A toi mon champion Marc Mapingou Mitoumbi

Il y’a un an jour pour jour, tu m’avais adressé ce message m’invitant à l’optimisme pour le combat de la vie.

Aujourd’hui, je t’en veux d’avoir baissé les armes face au dur combat qui t’opposait à la maladie.

Mon champion, tu m’as toujours dit que Nguila n’avait pas le droit de nous quitter au moment où il est parti. Aujourd’hui, je pense que tu n’avais pas le droit de partir à ton tour.

Je refuse de pleurer ou de te dire adieu parce que je sais que tu aimais ton pays, ta famille et tes amis, et que tu seras toujours là, pour nous et avec nous, pour l’éternité.

Champion, tes rêves seront nos projets, tes idées nos boussoles et tes paroles, des lanternes pour éclairer notre chemin.

Que Dieu ne nous laisse pas envahir par la tristesse, qu’il nous préserve du découragement, ranime sans cesse notre espérance et fasse passer en nous le souffle de la résurrection du Christ.

Champion, les bontés de l’Eternel ne sont pas épuisées, Jésus ne t’abandonnera jamais !

 

                                                                                            Laurent DZABA

                                                                                            Président du Mouvement Panafricain et Citoyen

4 thoughts on “A toi mon champion Marc Mapingou Mitoumbi

  1. MARC MAPINGOU,
    DÉSORMAIS, C’EST AUSSI POUR TA FAMILLE ET POUR TOI QUE NOUS ALLONS CONTINUER LA LUTTE.

  2. Que de souvenirs qui resteront à jamais gravés dans ma mémoire. Nous avions grandi ensemble dans ce quartier du marché total de Bacongo. il vivait ensemble avec son frère Alexandre Mapingou qui fut à un moment ambassadeur du Congo à Bruxelles. Marc fréquentait le lycée Drapeau rouge, actuel Chaminade et moi le lycée de la Libération actuellement rebaptisé Savorgnan de Brazza. Nous avions eu le bac la méme année , il est allé en sociologie et moi en sciences économiques. Après la licence , je suis allé continuer mes études à Bordeaux en France . Et lui est allé dans la région parisienne. Nous nous sommes donc perdus de vue. On se retrouve à Brazzaville en 1991 lorsqu’il est Directeur de campagne du Président Pascal Lissouba. Et depuis nous échangeons de temps à autres en dépit de nos occupations quotidiennes respectives. Je garde de mon cher ami et frère les souvenirs d’un élève très brillant tant au lycée qu’à l’université Marien NGouabi. Il était calme,, aimable , généreux et honnête. Il est Directeur de campagne d’un candidat qui remporte les élections présidentielles . Il était donc destiné à occuper un portefeuille ministériel au moins dans le nouveau système politique qui s’installe dans le pays. Mais devant les charognards qui se disputent la proie, Marc ne revendique pas ce qui lui revenait de droit. Il se met à distance et observe. Marc était un homme simple et humble. Homme politique engagé , ouvert , qui se souciait de l’avenir du Congo qu’il aimait tant. C’est dommage que la République ne reconnaisse pas cette envergure politique qu’il représentait . Quand je vois le journal de télé Congo de 20H de ce mardi qui ne fait pas cas de cette grande disparition. Je dis que c’est regrettable et j’ai envie de pleurer. Nous sommes dans quel pays? ce Congo appartient à tous les congolais et la télévision congolaise est censée être une structure à caractère public. C’est très triste . Adieu mon très cher frère. Que ton âme se repose en paix.

  3. CONGO-BRAZZAVILLE/NÉCROLOGIE: HOMMAGE DU GÉNÉRAL JEAN-MARIE MICHEL MOKOKO AU DÉFUNT MARC MAPINGOU
    Message du Général Jean Marie Michel MOKOKO à la famille MAPINGOU. Suite au décès de son frère et Ami Marc, A notre Cher Aîné L’Ambassadeur Paul MAPINGOU ET LA FAMILLE MAPINGOU,
    Mon ‘’Grand ’’,
    Marc et moi lorsqu’il nous arrivait de nous rappeler à votre souvenir, nous appelions affectueusement ainsi. Dans cette épreuve que nous traversons, j’aimerais que vous transmettiez le message que je vous adresse à toute la famille MAPINGOU.

    C’est ce matin qu’avec une grande tristesse, j’ai appris le deuil qui vient de nous frapper. Marc, mon cadet et mon Ami s’est éteint, alors que les nouvelles qui m’étaient parvenues il y a quelques jours sur son hospitalisation incitaient à l’optimisme.

    Je sais que la famille et vous-même êtes dans un état d’incompréhension et de stupeur, que tout être humain connait dans ces moments là.

