Sortir de l’ordinaire pour embrasser de plus grands défis

Une question pour vous M. le Premier Ministre Anatole Collinet Makosso, laissée étonnement pour vous juriste de formation, par votre prédécesseur, un économiste émérite, respecté pourtant.

Le franc CFA, l’Afrique de l’ouest a pris le taureau par les cornes, l’Afrique centrale plus françafricaine, compatible par docilité, reste à la traîne.

Cette attitude servile sort de l’évangile poussiéreux implicitement entendu par beaucoup de chefs d’états.

Si la France ne te veut pas comme Président, tu n’y arriveras pas, de même que si elle ne veut plus que tu le demeures, tu ne pourras pas le rester.

Pour preuve, même toutes les ignominies qui nous sont faites, quoique massives, cas de l’implosion des migrants, ne justifient de la part des chefs d’état, pas plus que l’appel au respect de la dignité des africains.

Nous sommes liés par des choses déséquilibrées, aux torts à nous exclusivement réservés.

Aurez-vous plus d’audace pour poser le problème de cette monnaie, signal fort au national comme à l’international ?

Repensez cette fonction de Premier Ministre, complètement dévaluée, où l’on marche à la baguette du prince, plutôt que de servir le pays.

Faites des choses. Si elles sont bonnes, les Congolais vous en sauront gré. Dans le cas contraire, rien ne vous sera pardonné.

Prenez de la hauteur dans ce Congo de l’insignifiant. Ne vous limitez pas comme vos prédécesseurs à promouvoir une société du désenchantement où ceux qui devaient incarner le leadership sont de véritables virtuoses de la banalité du mal et souffrent d’un déficit d’empathie et d’imagination.

A vous de mettre tout en œuvre pour faire en sorte que l’évidence ne mette pas du temps à éclore et à s’imposer.

Que Dieu bénisse le Congo.

Laurent DZABA

Président du Mouvement Panafricain et Citoyen