Planifier l’assassinat de Sassou est un acte barbare, lâche, inutile et stupide

Que mes amis inquiets et mes détracteurs  habituels se rassurent, je ne suis pas défenseur de la modeste personne de Sassou. Je peux me tromper, mais je crois qu’il s’est suffisamment enrichi au détriment de la nation congolaise au point de pouvoir se payer royalement les services de bien meilleurs avocats que moi. Je suis encore moins intéressé par un poste au service de Sassou. Si je n’ai pas accepté de le servir à ses heures de gloire, pendant que coulaient encore comme à Canaan, le lait et le miel,  quelle mouche me piquerait pour aller me mettre à ses ordres au moment où l’édifice qu’il a bâti se fissure à vue d’œil et où le dernier carré de ses fidèles se réduit comme peau de chagrin, au moment où il lutte pour sa survie politique ? Au moment où chaque fin de mois le plonge de l’insomnie provoquée par les salaires impayés ? Ce qui en revanche m’importe au plus haut point, et ce que je martèle depuis le début, c’est l’avenir du Congo après Sassou. Un Congo que je souhaite uni, démocratique, fier et prospère ; un Congo où la vie humaine retrouvera son caractère foncièrement sacré.

Utiliser Sassou pour préparer l’après-Sassou

C’est presque sous ce titre que je m’exprimais déjà en juillet 2012 SASSOU NGUESSO FACE A L’APRES SASSOU. Dieu seul sait le risque que j’ai pris à prôner une alternance pacifique en échange d’un paradigme faisant table rase du passé sans chasse aux sorcières ni impunité complaisante. Sassou a royalement ignoré ces recommandations qui lui auraient permis de sortir de la vie politique par la grande porte. Bien au contraire, il a cédé aux sirènes du clan et des courtisans qui lui ont fait miroiter une fin de carrière protégée par son fils. Résultat des courses, c’est ‘’l’avenir même des Mbochis’’. Ce n’est pas moi qui l’affirme, mais un de ses fidèles, le général Nianga-Mbouala, alors à la tête de sa garde républicaine. Ce régime a bien hypothéqué l’avenir des  Mbochis dont au moins 90% partagent la misère noire de tous les autres Congolais. Que ceux de mes frères du sud qui pensent que ce régime a privilégié le nord au détriment du sud, regardent cette vidéo jetant à la face du monde la paupérisation d’un peuple dans une nature si riche : Voyage d’Oyo à Liranga https://www.youtube.com/watch?v=zAA3x5wpSoc Au vu de la guerre ouverte au sein du PCT, le moins que l’on puisse dire, c’est que Sassou est en passe de rater un après-Sassou apaisé, même dans son propre fief.

Sassou livré à la vindicte populaire par Macron

La France est connue pour régler sans ménagement le sort des roitelets d’Afrique qui la dérangent ou qui cherchent à s’émanciper de sa tutelle. Les cas les plus récents sont ceux de Kadhafi et Gbagbo. Mais en remontant plus loin dans l’histoire, on trouvera bien Olympio au Togo, Ngouabi au Congo, Léon Mba au Gabon, etc.  L’ingérence de la France ne s’arrête pas à l’Afrique. Paris a joué un rôle très actif dans la tentative d’éviction de Bachar en Syrie ou de Madouro au Venezuela.

Le dernier passage de Sassou à Paris aurait donné lieu à une passe d’armes dont le résultat est la demande très pressante de l’Elysée souhaitant voir la libération de Mokoko et des autres prisonniers politiques. Plus grave encore, Macron aurait demandé à Sassou de passer la main en 2021. Si ce n’est pas l’arrêt de mort du régime Sassou, cela y ressemble beaucoup. Curieusement, ce qui s’est dit en tête-à-tête s’est retrouvé par ‘’hasard’’ sur la place publique, comme par une volonté délibérée de vouer aux gémonies un serviteur devenu pestiféré et encombrant. Le message de Paris est clair : Sassou doit débarrasser le plancher au risque de subir le même sort que Kadhafi ou Gbagbo. Il n’en fallait pas plus pour que Brazzaville fourmille de complots. Chacun affute son intrigue. La parole est libérée et en cette ère d’Internet les vidéos et les audio se déversent à une allure hallucinante.

