Tribune de 9 personnalités africaines sur la situation au Tchad : Donner l’exemple et sauvegarder le bien commun en Afrique

Nous publions ci-dessous une tribune de 9 personnalités sur la situation préoccupante au Tchad. « Les évènements du Tchad appellent au « réveil » du peuple, au rapide sursaut des Africains et des institutions africaines pour un renouveau des pratiques politiques et pour la sauvegarde du bien commun, par excellence, que constitue l’exercice démocratique », écrivent ces acteurs engagés en signant à visage découvert, ce qui est plutôt rare sur de tels thèmes. In extenso.

Depuis bientôt un an, l’Afrique vit au rythme des élections présidentielles caractérisées par de multiples tensions. Comment croire à la pratique «démocratique» et au droit des populations à choisir leurs dirigeants lorsque les élections sont devenues des exercices usuels de violation de l’esprit des institutions et une trahison de la promesse de lendemains meilleurs pour la jeunesse ? L’habillage démocratique auquel nous assistons à travers les simulacres d’élections a fini par lasser les populations qui ne croient plus aux vertus de la politique et aux bienfaits de l’exercice électoral qui devrait favoriser l’alternance et refléter la volonté populaire.

Ce recul démocratique dans de nombreux pays, sur fond d’emprisonnement ou d’envoi en exil forcé des opposants politiques, de violences, de « tripatouillages » de résultats, est le signe, en réalité, d’une fragilité des pouvoirs en place, prétendus « forts », qui s’adonnent à un «coup d’Etat électoral permanent», avec une certaine complaisance coupable des institutions africaines et des partenaires internationaux.

Le dernier coup de force des militaires au Tchad, après la mort du Maréchal Président, ainsi privé de son 6ème mandat, est une nouvelle illustration de la faillite institutionnelle du pays ; un scénario qui en rappelle d’autres sur le continent.  La mise en place d’un Conseil Militaire de Transition, dirigé par le fils du Président décédé, en violation totale de la Constitution, le silence assourdissant de certaines institutions et dirigeants africains, le quasi-adoubement de la « junte » par certains pays occidentaux, au mépris de la volonté des populations, pourrait engendrer une nouvelle crise dans ce pays fragile sur plusieurs plans, et notamment sécuritaire. Le discours laudateur du Président Français lors des funérailles du Maréchal n’apaisera sans doute pas le sentiment «anti Français» exprimé de plus en plus dans les rues Africaines par la jeunesse.

Comment imaginer que les citoyens, les partis politiques, les militaires, les religieux, … l’ensemble des forces vives de la Nation, ne puissent dénoncer ce coup d’Etat ? Cette imposture, à peine relevée par l’Union Africaine, pourtant garante théorique des règles démocratiques est une provocation de plus. Le peuple Tchadien sera en droit de revendiquer sa souveraineté, et le respect de la loi fondamentale, à moins que la dernière constitution remaniée, «votée massivement», n’ait été qu’une duperie.

Les chancelleries étrangères se trouvent dans l’embarras, prises au piège, confondues entre admettre, avec une certaine complaisance, un état de fait ne correspondant à aucune réalité constitutionnelle, ou le dénoncer ; ce qui peut apparaître comme une ingérence dans la souveraineté d’un pays, dont le rôle de gardien contre la percée des mouvements rebelles dans la région, permettait toutes les violations des droits humains.

Les évènements du Tchad appellent au « réveil » du peuple, au rapide sursaut des Africains et des institutions africaines pour un renouveau des pratiques politiques et pour la sauvegarde du bien commun, par excellence, que constitue l’exercice démocratique. Le rassemblement des mouvements de jeunesse, des partis politiques, des différents corps sociaux, dans un dialogue honnête, pour reconstruire les bases « d’Etat-Nation », est nécessaire pour éviter le grand « printemps » africain qui pourrait entraîner un embrasement général d’une bonne partie du continent, avec des populations à bout de patience.

Toute atteinte à la Démocratie risque de n’entraîner que … la révolte ! »

Les signataires

Didier ACOUETEY : Action Citoyenne Africaine

Foulo BASSE : Ancien Directeur Services Université Evry

Mamadou Aliou BARRY : Géopolitologue/ Droits de l’Homme Guinée / Président Centre Analyses Etudes Stratégiques CAES.

