Commerce informel : la vente à la sauvette gagne les quartiers de Brazzaville

Des commerçants sillonnent de ruelles après ruelles pour écouler plus facilement leurs marchandises. Un choix, selon eux, plus prolifique que la vente sur place qui consiste à attendre que le client vienne vers soi.

Poussant une brouette ou portant une cuvette sur la tête, c’est le plus souvent à partir de 6 h du matin qu’on peut déjà entendre les vendeurs ambulants. Légumes, avocats, pain, etc., sont proposés aux cris en lingala ou kituba  de « ndounda yango oyo eleki », « avocat eleki, avocat me louta » ou « mapa moto»… Ce choix de vente, parfois épuisant, est quasiment pratiqué par de jeunes femmes qui y voient un gain pour subvenir aux besoins familiaux.

« Je suis veuve et mère de quatre petits enfants. Attendre que la clientèle vienne à moi n’est pas toujours facile au regard de la panoplie de vendeurs de pains dans nos quartiers. C’est alors que j’ai décidé de  circuler dans les ruelles avec ma brouette remplie de pains pour les écouler un peu plus vite. La rentabilité est bien meilleure que lorsque je vendais devant ma parcelle. Je connais moins de perte qu’avant et cela me permet de mieux m’occuper de mes enfants », nous a confié Jeannette, exerçant son activité à Nkombo, dans le 9e arrondissement de Brazzaville, Djiri.

Les femmes aux foyers et mères de famille, quant à elles, louent l’initiative car cela les épargne des déplacements vers le grand marché pour se procurer ces denrées. « Les produits sont frais, de bonne qualité et à un coût abordable », lancent-elles.

Par ailleurs, on y voit petit-à-petit des enfants se lancer dans cette activité. Parmi les raisons évoquées, certains d’entre eux soutiennent simplement accompagner leurs mères dans ce commerce. D’autres, par contre, âgés entre 13 et 17 ans, stipulent que c’est pour subvenir à de petits besoins personnels qu’ils le font.

« C’est volontairement que j’ai décidé de vendre des avocats. J’ai débuté en mi-juillet et avec cet argent que j’économise, je pourrai acheter une partie de mes fournitures scolaires. Il y a de quoi en être fier ! Un véritable souvenir de vacances en dehors des cours d’anglais que je suis en train d’apprendre également », témoigne Amour, élève en classe de 4e, résidant à Makabandilou.

C’est dans des quartiers tels Ouenzé, Nkombo, Massengo, Soprogi, Domaine, Congo Chine, Makabandilou, etc., que les vendeurs ambulants sont assez fréquents. On n’y voit pas que des Congolaises car certaines étrangères telles que les Kinoises figurent sur la grille.

 Merveille Atipo

18 thoughts on “Commerce informel : la vente à la sauvette gagne les quartiers de Brazzaville

  1. b kolelals sexprimait en lari pendant sa campagne presidentielle de juillet 1992. il etait degoutant aux yeux de ses electeurs.le lari le lingala et le kikongo sont des langues idiotes et abrutissantes.

  2. ce ne sont pas des ventes ala sauvette mais plutot des venets actives.il ya des ventes passives cad le vendeur attend le client cas des hotels agences de voyages compagnies aerienne restaurants patisseries…. il ya egalement de s ventes actives cette fois le vendeur va a la rencontre du client pour defricher des nouveaux segments de la clientele ou activer l’ecoulement des stocks.ce sont des techniques de ventes et non des ventes a la sauvettes ou du commerce informel..

    vos mapa eleki…. ce sont des stimuli.certaines ventes pour qu elles aient lieu il faut declencher un stimuli chez le client(concept neurologique) a la vue d’un produit ou a l’ouie d’un son le systeme nerveux va declencher un besoin qui se transformera en acte d’achat.les vendeurs des sous vetements slip pour homme ou slip pour femme recourent a cette technique de stimuli des produits emotifs.a la vue d’un slip d’un soutient gorge ….un homme peut etre tente d’acheter ce produit.a cela sajoute le grand eclairage du lieu de vente. vous avez egalement des ecrans dans les bureaux des compagnies ou vous voyez des passagers entrain d’enregistrer.ce sont des stimuli.congo tu es un idiot un imbecile.

    votre pb au congo est que TOUT VOUS ETONNE meme quand c’est normal.sinon pourquoi donc une entreprise aurait elle une force de vente ou des equipes de ventes sur le terrain?