    Dans l’état de prostration que m’a causé cette terrible nouvelle, bien que plongé dans un état second, il m’est revenu en mémoire, le contenu du livre de la vie, livre suprême qu’on ne peut ni fermer, ni ouvrir à son choix. On voudrait revenir à la page que l’on aime et la page de chagrin est déjà sous vos doigts.

    En vérité, je ne trouve pas les mots pour exprimer ma tristesse et mon désarroi, à telle enseigne que devoir lever un coin du voile du répertoire dense de ce qui nous liait est douloureux et insupportable. Il faut bien, puisque les usages en pareille occurrence commandent de témoigner. Je me contenterai de rappeler que c’est dans les couloirs du Palais des Congrès, pendant la Conférence Nationale Souveraine que nos routes se sont croisées. Depuis les liens ainsi tissés n’ont cessé de se consolider. Il nous a fallu à cette époque que de quelques moments, de rencontres furtives, pour que nos esprits s’accommodent. Tout se fit naturellement, et depuis, nous ne nous sommes plus quittés.

    Notre cheminement, à travers les vicissitudes auxquelles nous a contraint la vie est comparable à celui que décrit Christian JACQ, dans son étonnant roman ‘’ Le Moine et le Révérend ‘’, qui retrace l’itinéraire de la naissance et l’aboutissement d’une amitié – dont les apparences trompeuses vouaient à l’improbabilité -, entre deux personnages aux aspirations diamétralement opposées. Cet ouvrage qui m’avait été recommandé par Marc, est quasiment devenu mon livre de chevet, tant la description de la Condition Humaine y est fortement cernée.

    Mon ‘’Grand ‘’, il m’est difficile d’accepter le nouveau coup du sort qui nous accable une fois de plus. Dans des conditions de confinement imposées par les autorités, il ne sera probablement pas possible aux Amis et proches de Marc de lui rendre l’Hommage qui sied à cet Homme ouvert, cet intellectuel Humaniste dont le désir obsessionnel était toujours de construire les ponts entre les personnes d’horizons variés et divers. Admirés des uns, il était parfois à tort incompris de ceux qui n’acceptaient pas son élégance holistique tant dans son maintien que dans ses manières, parce qu’ils se contentaient de le scruter plutôt que de chercher à connaître l’homme qu’il était. Ces contempteurs mal avisés, laissaient libre cours à l’expression de leur envie et jalousie qui est le propre des incultes. Pour nous qui le connaissions et avions cheminé avec lui, nous admirions parmi tant d’autres qualités : son entregent discret ayant grandement contribué à construire des passerelles qui, à son corps défendant, ont permis de réduire des fractures nées des antagonismes farouches, dont l’évolution aurait pu conduire à des errements dommageables pour notre pays. Ces belles actions ne sont connues que de d’une infinie minorité de ses proches, car il n’était pas homme à se couvrir de lauriers. L’essentiel à ses yeux était d’œuvrer, à son niveau, au RASSEMBLEMENT, à la Réconciliation et à l’unité de Notre Nation.

    Mon « Grand » ! De là où je suis je ne cesserai de penser à mon frère Marc. Lorsque l’occasion me sera offerte, comme me l’avait suggéré un de nos amis communs, dans le réconfort qu’il m’avait apporté dans un récent deuil qui m’a frappé : je regarderai le ciel tous les soirs pour contempler les étoiles, dans l’espoir de voir Marc nous faire un signe pour nous dire simplement : qu’il a rejoint tous ceux des nôtres qui l’ont précédé dans un monde sans haine, sans injustice et sans méchanceté.

    Marc ne sera pas là pour voir comme nous l’espérions, se lever l’aurore resplendissant d’un Congo se relevant de ses cendres, mais nous lui resterons reconnaissants pour sa contribution inestimable destinée à servir ce dessein.

    Mon cher Grand-Frère, dans notre chagrin, comme aimait le dire Marc, peut-être serions-nous tentés d’imiter Job de la Bible en nous interrogeant sur la cruauté du destin ; en ce qui concerne Marc, nous pouvons nous consoler car bien que parti, il a semé et partagé avec tant d’autres convertis sa foi en un Congo beau, fort et uni, qui naîtra de ses centres.

    Que nos prières l’accompagnent afin que Notre Père Divin, dans son immense bonté l’assiste de ses grâces et l’accueille dans son Royaume.

    Merci cher Grand-Frère, et je vous prie de recevoir nos condoléances les plus émues que vous voudrez bien transmettre à toute la famille Mapingou.

    Général Jean Marie Michel Mokoko https://www.youtube.com/watch?v=8VLVseTEdMw

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