La saga des mairies du Congo : Quand les immondices de Brazzaville polluent la commune de Kintelé

La toute nouvelle commune de Kintelé, l’une des dernières nées de municipalités du Congo, souffle le chaud et le froid.A côté des recettes de la ville confisquées par les agents de la mairie de Brazzaville gérée par Christian Roger Okemba, les immondices d’Averda sont déversées à Kintelé, polluant la commune placée sous la gestion jugée honorable et appréciable de la jeune Stella Mensah Sassou Nguesso.

Dans la localité de Lifoula, se trouve la décharge polluante, nauséabondes et infectantes d’immondices de la société Averda. Puants, cette décharge forme de tas de poubelles mettant mal à l’aise les populations environnantes et les dérangent dans leurs travaux champêtres. Kintelé n’est plus un village plutôt une ville.Or, les activités de ce genre nécessiteraient un accord entre la mairie de Brazzaville et celle de Kintelé.

Dès le commencement de ses activités en 2015, la société Averda, chargée d’assainir la ville capitale avait été orientée sinon s’était choisie la banlieue de Lifoula pour déverser la saleté ramassée à Brazzaville. A l’époque, Kintelé n’existait pas entant que commune.Depuis la création et l’érection de Kintelé en 2017 en commune autonome, dotée d’un conseil municipal placée sous la tutelle du département du Pool, donc au même niveau que Brazzaville, Kintelé continue malheureusement à subir le poids de sa voisine. Visiblement, les conseillers municipaux et départementaux de Brazzaville ne parviennent pas à se départir, dans leur mentalité, de Kintelé qu’ils annexent à leur manière.

Soucieuse de remettre les pendules à l’heure, Stella Mensah, maire de Kintelé, aurait sollicité des rapprochements avec son collègue de Brazzaville afin de trouver des solutions idoines sur la question de la décharge. Jusque-là, a-t-on appris le premier citoyen de Brazzaville bouderait la main tendue de la jeune maire de Kintelé, pourtant pleine d’ambitions et d’inspiration afin de moderniser sa commune, qui a l’avantage d’abriter d’édifices publics de renommée internationale. Parmi lesquels, le complexe sportif, l’université Denis Sassou Nguesso et le centre de conférences internationales.

A l’instar deses recettes spoliées par Brazzaville, Kintelé en appelle à l’arbitrage du ministre de tutelle Raymond Zéphirin Mboulou de l’intérieur et de l’administration du territoire pour mettre fin à la saga qui n’arrange ni les autorités ni les populations des deux communes.

Edmond Bertier BATEBI

3 thoughts on “La saga des mairies du Congo : Quand les immondices de Brazzaville polluent la commune de Kintelé

  1. Bref, encore une histoire entre olligarques de la Congolie en manque d’idées.

    Deja qu’ils commencent par faire des poubelles avec des couleurs pour faire du tri et diminuer ainsi le volume des déchets à traiter:
    – recycler ce qui doit l’être:séparation claire vegetal/bois/papier; metaux; plastiques.chez les autres le tri des dechets rapport de l’argent.
    – le plastique broyé sert à faire des dalles, des objets flottants, meme groudronner les voies publiques en introduisant du plastique dans la formulation du bitume.
    – le vegetal/papier, bois: du compost, du bois reconstitué, etc…
    -du metal: normalement les voleurs de votre olligarchie savent parfaitement ce que vaut une tonne pour un metal donné, beaucoup d’argent.

    Mais comme vous etes une olligarchie de voleurs cupides, et surtout incomptetents, vous attendez que quelqu’un face quelque chose pour vius en emparer.
    Triste

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