Alain DUPOUY : Président d’un Think Tank , Consultant International

Charles Zacharie BOWAO : Professeur d’Université / Ancien Ministre de la Défense du Congo

Christophe KAISER : Chef d’Entreprise en Côte d’Ivoire

Nadia NAHMAN : Universitaire Guinée

Mamadou Tall MBAYE : Président de Kamunity

Adrien N’Koghe MBA : Directeur Fondation Léon MBA

9 thoughts on “Tribune de 9 personnalités africaines sur la situation au Tchad : Donner l’exemple et sauvegarder le bien commun en Afrique

  1. BOWAO? c’est l’ancien ministre qui n’avait pas publié les résultats d e 2016 en faveur de mokoko et kolelas éliminant sassou, un poltron

  2. Mes chers Amis , aujourd’hui des voix s’èlèvent pourque je puisse intègrer une formation politique congolais,.au lieu de travailler dans l’AKP-23MARS 1070 seulement.
    Je vous dis merci pour cette considèration, Au passage, je fus très actif dans une formation politique au Congo mais…c’est du passè .
    En ce moment , je rèflèchi pour crèer la fondation KIGANGA Pierre. Pour faire connaitre les idèes de mon père. Son combat politique…..vous savez mon papa est mort le 23 Mars 1970, il ya une gèneration qui n’a pas connu le colonel kiganga pierre….ses idèes, son combat politique…
    Les enfants du Gènèral de Brigade ont fondè : la fondation Charles De GAULLE ,
    Il existe la fondation Lèon MBA….en Afrique. Et d’autres fondations existent soit en france ou en Afrique.
    voilà ma dèmarche.
    La fondation DE notre HEROS NATIONAL , kiganga pierre sera une fondation sociale et humanitaire…j’èspère que les Amis de mon père qui sont membres naturellement vont mettre la main à la patte….merci d’avance!!!😁😁😁.
    Voilà le combat pour le reste de ma vie.faire connaitre le HEROS NATIONAL kiganga pierre.
    Kiganga Banzouzi Guy-Macaire.
    Pdt des Amis de kiganga pierre(AKP-23MARS 1970).

  3. CONSEIL DE GRAND FRÈRE :
    PAS DE PARTI POLITIQUE DANS LES CONDITIONS ACTUELLES DU « VILLAGE » CONGO ACCAPARÉ PAR UN IDIOT ET DES BLANCS MAL ÉDUQUÉS ARMÉS JUSQU’AUX DENTS POUR CONFISQUER CE QUI NE LEUR APPARTIENT PAS. ILS PRENNENT TOUT, AINSI QUE LES VIES HUMAINES.
    LA POLITIQUE N’EST PAS UN MÉTIER.
    LA POLITIQUE, C’EST LA GESTION DE LA CITÉ OU DU PAYS POUR FAIRE SIMPLE. QUE TU LE VEUILLES OU PAS, TU ES OBLIGÉ DE LA FAIRE. TES ACTIONS PEUVENT ÊTRE NUISIBLES OU BÉNÉFIQUES POUR TON PAYS. C’EST POUR CETTE RAISON QUE L’ON DEMANDE À CEUX QU’ON AIME D’APPRENDRE, DE S’INSTRUIRE AFIN QU’ILS SOIENT CONSCIENTS DE LEURS ACTIONS.
    LA FONDATION, L’ASSOCIATION DANS LES FORMES ACTUELLES SONT DES TYPES D’ORGANISATIONS IMPORTÉS. JE NE DIS PAS QUE C’EST MAUVAIS. MAIS IL FAUT TOUJOURS, AU MINIMUM, AVOIR LES MOYENS DE SA POLITIQUE.
    SI TU COMPTES SUR LES AUTRES, TU RISQUES DE NE PAS ALLER TRÈS LOIN. C’EST LE CAS DE L’IDIOT sassou QUI EST OBLIGÉ DE RECOURIR AUX SERVICES D’UN GOSSE COMME macron.
    TU PEUX HONORER TON PÈRE PAR LE TRAVAIL, PAR TON APPORT POSITIF À LA « COMMUNAUTÉ »CONGO.. PARCE QUE TON PÈRE N’A PAS SEULEMENT EU DES AMIS. SINON, IL NE SERAIT PAS MORT DE LA SORTE. IL A ÉTÉ ABATTU PAR SES SOIT DISANT FRÈRES D’ARMES. JE VEUX DIRE DES MILITAIRES. AUTREMENT DIT, POUR DES RAISONS POLITIQUES DANS LES CONDITIONS QUI SONT PRATIQUEMENT LES MÊMES AUJOURD’HUI.