    par contre des vendeurs ages de 13 a 17 ans la par contre c’est grave et et contraire aux directives des nations unies(oit bit) sur l’age minimal du travailleur.il faut etre age de 18 ans revolu pour exercer une activite remuneratrice .le congo est etat partie a la convention de l’oit donc a ce titre devrait interdire tous les postes aux adolescents.il y bcp de folie a brazzaville.des vendeurs ages de 13 a 17 ans cets une violation des directives de loit bit. des « jeunes ninjas » ages de 13 a 17 18 19 20 ans…. c’est une violation des directives des nations unies omd 2 sur la scolarisation des enfants et la presence d’enfanst soldat dans une milice est desormais assimilee a un crime contre l’humanite dont les responsable de la milice en assume les peines prevues a ce sujet.

    mr bitsangou doit etre condamne tout comme mr guy b p kolelas pour complicite d’enrolement d’enfanst soldats dans la milice ninja. ce n’est pas mr daniel ortega qui le dit c’est l’onu dont le congo est etat partie.brazzanews doit egalement etre condamne pour promotion des activites d’une milice

    daniel ortega

    1. Et le MBOCHI, qui n’a rien de Bantou, est le patois le plus affreux qui existe sur terre.
      Si on ajoute à cela, le fait que SASSOU-NGUESSO qui n’est pas Congolais, est originaire de la tribu ivoirienne Abé, on comprend pourquoi le Congo tarde à décoller. Les MBOCHIS sont l’indécence personnifiée.

  3. Ces images ne sont pas prises au Congo. En les decodant, je realise qu’elles proviennent du Benin. Les lecteurs ont besoin du bon journalisme. On parle de Brazzaville, les images sont etrangeres. Cela n’a aucun sens. Dans ce cas, l’information devient une caricature.

    1. Mon cher Mark,
      Pour illustrer un phénomène qui est bien réel à Brazzaville en ce moment à cause de la misère qui y sévit, a t-on besoin obligatoirement que ce soient les images qui viennent de Brazzaville? L’information ne deviendrait caricature à mon entendement que si le phénomène n’existe pas, ce qui deviendra une fausse nouvelle. Cette image, même n’étant pas prise à Brazzaville, n’en demeure pas moins que Brazzaville est inondée des images pareilles.

      1. Oui, c’est du faux journalisme. Le journalisme est une profession qui obéit aux règles. On peut informer le public sur ce qui se passe à Brazzaville sans passer par des fausses images d’illustration, les lecteurs recevront l’information. Quand une vraie information est illustrée par des fausses images, elle devient de la caricature. En plus, ces images ne sont pas citée. Acceptons les critiques quand le travail est mal fait. Cela contribue à l’amelioration. Quelle sera votre reaction en lisant un journal francais qui parle de la pauvreté dans votre village avec des images prise en Ethiopie comme illustration?

  4. Avec l’état dans lequel les MBOCHIS au pouvoir ont réduit le pays, que voulez-vous que ces jeunes fassent d’autres sinon devenir des « marchands ambulants » ?
    L’argent qui pouvait créer de la richesse et leur donner du travail est planqué par des charognards MBOCHIS dans des paradis fiscaux. alors, FICHEZ LEUR L PAIX !!! Ils tentent seulement de survivre comme ils peuvent.

  5. @ Merveille Atipo

    Le « Kituba » ne veut rien dire, sinon dites aussi « Kiloba » à la place de lingala !

    Le KIKONGO existe et c’est l’une des langues nationales congolaise avec le LINGALA.

    Arrêtez d’abrutir les Congolais avec votre appellation « Kituba » de merde !!!

    1. « Le « Kituba » ne veut rien dire, sinon dites aussi « Kiloba » à la place de lingala » Posez le problème comme tel ne signifie pas que vous aviez raison.
      Vous qui semblez être un linguiste, je souhaiterai seulement que vous me dites quelle différence faites vous entre une LANGUE et un PATOIS avant d’affirmer que le KIKONGO et le LINGALA sont des langues nationales congolaises. Et en quoi sont elles langues nationales? Merci de m’éclairer.

  6. a mr mark

    vous semblez responsable effectivement avec une telle quantite de trafic de vehicules sans un taxi brazzavillois bon oui cela ne pouvait qu eveiller des soupcons.un tel alignement de vehicules sans un seul « vert blanc » oui ne ne sommes pas a brazzaville. evidemment ce n’est plus de l’information mais plutot de la TRANSFORMATION et meme pas une deformation.

    le journaliste congolais n’informe plus mais il TRANSFORME ses lecteurs en ce sens que par ses ecrits il leurs donne une nouvelle nature.

    tres bien

  7. @ d ortega

    Les faux journalistes contribuent à la destruction de ce monde au travers des fausses informations (Fake news). C’est l’une des batailles de Donald Trump. Souvenez vous quand les faux journalistes nous avaient rassuré la victoire d’Hillary Clinton aux elections presidentielles américaines de 2016. Que cela vous inspire quand les faux journalistes occidentaux et leurs dirrigeants (France, USA, Canada, Italie….) font du bruit au sujet de quelques personnent qui immigrent dans leurs pays. Seulement, ces faux journalistes occidentaux et leurs dirrigeants n’ont jamais dit un seul mot concernant leurs concitoyents qui envahissent aussi d’autres pays ( Y a beacoup de francais, americains, italiens…..qui vont chercher la vie dans d’autres pays).