Les hyènes ont flairé le sang

Brazza a, ces derniers jours, l’allure d’une jungle où les rapaces se seraient donné le mot. Ils rasaient les murs hier, les voilà qui agissent à découvert. Ils chassent en meutes assoiffées de sang. Les prédateurs de tout genre s’en donnent à cœur-joie. Il y a les hyènes qui ont flairé le sang et se pourlèchent déjà les babines. Il y a aussi les charognards qui savent qu’il y aura mort d’hommes et putréfaction, alors ils volent en cercles de plus en plus restreints et de plus en plus bas.

Tous ont senti l’éléphant sortir blessé de l’Elysée. Il a chancelé et mis le genou en terre, mais il ne s’est pas encore effondré. Alors, tout ce que la jungle politique congolaise compte de prédateurs, prépare l’estocade finale.

Ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir abattu

Blessé et chancelant, Sassou est rentré, dépité et furieux, dans sa tanière brazzavilloise. Sa marge de manœuvre se réduit inexorablement. Il est acculé dans son dernier retranchement, mais n’a pas encore dit son dernier mot. Alors, il prépare sa riposte avec plus ou moins de discrétion.

La tentation du feu, des larmes et du sang

L’homme connaît le goût du sang (…des autres), des larmes (…des autres aussi). Il a vu le feu lui rouvrir la voie du palais en juin-octobre 1997. Son métier l’a habitué à la croix et la bannière. En 1991, jugé par la Conférence Nationale Souveraine, il s’était failli de peu pour qu’il embrase la ville qui l’humiliait à la face du monde. Le Congo n’eut son salut que grâce à la bravoure et à la rectitude de Mokoko et ses amis AET, mais surtout à un ultime sursaut de bon sens dont je fus témoin involontaire. L’histoire semble bégayer, à la nuance près que Mokoko, l’ange gardien du peuple se retrouve lui-même prisonnier de Sassou. N’est-ce pas l’une des raisons de l’acharnement dont le général du peuple est victime ?

Pour ma part, et comme en 1991, j’interpelle humblement Sassou et l’appelle au bon sens final. On me reprochera ma naïveté face à celui qui est considéré comme l’incarnation du diable. Je préfère assumer ma naïveté que d’hurler avec les loups déchainés. Je crois au DIVIN lové au fond de chacun de nous et donc de Sassou aussi. Et seul ce DIVIN-là arrêtera le Congo au bord de l’abîme où le poussent ses courtisans irresponsables et aveuglés par l’ivresse du pouvoir.

La noblesse de la démission

Je prie le DIVIN de se réveiller dans le cœur de Sassou, mais aussi dans celui de tous ses détracteurs, sans oublier les millions des Congolais qui regardent ahuris, la pièce de théâtre de très mauvais goût que jouent devant eux les apprentis sorciers congolais avant de l’embraser.

Pour sauver la face de Sassou sans bain de sang, le peuple doit se lever comme un seul homme et lui demander de partir en paix avant 2021. Alors, Sassou aura déjoué le piège que lui tend Macron. Car ne pas se présenter en 2021 serait obéir docilement à la France, tandis que partir plus tôt serait prendre de court son adversaire et lui faire un pied-de-nez avant de tirer sa révérence. Il y a, bien sûr, l’option de se cramponner au pouvoir au-delà de 2021, mais j’ai déjà évoqué le caractère suicidaire de cette hypothèse.

Oui, il y a une très grande noblesse dans la démission. L’empereur japonais, le roi des Belges et la reine des Pays-Bas ont tous abdiqué sans y être contraints. Le pape Benoît XVI a également cédé la place au pape François. Leurs gestes ont été salués par l’ensemble de l’humanité. Ils passent leurs vieux jours loin des turbulences de la vie publique et démontrent qu’il y a une vie décente après les paillettes du pouvoir.

On me rétorquera de ne pas confondre les grandes démocraties avec la barbarie congolaise ; les grands hommes avec le ‘’monstre’’ Sassou. Cela m’indiffère car je crois au sursaut humain qui nous permettra un jour de sortir de la barbarie. Alors, pourquoi pas maintenant ? Sortons-en ensemble en jetant les bases d’une société réconciliée par le PARDON.