  4. Je ne dis que les.mêmes choses….sur.les grades de notre hèros national .
    Lorsque kiganga pierre prend le chemin de l’exil pour le zaïre.kiganga pierre est Capitaine.kiganga pierre arrive au zaïre de Mubutu, on lui confie l’encadrement militaire de la.Division Spèciale prèsidensielle (DSP). Le gènèral Mubutu lui fait porter le grade de commandant.avant de l’èlever COLONEL.
    Mubutu le propose la dignitè de Gènèral de Brigade , mais kiganga pierre rèpond au prèsident Mubutu….merci mais je prèfère porter les galons de gènèral dans mon pays le congo Brazzaville.Nous sommes pas proche du dèbarquement du 23 Mars 1970.
    Dans l’histoire, il ya des exemples comparanles.C’est le cas du prèsident actuel du Rwanda, qui fût gènèral d’armèes dans l’armèe Ougandaise.lorsqu’il ètait en EXIL en OUGANDA DE MUSSEVENI.
    Voilà la rèponse plausible.
    Bref kiganga pierre ètait capitaine, conseiller militaire de Marien NGOUABI avant son installation au zaire.
    La.jeunesse doit savoir que ::
    —Ngouabi Marien n’ètait pas un.prèsident èlu dèmocratiquent.
    ‘—C’ètait le monopartisme…un seul parti politque.
    —- le parti dirrigeait l’Etat ,
    –‘–NGOUABI tuait les gens.par milliers.
    –Ngouabi ne donnait pas du travail aux congolais.c’ètait le chômage tout azumut…
    —dans l’armèe les caporaux membres du parti commandaient les officiers militaires.
    —-les kouyous ethnies de Ngouabi d’Owando occupaient les postes juteux du pays. Çs volaient dans les caisses du pays.bref c’ètait le dèsordre ģenèralisè dans le pays.
    Le Capitaine kiganga pierre et ses amis s’organisèrent pour àrrêter tout ce dèsordre.Mais les communistes Ngouabi, Noumazalaye…,les.ont tuè…
    Heureusement leur combat fut rèhabilitè par la confèrence Nationale.😁😁😁✌✌👍👍👍
    Les kiganga pierre, et ses Amis! Certains furent tuès, d’autres encore en vie Dieu MERCI.
    Kiganga Banzouzi Guy-Macaire
    Pdt des Amis de kiganga pierre(AKP -23 Mars 1970).

  5. JE PENSE QUE TU CHERCHES AUTRE CHOSE MON CAPITAINE.
    DANS TON RÉCIT, TU NOUS RAMÈNES QUE DES VOYOUS : mobutu, kagame, museveni, de gaulle…….
    FINALEMENT TON « HÉRO », C’ÉTAIT UN ZÉRO COMME L’IDIOT sassou?

  6. MON CHER AYA TONGA
    CE N’EST PAS LE BON FEU.
    LE FEU DU BONGUI.
    LE FEU POUR FAIRE DES BONNES GRILLADES
    LE FEU POUR SE RCHAUFFER EN SAISON SÈCHE.
    LE FEU……. LE BON, CELUI QUI MET LA CHALEUR ENTRE DEUX ÊTRES.
    CELUI AUQUEL NOUS AVONS AFFAIRE VIENT D’UN ÉTAT TERRORISTE ET DE SES IDIOTS AFRICAINS.
    IL DÉTRUIT L’ÂME HUMAINE, LA FAUNE, LA FORÊT, EN UN MOT LA VIE.
    QUAND AU SANG, JE NE SUIS PLUS CHRÉTIENS DEPUIS DES SIÈCLES. IL FAUT ÊTRE UN CHRÉTIEN POUR PRENDRE LE SANG COMME UN SYMBOLE DE PAIX. UTILISER LA CROIX POUR NIQUER LE MONDE ENTIER, AVEC BEAUCOUP DE RECUL, JE TROUVE QUE LES CHRÉTIENS ONT DE L’IMAGINATION TROP FERTILE. Rs. BON, EZALI RELIGION YA BA NDEKO NA BISO MI NDELE. DONC KO SEKA TE.
    IL FAUT COMMENCER PAR RETIRER, PETIT À PETIT, LE MOT FRANCOPHONE, MON GRAND . SINON, L’UTILISER LORSQUE L’ON PARLE D’HISTOIRE.
    CE MOT N’A PAS D’ÉQUIVALENT DANS NOS LANGUES NATIONALES.
    IL FAUT LE LAISSER AUX IDIOTS AFRICAINS QUI AIMENT LEUR MAITRE, MÊME QUAND CE DERNIER EST UN GOSSE DE MAUVAISE QUALITÉ.

  7. Mon chèr avant de critiquer un leader politique cherche à connaitre son combat politique dans un premier temps..
    Notre HEROS NATIONAL avait un idèal politique :
    L’instauration d’une sociètè libèrale au.Congo-Brazzaville
    à la diffèrence avec Ngouabi, Noumzalaye( le zaìrois…) qui ne juraient que sur le capital de Marx ou le livre rouge de MAO.,mettre en place les pratiques de Beria.(KGB).
    Pour Kiganga pierre et ses amis, il fallait crèer une bourgeoisie nationale par l’Etat lui même.–Ouvrir l’èconomie aux capitaux extèrieurs. Les congolais avec l’aide de l’Etat avavaient l’obligation de crèee leurs propres entreprises. afin de crèer des emplois, et payer des impots à l’Etat.
    Le congolais devrait entreprendre, participer individuellement sur le plan èconomique.
    Alors que les Noumazalaye et consors, prônaient une sociètè des athèes, ou la rèligion ètait la drogue du peuple, donc il fallait brúler les èglises, nationaliser toutes les entreprises, rèduire la libertè humaine…tuer les rèactionnaires du pool, les congolais et les mettre dans les fosses communes.
    La rivalitè entre les deux camps fut une divergence politique. Et non sociologique.c’est dans la dèmarche politique, qu’il faudra trouver la difference et non dans la tribu et non entre les Kongo et les Ngala.

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