  8. @ OYESSI

    Je n’ai jamais eu la prétention d’être un linguiste car je n’en suis pas un.

    Je sais seulement que nous avons la double chance au Congo-Brazzaville d’avoir d’eux langues que nous comprenons et parlons TOUS bien. Bien que le KIKONGO soit parlé en majorité dans le sud et le LINGALA soit parlé en majorité dans le nord, les Congolais de tous les départements peuvent parler et comprendre les deux langues d’où leur élévation en LANGUES NATIONALES et c’est plutôt une bonne chose. Ainsi, elles sont parlées à la radio et à la télévision au journal et dans certaines émissions.

    Les PATOIS sont nos « langues » maternelles que nous parlons dans nos tribus respectives.

    Je sais aussi que le Français reste la LANGUE OFFICIELE qui nous sert de trait d’union avec le reste du monde. Voilà !
    Bien à toi.

    1. Eh que non mon cher frère Uppercut que ni le LINGALA ni le KIKONGO n’est parlé par tous les Congolais comme le commun des mortels congolais se l’ait mis dans sa tête. Ce sont ces raccourcis qui font que nous nous sommes très souvent trompés. Nous les avons élevé en langues nationales que par notre cupidité habituelle car elles ne sont pas parlées par tous les Congolais.

      Pour preuve il y a deux mois de cela quand je rentre de KAMBA en RDC par BOKO. Dans un village à quelques kms de Boko la voiture qui me transporte s’arrête pour acheter du manioc j’en profite pour acheter les bananes et quand je demande le prix en LINGALA parce que comprenant et ne parlant pas bien KItuba ou kikongo comme vous voulez, la dame me réponds en KIKONGO donc dans son patois parce que n’ayant pas compris que je lui demandais combien coutait ses doigts de bananes. C’est un autre voyageur qui m’indiquera le prix.
      Je n’ai découvert en 1958 le LINGALA que par le fait d’un MONGO venu de la RDC recruté comme mécanicien par les frères TRECHOT et affecté dans un chantier de la palmeraie des frères Tréchot où mon père travaillait comme contremaître sinon je n’aurai jamais su qu’il y avait une langue s’appelant LINGALA.C’est à Brazzaville que je l’ai mieux maitrisé car vivant à Poto Poto où beaucoup de LINGALA en grand nombre sur les rives du Congo donc en face de la RDC le maitrisent.
      Que le LINGALA et le KITUBA même si vous n’aimez pas le terme soient parlées à la télévision cela ne leur consacre pas le label de langues nationales si nationales veut dire ce qui englobe la nation.
      Le français qui est une langue coloniale n’est officielle que parce que nous l’avions consacré dans l’enseignement et avions habitué nos progénitures respectives à leur parler dans cette langue oubliant de leur parler dans nos PATOIS.
      Le LINGALA et KITUBA ne seront langues nationales que le jour où nous aurions décidé de les enseigner dans tout le Congo. Pour le moment ce sont des langues sectorielles parlées au gré de l’apprentissage de chaque congolais. C’est ce que nous devons retenir.
      Tiens vous qui n’aimez tant le terme KITUBA, que pensez vous quand à la télévision, on annonce « sango na kituba »

  9. @ OYESSI

    La dame à qui vous demandez combien coûtent ses bananes est une villageoise de BOKO. Il fallait lui parler en KIKONGO car c’est la langue la plus parler dans le sud.
    Si Uppercut! veut qu’on le comprenne mieux à Owando ou Impfondo, il parlera en LINGALA d’abord bien que le KIKONGO est aussi parlé là-bas. OK ?

    Vous écrivez :  » la dame me réponds en KIKONGO donc dans son patois »…Vous êtes sérieux là? La langue KIKONGO n’est le patois de personne. Tout comme le LINGALA d’ailleurs. Ou alors, vous confondez le patois KONGO parlé à Boko avec la langue KIKONGO qui est une langue NATIONALE.
    Quant à votre découverte du LINGALA en 1958 seulement, il y a lieu de se demander sérieusement d’où vous veniez. Ne seriez vous pas d’origine étrangère comme SASSOU ? Si vous avez découvert le LINGALA seulement en 1958, je n’ose même pas vous demander si vous comprenez la langue nationale KIKONGO.