Un Pacte National pour la démocratie et la bonne gouvernance

Nous avons besoin d’entrer définitivement et sans passion dans le concert des nations civilisées où la gestion du pouvoir n’est pas synonyme d’assassinat systématique. Le Pacte National signifierait le refus de cautionner le meurtre comme unique voie d’accès à la magistrature suprême. Notre histoire est sanglante. J’aime faire le triste constat que sur les 6 présidents qu’a connus le Congo depuis son indépendance, tous en dehors de Sassou, ont connu un sort tragique :

Youlou est mort en exil

Massambat-Débat et Ngouabi ont été assassinés le même mois

Yhombi a passé 11 ans en prison

Lissouba a failli mourir sur la route de l’exil qu’il passe en France

Dans ces conditions, n’est-il pas naturel que Sassou craigne pour sa vie ? Lui, le pilote assis sans parachute sur le siège éjectable de l’avion-Congo qui pique du nez en traversant une zone de turbulence. Ne découvre-t-il pas sur le tard qu’il est un mortel comme tout le monde ? Mortel comme Marien ?

Sommes-nous un peuple foncièrement barbare ?

Le sombre tableau ci-dessus est l’expression d’une violence quasi-génétique chez nous. D’aucuns ont concentré cette violence sur Sassou qui cristallise toutes les haines et les idolâtries. C’est oublier qu’aujourd’hui, des officines sont apparemment à l’œuvre pour préparer l’assassinat de Sassou. Dabira qui croupit en prison a dû faire des émules parmi les généraux essentiellement Mbochis (comme par hasard). On trouvera bien un Tsaty-Mabiala à qui on fera porter le chapeau d’un lobby ayant Sassou en ligne de mire. Le reste sera d’une banalité usuelle : Ba Kongo ba bomi Sassou. Naturellement, de l’autre côté, comme ce ne sont pas des enfants de chœur, les armes sont affutées. La ministre Inès s’est fondue d’un audio hallucinante où elle étale devant un peuple incrédule, le  fonctionnement des officines qui préparent à la pelle, les ‘’atteintes à la sûreté intérieure de l’Etat’’. Bien que la ficelle soit usée jusqu’à la corde, dame-ministre remettra l’ouvrage sur le métier pour nous sortir un scénario plus crédible pour descendre Ngolo. Nous risquons sous peu d’assister à la nuit des longs couteaux : une barbarie généralisée comme en Libye, en Syrie ou au Yemen. Que Dieu nous préserve !

Pourtant, il nous suffit de nous arrêter un instant afin de conjurer notre triste sort de peuple belliqueux. Et Sassou peut mettre fin à ce cycle odieux, à cette danse macabre qui a commencé en août 1963, pendant les trois journées, finalement pas si Glorieuses que cela. Monsieur Sassou qui s’est donné tant de peine en 1997 pour ‘’restaurer’’ au prix de tant de morts, la démocratie violée par Lissouba, a-t-il besoin de toutes ces intrigues pour se désigner un successeur ? A-t-il besoin de transformer Ngolo en putschiste à abattre comme un chien ?

Commençons par nous engager dans un Pacte National dans lequel nous jurerons tous ensemble que la succession de Sassou ne devra pas conduire à la chute d’un seul cheveu d’un seul citoyen congolais à commencer par Sassou lui-même. Aucun pouvoir ne justifie l’assassinat de Ngolo, JDO, Kiki, Tsaty, Kolélas etc. Faisons de sorte qu’aucune famille ne soit endeuillée par le départ de Sassou du pouvoir. Cela est possible.  Montrons à la face du monde que si nous avons été capables d’un demi-siècle de haine et d’horreur, nous sommes capables d’ouvrir un nouveau chapitre apaisé de notre histoire commune.

La responsabilité de Macron est engagée

En publiant l’injonction faite à Sassou de quitter le pouvoir en 2021, Macron a ouvert la boîte de Pandore. Qu’il ne fasse pas à la jeunesse congolaise le coup Hollandais qui suscita d’abord l’énorme espoir de démocratisation à la conférence de Dakar avant de doucher les aspirations du peuple congolais en octobre 2015. Ce sera synonyme de non-assistance à peuple en danger. De la boîte magique macronienne, sortira-t-il le djinn de nos habituels démons de la guerre civile ou au contraire un esprit de concorde et de réconciliation ? Macron doit désormais assumer toutes ses responsabilités car tout crime politique commis après la visite de Sassou à l’Elysée sera marqué du sceau de la légèreté de la France. Tout ce qui portera atteinte à l’intégrité physique et morale de Mokoko, Okombi et tous les autres prisonniers, retombera sur Macron. Cela n’exclut en rien nos propres responsabilités nationales. N’empêche que la prise de position de Macron en septembre 2019, comme celle de Hollande en octobre 2015, sont des marqueurs très profonds de la vie politique congolaise. Dans la conscience collective congolaise, le nom de Hollande sera indélébilement lié à la tragédie d’octobre 2015, quand il eut l’audace, après avoir entretenu l’espoir de tout un peuple par ses discours soporifiques sur les exigences démocratiques de déclarer que Sassou pouvait « consulter son peuple ». Macron est-il conscient de l’espoir qu’il a allumé dans le cœur de nombreux Congolais ?

