L’expulsion de Brooks and Brothers et de City Properties désormais close

Tel est pris qui croyait prendre, dit un vieux dicton populaire. Après moult tergiversations, le feuilleton judiciaire qui opposait City Properties de Madame Christelle Fila Nzololo et Architecture de Marbre de Monsieur Franco Villarecci,  relève désormais du passé. Le 21 novembre 2018, sans accroc, avec tout le professionnalisme et le calme dont ils font montre dans ce genre d’opération, les autorités judiciaires compétentes et les gendarmes commises à cette tâche, ont procédé à l’exécution de l’ordonnance de la Cour d’appel de Brazzaville, suite à la décision rendue par le président de ladite cour,  prescrivant l’expulsion de la société Civile Immobilière City Properties, ainsi que de tous les occupants de son chef (Brooks and Brothers), des locaux qu’ils occupaient au niveau de l’immeuble de Monsieur Franco Villarecci, dénommé les Tours Jumelles, sis avenue Amilcar Cabral, centre-ville, à Brazzaville. Tout est donc bien qui finit, comme pour rappeler qu’un bien mal acquis ne peut jamais profiter.

Le soulagement et la satisfaction étaient au rendez-vous au niveau des personnes qui ont vécu avec beaucoup d’attention les péripéties que cette affaire avait engendré à cause de la ruse des uns et la volonté hypocrite des autres de piétiner la vérité, en ne voulant pas dire le droit. C’est ici le lieu de rappeler que «Sed lex, dura lex (la loi est dure, mais c’est la loi)». La  société Civile Immobilière City Properties et Brooks and Brothers ont voulu faire le malin. Et pour justifier leurs défaillances et leurs maladresses concernant l’achat du lot n° 1-2-3 situé dans les Tours Jumelles, appelé Banque, qu’ils occupaient déjà sans épuiser toutes les procédures financières, préférant la tergiversation pendant sept mois. A malin, malin et demi, n’est-ce pas ?

Il  sied de signaler que les propriétaires de City Properties et de Brooks and Brothers n’avaient ni promesse de vente, ni contrat de bail, moins encore un contrat de vente pendant tout ce temps.Mais redisons-le qu’ils ont tergiversé pour matérialiser dans les faits les conditions de paiement des fonds exigées comme préalable à l’occupation des lieux, pour l’ouverture du magasin, sans oublier la présentation des garanties pour le paiement du montant restant du prix d’achat, violant délibérément les closes arrêtées pendant les pourparlers.

En outre, la société City Properties et Brooks and Brothers s’étaient octroyés tous les droits. Ils s’obstinaient à ne  pas payer l’eau et l’électricité. Pire encore, ils ne voulaient rien entendre sur le paiement des droits et taxes réservés aux services de gardiennage et de sécurité de l’immeuble, sans oublier l’entretien de la terrasse qu’ils occupaient. Ce n’était nullement leur affaire et pourtant le prestigieux magasin Brooks and Brothers qui était installé au rez-de-chaussée de ce bâtiment exigeait   bel et bien ce genre de services. Dans ce cadre, City Properties et Brooks and Brothers ont voulu également agir à leur guise, en ignorant les lois et les règlements régissant le pays, mais en sciant aussi la branche sur laquelle ils étaient assis. «Qui, trop, embrasse, mal étreint», dit-on. Et à vouloir tout gagner, on perd tout, n’est-ce pas ? On se demande si Donald Trump, les conseillers du président Sassou,  Yves Ikonga et Abass, pouvaient accepter que des gens occupent les locaux de leurs biens immobiliers pendant huit mois sans payer les factures de courant et de l’eau, et même le loyer.

Œil de l’aigle

5 thoughts on “L’expulsion de Brooks and Brothers et de City Properties désormais close

  1. c’est le pool qui a ete expulse par le truchement de fila nzonzolo. c’est le pool qui a ete expulse de ce batiment le pool est fou on l’a deja dit plus d’une fois ici

  2. CONGOLAISES, CONGOLAIS :

    AFIN QUE LE CONGO AVANCE ET SOIT PROSPERE, EVITONS A L’AVENIR, D’Y PLACER A SA TÊTE UN MBOCHI ET FAISONS EN UNE QUESTION DE PRINCIPE.

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