    Quand à la télévision congolaise on annonce « nsangu (et non sango) na kituba » c’est une belle CONNERIE !

    La langue qui est parlée au sud-ouest de la RDC, au nord-ouest de l’Angola, au sud-est du Gabon et au sud du Congo-Brazzaville, s’appelle KIKONGO et tous les pays cités ci-dessus l’appellent KIKONGO sauf au Congo-Brazzaville où la connerie prime sur le bon sens.

    Le KIKONGO est une langue Nationale en RDC au même titre que Le LINGALA, le SWAHILI et le KILUBA.
    Le KIKONGO est une langue Nationale au Congo-Brazzaville au même titre que LINGALA.
    Quand on a pas compris cela, il vaut mieux retourner dans son pays d’origine qui doit certainement se situer de l’autre côté de la planète Terre.

  10. @ UPPERCUT
    Quand on parle d’une chose il faut bien qu’on utilise le même langage pour mieux se comprendre.
    Qu’entendons par LANGUES NATIONALES, Qu’est ce qui est NATIONALES et qu’est ce qui ne l’est pas.Quand vous écrivez ceci
    « La dame à qui vous demandez combien coûtent ses bananes est une villageoise de BOKO. Il fallait lui parler en KIKONGO car c’est la langue la plus parler dans le sud »
    Dites moi où se trouve BOKO. De l’autre côté de la planète terre afin que je retourne dans mon pays d’origine puisque c’est connu que quand on a pas d’arguments valables on verse dans l’injure.
    Alors BOKO est au Congo ou pas et le LINGALA comme langue nationale ne devrait pas être parlée par tous les congolais du sud au nord.
    Je suis bien Congolais et je vous dis que je ne maitrise ni LINGALA ni KITUBA pour preuve quand j’écris sango et vous mentionné nsangu. Maintenant si vous pensez que le LINGALA et Le KIKONGO sont langues nationales mais pas parler par tous les congolais je n’en vois pas le caractère national de ces deux langues.
    Vous versez tellement dans l’ amalgame au point de me demander si vous ne faites pas de la provocation inutile pour verser dans la connerie du genre:
    « Quant à votre découverte du LINGALA en 1958 seulement, il y a lieu de se demander sérieusement d’où vous veniez. Ne seriez vous pas d’origine étrangère comme SASSOU ? Si vous avez découvert le LINGALA seulement en 1958, je n’ose même pas vous demander si vous comprenez la langue nationale KIKONGO. »
    Je ne sais pas ce que Sassou vient faire ici mais si en 1958 vous parlez déjà votre patois le kongo ou le kikongo c’est normal. Je parie que vous ne parliez même pas le lingala à cette époque et je ne sais pas si vous en parlez correctement comme langue nationale. En cette année là je parlais mon patois. De tout ce que je sais, beaucoup d’entre nous ne parlent ni lingala ni kituba. J’ai dans ma vie sillonné le Congo et je connais tous les départements du Congo. Allez à Souanké, Kéllé, Mbomo, Lékana, Makabana, Komono ,Binda , Nkigoué, Komono et plus près de nous à Yangui après kinkala où j’y vais souvent avec un ancien collègue de Savorgnan De Brazza. Ne parlent un peu lingala que ceux qui ont vécu à Brazzaville et encore!!!! J’ai plein d’amis du Pool qui, s’exprimant en lingala, on a du mal à croire qu’ils sont nés à Brazzaville. Où est le caractère nationale de le lingala.
    Et comme par nature les Bakongos se sont toujours cru comme étant les propriétaires du Congo au point d’imposer à toute la communauté congolaise leurs désidérata et partant leur patois, je suis désolé de vous dire que ni le lingala venu de l’autre côté de la rive gauche du Congo et parlé couramment par les ethnies dont l’habitat est situé sur les rives du fleuve Congo, appelés communément Ngalas même par les autres ethnies du nord Congo qui n’étaient pas au départ en contact avec ceux ci dont pour beaucoup l’origine est la RDC. Le lingala n’est donc pas issu d’un quelconque patois du Nord Congo où chaque ethnie a son patois de son habitat et le kituba issu du patois kongo largement parlé tant en Angola qu’aux deux Congo ne sont pas des langues nationales si nationale signifie l’ensemble du Congo

  11. Un homme qui se dit Congolais, qui ne maîtrise ni le LINGALA ni le KIKONGO, qui fait des voyages jusqu’à NKAMBA (et non Kamba), un des fiefs de la langue nationale KIKONGO), qui passe par Boko et ne comprend pas le KIKONGO, qui pense que cette langue n’est pas nationale… est un ETRANGER. Tout simplement.