Une relation franco-congolaise enfin affranchie de l’hypocrisie et de la cupidité françafricaine

La prise de position de Macron, bien que tardive, peut fermer un chapitre sombre et ouvrir un nouveau chapitre dans les relations entre la France et le Congo et servir de laboratoire à toute l’Afrique francophone, surtout en Afrique Centrale. La géopolitique nous impose de cheminer ensemble depuis le partage de l’Afrique à la Conférence de Berlin en 1885. Du quasi esclavage à la colonisation puis à la néo colonisation, la relation entre nos deux pays a souvent été une relation tumultueuse, incestueuse, étouffante pour le Congo et ruineuse pour la compétitivité de la France. Il y a un paradoxe en économie : Les matières premières obtenues à vil prix sont néfastes à la compétitivité. Connaissant une overdose de pétrole et d’autres matières premières bradées par les anciennes colonies et passant par des circuits obscurs, la France peine à concurrencer sa voisine allemande bien moins nantie et obligée d’acquérir les mêmes matières au prix transparent du marché. Plus grave encore, le Congo qui devait jouer le rôle d’un marché préférentiel où les industriels français pouvaient écouler une bonne partie de leur production, est réduit à un pays peuplé de super pauvres gavés de pacotille asiatique. Un pays à la classe moyenne quasi inexistante. Quel gâchis !

La France ne s’est jamais affranchie d’une attitude prédatrice à l’égard du joyau de sa couronne qu’est le Congo. Résultat : Les Congolais, les plus francophiles des Africains, ont une haine quasi viscérale de la France. Ils singent le Français par la langue, le langage, la culture, jusqu’au ridicule de la ‘’sape’’. Ils vivent comme des parias dans un pays aux richesses fabuleuses et rêvent de France dans leurs chaumières. Une relation adulte basée sur des gains mutuels donnerait pourtant un avantage substantiel à la France sur la scène internationale.

Oui, Macron a suscité un immense espoir, puisse-t-il comprendre que cet espoir peut se transformer en tragédie dans un pays où tuer, même un président en exercice, est un jeu d’enfant.

Monsieur Sassou, soyez enfin conscient d’une chose : Ce n’est pas la France qui vous a lâché depuis le 3 septembre, c’est le peuple congolais qui vous invite depuis 2014 à prendre paisiblement votre retraite. Ecoutez enfin la voix de la raison et surtout celle du DIVIN en vous.

Pascal Malanda

LE CONGO ETERNEL

8 thoughts on “Planifier l’assassinat de Sassou est un acte barbare, lâche, inutile et stupide

  1. C’EST DU VRAI…

    ROBERT POATY-PANGOU = ILLUSION SÉCESSIONNISTE PERDUE DANS L’ERRANCE ETAT IMAGINAIRE SUD CONGO
    https://www.youtube.com/watch?v=U5QLSli95As&t=128s

    17/09/2019, News sassouland en provenance directe de la Likouala – A suivre. Dans le but de se préparer aux futurs échéances électorales de 2021, le pouvoir autoproclamé de Brazzaville avait lancé une opération de nationalisation des sujets Rwandais, RDC, Centrafricains, Tchadiens et Camerounais dans le Département de la Likouala au mois de juillet dernier. Le Tyran-Sénile (chef suprême de la dette) avait mis en route une équipe d’agents recenseurs équipée l d’un matériel d’identification dernier cri pour enrôler principalement ces sujets étrangers moyennant la somme de 5000 Francs. Cette opération dont le point focal était le village Makao, village natal du Ministre de l’administration du territoire enrôlait également certains enfants de moins de 15 ans dépourvus d’actes de naissance.
    Aujourd’hui, ces agents du système tyrannique de Brazzaville sont revenus distribuer les cartes d’identités uniquement aux sujets étrangers suscitant ainsi, la colère de la population. Les services d’immigrations de la localité a donc procéder à la traque et aux arrestations des étrangers détenteurs de ces pièces suite au mécontentement de la population.
    Un bras de fer est engagé depuis ce matin entre les congolais et les sujets étrangers plus nombreux que les congolais dans ce Département enclavé.
    Dans les heures et jours qui suivent, un carnage risquera de se produire dans l’une des localités du Département de la Likouala peuplé à 87% par des sujets étrangers.

