Mais où est passé le donneur de leçon Guy Marius Okana

Que veut Marius Okana ? Se poserait-on la question. Voilà ce candidat malheureux à la députation aux Plateaux des 15 ans qui arrive à la Mairie comme collaborateur de l’ancien député-maire Hugues Nouélondélé et brille de ses seuls domaines de compétence notamment des opérations de déguerpissement et d’assainissement dont il prétend avoir relevé le niveau. Il n’est pas fichu de savoir que si le niveau d’assainissement à Brazzaville a été rehaussé, c’est grâce à la société Averda que son ancien chef a fait venir à Brazzaville. Marius Okana détient certainement la mesure du rehaussement du niveau de déguerpissement à Brazzaville. Libre à lui d’en être fier, mais son chef de l’époque réfléchissait pour une lutte plus humaine contre l’occupation du domaine publique avec des alternatives aux vendeurs ambulants et sans brutalité ni extorsion. Pour s’être entêté dans ces opérations spectaculaires émaillées de plaintes et de réclamations des commerçants Congolais et Libanais, Marius Okana est chassé du cabinet de Hugues Ngouélondélé comme un malpropre. Il se précipitera d’anticiper une démission sur internet. Curieusement, ce monsieur dont on ne connaît pas le cursus et qui s’agite dans les médias avec un langage retardataire et vulgaire est bombardé Premier adjoint au maire en 2017. Comment un individu qui ne sait que chasser les vendeurs des abords des marchés et racketter des boutiques peut-il devenir adjoint au Maire d’une capitale politique ?

Quand finirons-nous avec la race des hommes politiques infâmes et déviants altérant leur devenir personnel et piétinant le bon sens pour une poignée de billets ? Des esprits indécrottables et vengeurs qui soutiennent abominablement l’éclosion politique par l’outrage. Les mensonges, les bêtises répétées, sont-elles finalement plus rentables en politique puisqu’elles permettent à tant d’imposteurs de se faire des places de choix.

Depuis quelques années, certains congolais montent sur la scène à la file indienne de la même manière que des acteurs de théâtre le font sur une scène théâtrale. Ils vont visiblement faire leur preuve en matière de coup bas, d’intrigues et de calomnies. Marius Okana, connu pour sa gestion scabreuse à la mairie est de ceux-là. Ils sont à la recherche des médias pour se disputer le statut de vedette politique afin de justifier les faveurs qu’ils reçoivent de leur mentor.

Dans certains sites, ces imposteurs politiques se révèlent les principaux donneurs de leçons alors qu’ils n’ont jamais brillé par une expérience professionnelle prouvée. Ils croient que faire la politique, ce n’est pas gérer les affaires de la cité mais prendre le micro et parler sans cesse. On se demande à quoi cela sert-il pour le peuple dont on prétend défendre les intérêts. A-t-on perdu la lucidité pour comprendre que notre peuple a besoin d’autres choses que de vaines paroles ? En quoi s’attaquer à la personne de Hugues Ngouélondélé répondra aux attentes des Brazzavillois ou à l’impulsion de son mouvement politique ?

Et, à chaque intervention médiatique de ces soi-disant vedettes, ce sont toujours les mêmes inepties qui reviennent avec des titres n’ayant aucun lien de parenté avec le sujet traité. Leurs discours vulgaires changent parfois, pour donner raison à une personnalité politique en fonction de l’argent qu’on leur donne. Hier Marius Okana ne jurait que par Hugues Ngouélondélé, aujourd’hui ll évite à tout prix ce qui pourrait être contraire aux vœux de celui qui le finance. Il passe toujours à côté des vrais problèmes auxquels sont confrontés les Brazzavillois et les Brazzavilloises. Mais en dépit de tout, contrairement à ce qu’on aurait pu croire, ce genre de politiciens gesticulateurs rêvent d’assurer un rôle de vedette dans des sites internet populistes mais sans rigueur journalistique, afin de continuer leur travail de sabotage fratricide empruntant des « mentaux de politico-d’avenir » portés à l’envers.