    Je n’ai donc pas de temps à perdre à discuter avec un sujet étranger qui ne sait rien ni du LINGALA ni du KIKONGO et ce, malgré des explications gratuites qui lui sont fournies. Passe donc ton chemin et va voir ailleurs si j’y suis. le LINGALA et le KIKONGO (et non kituba), sont les deux langues NATIONALES du Congo-Brazzaville. Ne t’en déplaises. Et tu ne convaincras personne du contraire ici.

  12. Tiens Tiens je ne savais pas pour aller à Nkamba il faut nécessairement parler Kongo ou Lingala. Quelle connerie!!! C’est comme si pour faire un voyage au Japon ou à Dubai, il faut parler Japonais ou Arabe. Quelle idiotie !!! Je ne savais pas que tous les kimbanguistes n’étaient que des KONGOS. A Nkamba, j’y vais parce que je crois à ce qu’ a fait Kimbangu et j’y vais pour me ressourcer nonobstant le fait que ce soit en pays des Kongos et tous ceux qui y vont ne sont pas seulement des Kongos.

    Ce n’est pas une honte de dire que je ne maitrise ni LINGALA ni KITUBA comme beaucoup de congolais d’ailleurs en commençant par vous car je parie que vous ne maitrisez pas le LINGALA qui ne fait pas partie de votre terroir. Le KITUBA oui parce que né de ton PATOIS le KONGO. Mais comme vous me semblez un homme pas trop honnête vous ne l’accepterez jamais.

    Il faut que vous sachiez une chose. Personne ne maitrise pas toutes ces langues qu’il parle sauf des cas rares des polyglottes. Allez à Bacongo et Makélékélé, en dehors de ceux qui ont grandi à Poto Poto ou Ouenzé, c’est un LINGALA teinté du Lari ou Kongo que l’on parle.
    Vous qui êtes congolais plus que moi, je ne sais pas dans quel quartier de Brazzaville vous viviez ou vous vivez. Notez que dans les quartiers nord Mikalou, Jacques Aupangault, Mama Boualé Nkombo il y en a qui ne peuvent formé une phrase en KITUBA. Même en LINGALA, c’est parfois du Mbochi, Ngangoulou, Mbéré Téké etc que l’on sent et non le LINGALA bien parlé par mes frères riverains du fleuve Congo tels les MOYIS, LIKUBA, disant en gros les congolais qui ont habitat à partir d’Impfondo jusqu’à Brazzaville en passant par Mossaka et en longeant le fleuve Congo. Les congolais honnêtes et qui connaissent bien le Congo diront que c’est dans cette partie du pays que l’on parle très bien le LINGALA et non dans tout le nord Congo comme maints Congolais le croient au point d’en faire une langue commune à tous les nordistes.

    Vous qui voyez en ces langues être des langues nationales continuer à y croire, moi non. Pour moi NATIONAL signifie ce qui commun à la COMMUNAUTÉ NATIONALE. Le drapeau Congolais, notre hymne la CONGOLAISE ont un caractère national parce que tous les Congolais se reconnaissent en eux. Qui se reconnaît en LINGALA ou KITUBA comme étant ce qui unit tous les Congolais? Au cour de notre débat, vous ne me l’aviez pas démontré.

    Si vous me prenez pour un étranger, tant pis. Moi je suis bien congolais mais pas un congolais qui accepte des choses établies sans qu’on m’en apporte la logique le bien fondé de celles ci. Jusque là vous ne m’aviez pas démontré en quoi le LINGALA et KITUBA sont langues nationales. Si c’est dans votre tête gardez le pour vous car vous n’aviez ni démarche sociologique ni intellectuelle pour le démontrer. Vous ne vous contentez que de ce qui est accepté communément par tous les Congolais sans y réfléchir par vous même et apporter votre propre contribution.
    Vous êtes comme un lycéen qui, passant son BAC tombe sur un sujet de philosophie où on lui demande: Le LINGALA et le KITUBA ou le KIKONGO (pour vous faire plaisir) sont elles des langues nationales? Vous répondez simplement par un oui ce sont des langues nationales sans en apporter la preuve de votre assertion. Dites moi quelle note méritez vous en toute sincérité. C’est dommage. Vous me perdez du temps pour rien.

Répondre à daniel ortega Annuler la réponse.