  2. N’oublions pas

    La part de vérité de Justin Lekoundzou Itihi Ossetoumba sur les assassinats de Marien Ngouabi, Cardinal Emile Biayenda et président Massamba Débat en mars 1977

    Nous reproduisons cependant des larges extraits.

    Congolaises, Congolais, Chers compatriotes,
    Le message que je vous adresse, aujourd’hui, à mon corps défendant (je n’ai aucun titre à le faire) a valeur d’aveu et de témoignage. En tant qu’un des acteurs majeurs de la vie sociopolitique nationale depuis des lustres, je suis tenté de vous livrer ce qu’il convient d’appeler « ma part de vérité » concernant les errements, les intrigues, les félonies, les trahisons, les persécutions, les assassinats, bref, tous ces maux qui ont, et qui continuent d’émailler celle-ci.
    Comme vous le savez certainement, déjà, je suis actuellement à l’étranger en train de recevoir des soins appropriés suite non pas à une maladie naturelle, mais à un empoisonnement avéré.
    D’aucuns se demandent qui est le véritable commanditaire de cet empoisonnement ?
    Comment cela est-il arrivé, et pour-quoi ?
    Nul n’ignore les débats internes au Parti congolais du travail (PCT), parti du commandant Marien Ngouabi entre ceux qu’on a appelé outrageusement les réformateurs dont la tête de file se trouvait être le défunt président du sénat, Ambroise Edouard Noumazalay, d’une part, et ceux qu’on a désignés péjorativement comme conservateurs, lesquels étaient conduits par votre serviteur d’autre part.
    Ces débats internes qui trahissaient d’une bonne santé de la démocratie au sein de notre parti étaient perçus a contrario comme une fronde. Certaines personnes s’étaient senties menacées, celles-là mêmes qui ne croient pas au débat démocratique. Nous avions été perçus comme des ennemis à abattre à tout prix pour que leurs privilèges soient sauvegardés.
    Notre action en vue de la préservation du PCT, et partant, de la mémoire de son fondateur, le commandant Marien Ngouabi, n’avait pas, à proprement parler, l’assentiment du président de la République, même si publiquement, il n’osa l’avouer, s’érigeant faussement en arbitre impartial.
    Nous dérangions par notre action, sans que l’on sache réellement pourquoi, d’où cette tentative de mon élimination physique. En le faisant, les tenants du « Réformisme » pouvaient ainsi asseoir leur dessein, celui de faire disparaître à jamais le PCT, et partant, la mémoire de son fondateur, le commandant Marien Ngouabi.
    Ces gens-là veulent faire croire au peuple que les déboires du pays sont dus au PCT, ancien parti unique. Ils sont en quête d’une certaine virginité politique, puisqu’ils tentent vainement de faire table rase du passé, de leur passé fait de gabegie, d’intrigue, d’assassinats politiques.
    Le PCT est ce qu’il est à cause de la pratique des hommes, en particulier, de ses dirigeants. Le PCT en tant que parti n’a jamais tué, ni non plus professé une quelconque idéologie divisionniste. En tant que parti, le PCT a déjà admis des réformes fondamentales à la faveur de l’ère démocratique. Il a abandonné son idéologie marxiste-léniniste, faut-il qu’il se fasse hara-kiri en abandonnant son nom pour que l’on parle de réforme ? Voilà ce qui explique la tentative d’élimination visant ma personne. Cela a toujours été leur pratique. J’ai été empoisonné certainement par des personnes qui me côtoyaient, à l’instar de l’amiral Jean Dominique Okemba, qui m’appelait affectueusement, « Tonton » en raison des liens solides que j’entretenais avec son oncle (Denis Sassou Nguesso).
    Le principal commanditaire de cette tentative est nul autre que Monsieur Denis Sassou Nguesso. Cet homme est d’une intolérance sans bornes car il n’accepte jamais aucune voix discordante ou contraire à ses opinions en son sein. Son machiavélisme notoire a déjà précipité maintes personnalités de notre pays à la mort, comme je vais le démontrer un peu plus bas.