Est-il trop tard pour bien faire ? Non. Il n’est pas encore trop tard pour nos internautes de donner la parole à des gens honnêtes, sérieux et sensibles aux intérêts des localités congolaises et à ceux des couches défavorisées.

Cela veut dire que nous avons un sérieux problème de choix des hommes dans ce pays. A écouter Marius Okana s’exprimer, on se demanderait où l’avait sorti Hugues Ngouélondélé ? Soit, il est déjà là sur la scène publique et a simplement changé de branche. Heureusement que chez Christel Denis Sassou Nguesso, il est réduit aux tâches de propagandiste sans exigence intellectuelle aucune. Peut-être que son mentor a eu le bon réflexe en le renvoyant à la Mairie à la chasse des vendeurs ambulants pour se sentir bien dans son domaine de compétence. Le nouveau Maire le lui a d’ailleurs concédé en faisant de lui premier adjoint au Maire chargé de l’assainissement. Une attribution vidée de son contenu puis que la Société Averda s’occupe de l’assainissement de Brazzaville de manière encourageante. Le nouveau Maire a fait réserver les questions municipales les plus complexes à des cadres plus outillés.

Malgré tout, le drame a été de nous servir ce monsieur à la tête d’une aussi importante mairie que celle de Brazzaville. Comment peut-on devenir homme politique simplement parce qu’on peut parler haut et fort avec un caractère individuel fougueux. Peu importe le contenu de ce qu’on dit, l’objectivité et la cohérence du raisonnement.

Ce nouveau courtisan de Denis Christel Sassou Nguesso se révèle comme un modèle de la pire gangrène dont souffre la politique dans notre pays. Même si l’autocritique n’est plus une valeur nécessaire au PCT, on pouvait priver les Congolais de cette qualité d’hommes politiques, qui n’ont pas de scrupule à aborder complaisamment des questions de société à raison de quelque épilogue pathétique. Ne prenons pas à la légère l’éclosion de ces adeptes des menteuses certitudes et des autolâtries, il nous faudrait les affronter comme les pires tares de notre société et chercher à les disqualifier.

Les faits nous crient, débordants d’évidence dans leur vérité qui dévoilent la bassesse de certains cadres qui prétendent construire le Congo de demain. Que sera le Congo de demain s’il est fait des cadres comme Marius Okana dont l’expression communément qualifiée de terre à terre et creuse traduit une incapacité intellectuelle de construire des phrases grammaticalement acceptables, une difficulté d’assimilation des leçons de la vie et un fanatisme aveugle. A cela, il faut ajouter une confusion entre ses intérêts propres et ceux de la ville. Que sera le Congo de demain si les flatteurs impénitents qui excellent dans la courtisanerie deviennent des cadres en dépit de leurs parcours scolaire et professionnel incertain. La politique pour eux ne consiste qu’à manipuler, à persister à manipuler, à occuper la proue des consciences déviées de la claire vision. Les parvenus tuent la politique et la réduisent à alimenter des conflits entre des frères de la famille naturelle et politique. Quelle est cette doctrine de la pourfendrerie sur laquelle on veut fonder l’avenir de notre pays, le Congo. Ce pays a des cadres de qualité pourtant. Des cadres capables de discuter des politiques publiques, d’avancer des idées constructrices.

S’il n’y a que des politiciens comme Marius Okana pour construire le Congo de demain, alors il sera fait de démons pires que ceux que nous avons connus dans le passé. La réforme des mentalités par l’éducation au dialogue paraît plus que jamais la seule voie révolutionnaire et salutaire pour un Congo nouveau que nous souhaitons tous.

Les horreurs verbaux d’aujourd’hui peuvent s’effacer, et l’apparente guigne, qui pèse sur les épaules de notre société comme une malédiction, peut être enrayée si chacun, dans son champ d’action et avec le supplément d’humanité qui lui reste dans un milieu tellement abêtissant, s’accroche aux valeurs humaines de respect de l’autre et de l’obligation de parler avec des preuves.

Il faut à la jeunesse congolaise une nouvelle ère de rationalité autonome et positive qui la guidera loin des calomniateurs ubuesques qui jonchent la scène politique actuelle, pour refaire notre destin collectif, si nous voulons un Congo nouveau où le vivre ensemble est une réalité et le mieux vivre ensemble un idéal.

