une enquête.

    D’après la police, 13 personnes sont mortes lors d’affrontements qui ont opposé des gangs rivaux de “bébé noirs” à Djiri, un quartier populaire de la capitale économique. Cette thèse est appuyée par Thierry Moungala, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement.

    Le phénomène de ‘bébés noirs’ devient une excuse pour commettre des exactions dans la ville de Brazzaville.

    ‘“Il ne s’est pas passé quelque chose au commissariat. Mais d’abord en amont, il y a eu, dans la nuit du 22 au 23 juillet, un incident grave dans un quartier situé dans l’arrondissement 9, Djiri. Une rixe absolument épouvantable entre deux bandes rivales. Deux bandes communément appelées, pour ce qui concerne ces voyous, des ‘bébés noirs’, qui se sont affrontées de manière très violente sur la voie publique avec toutes sortes d’armes ; blanches, comme au moins une arme à feu qui a été retrouvée. Et cet affrontement a entraîné la mort de plusieurs hommes, hélas. Voilà les faits.

    VOUS DEFENDEZ DES FOUS FULBERT YOULOU VOUS LAVAIT DIT AUJOURDHUI LES BEBES NOIRS VOUS MANQUENT

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