    Pourtant, mon engagement auprès du président Denis Sassou Nguesso était connu de tous les Congolais. Je l’assume et je n’en ai pas honte. Pendant la période 1991-1992 qui marqua la transition démocratique au Congo-Brazzaville, j’ai été sous les feux de la rampe. Alors qu’il était, constitutionnellement, protégé par son statut d’ancien président de la République, d’autres que lui étaient la cible de ceux qui voulaient en découdre avec lui. J’ai personnellement été le bouc-émissaire car j’ai connu la prison au cours de cette période.
    De même, dans les années 1992-1997, période marquant le règne du président Pascal Lissouba, maintes personnes liées au président Denis Sassou Nguesso ont vécu moult difficultés, voire, des persécutions alors que le principal intéressé se la coulait douce en France et au Gabon, ou se terrait dans ses « bunkers » d’Oyo et de Brazzaville, loin des tracasseries quotidiennes.
    Chers Compatriotes, les manigances du président Denis Sassou Nguesso ont précipité ce pays dans l’abîme car il a toujours agi sous la main pour provoquer les crises afin d’en récolter les dividendes, en éliminant tous ceux qui lui ont toujours fait obstacle. Aucune crise ne s’est passée au Congo de 1969 à ce jour sans qu’il n’y soit impliqué, soit directement, soit indirectement. Même lorsque le conflit opposait le président Pascal Lissouba à Monsieur Bernard Kolelas, le président Denis Sassou Nguesso était toujours impliqué.
    Après l’élection du président Pascal Lissouba, un accord avait été conclu, lequel devait conduire à la participation des membres du PCT au gouvernement. C’est le président Denis Sassou Nguesso lui-même qui avait don-né les noms des trois personnalités du PCT, qui devaient rejoindre le gouvernement à El Adj Djibril Bopaka, ceci nuitamment, et à l’insu de tous, avant de dénoncer l’accord, ce qui nous a conduits à une profonde crise comme vous le savez.
    Venons-en maintenant à l’assassinat du président Marien Ngouabi. Il faut dire que c’est une affaire dont l’énigme n’a jamais été élucidée.
    Cet assassinat est à inscrire au même chapitre que l’assassinat du président John Fitzgerald Kennedy, en 1963, à Dallas, aux Etats-Unis. La mort du président, Marien Ngouabi, a entraîné l’exécution d’illustres personnalités parmi lesquelles le président, Alphonse Massamba Débat, et le cardinal, Emile Biayenda. Toutes ces personnalités auxquelles il avait été attribué à tort l’assassinat du président, Marien Ngouabi, ont été sacrifiées sous l’autel de l’ambition d’un homme parmi les plus cruels et les plus sanguinaires que l’Afrique ait jamais connu, à savoir, le président Denis Sassou Nguesso. Ce dernier alors ministre de la Défense et de la Sécurité, en 1977, a été le principal instigateur de la mort du président Marien Ngouabi, voire, son principal commanditaire.
    D’aucuns ont toujours pensé à tort que le président Marien Ngouabi a été assassiné dans sa résidence comme l’a toujours indiqué la version officielle tronquée. Il n’en est pas ainsi car le président Marien Ngouabi a été entraîné dans un traquenard à l’hôtel Mistral où il avait été lâchement assassiné par les soins de Denis Sassou Nguesso qui avait savamment, et de façon rusée, exploité la haine que lui vouaient certains officiers de l’armée.
    Il faut souligner pour votre gouverne qu’au moment des faits, Monsieur Denis Sassou Nguesso était ministre de la Défense et responsable de la Sécurité de l’époque. Comment comprendre qu’un président soit assassiné alors même que l’armée était consignée et que le président vivait en plein état-major ? Comme se fait que la responsabilité du ministre de la Défense et de la Sécurité de l’époque n’ait jamais été mise en cause ?
    C’est dire que c’est lui qui a tiré toutes les ficelles sur cette affaire. Il a sacrifié plusieurs personnes en capitalisant sur la haine et l’esprit de revanche des Kouyou car il fallait à tout prix des bouc-émissaires.
    Mesdames et Messieurs, cet homme à l’esprit retors ne recule devant rien. C’est bien lui qui a provoqué la guerre de juin 1997. Il s’est préparé, militairement, au lendemain de l’élection du président Pascal Lissouba dans le but d’en découdre, plus tard, avec lui en vue de la reconquête du pouvoir car il était pertinemment conscient de l’impossibilité de le faire par la seule voie des urnes. Monsieur Pascal Lissouba s’est pris au piège tendu par Monsieur Denis Sassou Nguesso, à cause surtout de son inconscience, sa susceptibilité, et de la haine viscérale qu’il vouait à ce dernier, et inversement.