 Alain SAMBA

6 thoughts on “Mais où est passé le donneur de leçon Guy Marius Okana

  1. Tout ceci à l’air d’un règlement de comptes qui ne dit pas son nom et qui est loin, très loin même d’intéresser les Congolais.

    Tant que nos villes seront gérées par des OKANA nommés et non élus, il faudra s’attendre à ce que d’autres OKANA leur disputent le morceau. Mais ce que tous les OKANA de la république doivent savoir, c’est qu’ il Y A N’EN MARRE AVEC LEUR GESTION DE MERDE !!!

  2. Le comportement désinvolte du sieur Okana décrit ici ne peut qu’étonner ceux et celles qui ne le connaissent pas. Ne demander pas son cursus, il n’ a pas regulièrement suivi son cursus scolaire. Plusieurs fois échoué au BEMG, l’équivalent du BEPC, Mr Okana a passé plusieurs années dans la foret avec son oncle comme coupeur des asperges.Je me demande que ce multiredoublant de la 3è soit hissé à ce niveau!!!!!!!

    1. @ Cher Jean Okomba

      Si tel est le cursus de sieur Okana que vous décrivez ici, cela ne m’étonne pas car le système Sassou n’est truffé que que tels bonhommes qui se croient au dessus de ceux qui ont fait régulièrement leurs études.
      Dans ce Congo de sassou avec ses copains et coquins, nous trouvons cet espèce du genre Okana à foison qui roule les mécaniques tel ce Charlot de ministre qui a passé sa licence en droit en 7 ans pendant que ses promotionnaires soutenaient leur doctorat et qui est passé maitre au nom d’un état injuste exerçant son banditisme pour chasser les congolais dans leur portion de terrain parfois acquis depuis de longues années.
      Instituteur lui même, Sassou n’a jamais voulu des intelligences autour de lui. Résultat des courses, nous n’avions que des tonneaux vides qui jouent au m’as tu tous les jours et le Congo ne sait que dépérir chaque jour.

  3. Les congolais sont toujours jaloux quand l’autre progresse.J’avais déjà dit ici que je ne comprends pas pourquoi Zenga Mambou doit publier les chiffons des gens comme Jean Okomba, Val de Nantes et consorts. Ils aiment dire des contre vérités. Okana est un cadre de l’Etat, pourquoi voulez vous savoir son cursus?

    1. @ François Ibovi Kiema

      Votre post me pousse à réagir.
      Okana qui est un cadre de la république comme vous l’affirmez est devenu un homme public puisqu’il se permet de s’adresser aux Congolais. Comme tel on doit savoir qui est il réellement, en commençant par savoir quel est son curriculum vitae car nous sommes fatigués par être commandé par des imbéciles qui ne savent même pas ce qu’ils disent tellement bêtes.Nous ne sommes plus en 1963 où en ayant acquis notre « indépendance » le Congo n’avait que quelques cadres formés qui se comptaient au bout des doigts, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
      Les tonneaux vides comme les OKANA n’ont pas le droit de citer dans un pays qui regorge de cadres formés et qui ont une vision pour le développement du Congo et non ceux qui courent derrière les voleurs comme les kiki aussi tonneau vide pour quelques broutilles.
      Quand on a fait notariat et qu’on a pas exercé ce métier pour aller apprendre pendant quelques mois comment vendre le pétrole et planquer les sous dans les paradis fiscaux pour son compte celui de son père et son clan on est quel genre de cadre Monsieur François IBOVI Kiema. Puisque les autres ne disent que les contre vérités, dites nous donc la vérité sur ce fameux Okana qui fait si mal son boulot à la Mairie.
      Assez avec les fameux cadres qui n’ont su que jongler avec les textes en scannant les diplômes qui ne leur appartient pas pour se faire une place au soleil. Le jour venu, tes cadres là seront mis à nue car nous vérifierons dans toutes les universités, écoles, instituts et autres si leur diplôme été bien passés dans ces structures.

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