    Monsieur Pascal Lissouba a lancé, maladroitement, ses forces contre Monsieur Denis Sassou Nguesso, encouragé dans cette maladroite entreprise par Yhombi et Okoko, tandis que celui-ci s’est posé en victime. Tous ceux qui connaissent ce sinistre personnage comme moi, ne sauront mettre en doute la véracité de ces propos.
    Mesdames et Messieurs, Chers compatriotes,
    Aujourd’hui, l’Etat congolais tout entier est devenu la quasi-propriété des Nguesso.
    Monsieur Denis Sassou Nguesso, ses enfants et neveux, se sont appropriés de façon criminelle les sociétés qui, naguère, étaient le fleuron de l’Etat congolais. Les finances et le pétrole congolais sont contrôlés de façon discrétionnaire par cette famille dont l’appétit vorace et insatiable, et l’avidité incompréhensible obèrent les finances publiques au point où les immenses ressources financières dont est censé disposé le Congo sont largement détournées par cette famille qui fait l’acquisition des biens immobiliers partout, à savoir, à l’intérieur et à l’extérieur du pays.
    Ce qui est particulièrement curieux, aujourd’hui, c’est que Monsieur Denis Sassou Nguesso ne semble pas se rendre compte du fort ressentiment du peuple à son égard ; sa désinvolture est désarçonnante. Les Congolais témoignent, aujourd’hui, de l’aversion pour cet homme dont la seule apparition à la télévision est vue comme de l’outrage. Les événements de Pointe-Noire à l’occasion de l’inhumation de Monsieur Thystère Tchikaya traduisent la véracité de ces propos. Au lieu de prendre en compte les raisons de la colère populaire à son encontre, Monsieur Denis Sassou Nguesso qui pense être en mission divine, y est allé en menaces à peine voilées lorsqu’il a reçu les notables de Pointe-Noire venus s’excuser platement devant lui.
    Quelle désinvolture !
    Il doit savoir une chose : les Congo-lais supportent difficilement ces gens qui étalent de façon ostentatoire leur richesse mal acquise pendant qu’ils tirent eux-mêmes le diable par le queue, d’autant plus que, selon les chiffres, le Congo n’a jamais été aussi riche avec un budget annuel de plus de deux mille milliards de f cfa. Le gouvernement fait office de faire-valoir. Monsieur Denis Sassou Nguesso a créé des sociétés qui sont sous sa propre gouverne, pour contrôler tous les flux financiers, à savoir, la délégation générale des grands travaux, la SNPC, le Domaine présidentiel, la Cotrade, Socotram, le Conseil national de sécurité, la BGFIBank, la Direction générale des contrats et marchés de l’Etat…
    A la tête de ces sociétés se trouvent ses neveux et fils. Ils sont ouvertement en conflit d’intérêt et ne s’en émeuvent pas, surtout, lorsqu’ils ont aliéné à leur profit les sociétés d’Etat aussi juteuses qu’Hydro-Congo, ATC, ONPT…
    Aujourd’hui, les conseils des ministres se tiennent rarement. D’ailleurs, ils n’ont rien à décider car les décisions importantes sont prises en haut lieu (cercle familial). Que dire des pouvoirs locaux comme les conseils régionaux et municipaux ?
    Ils s’avèrent inutiles car n’ayant aucune emprise sur la moindre décision les concernant. Nous constatons cela lors de l’exécution des projets de la municipalisation accélérée qui du reste font appel aux investissements mal orientés dans des secteurs loin d’être prioritaires.
    Au lieu de prendre à bras le corps les problèmes réels du pays, Monsieur Denis Sassou Nguesso, personnage contradictoire à souhait, veut plutôt son image en endossant les problèmes qui ne sont pas nôtres. Son activisme en ce qui concerne la lutte contre le réchauffement de la terre, ainsi que pour le développement durable étonne plus d’un Congolais qui voit en cela une digression traduisant une incapacité notoire à s’attaquer aux vrais maux nationaux qui sont : le chômage, les problèmes du système éducatif et du système de santé, le manque d’eau potable et d’électricité, l’absence de logements sociaux, les problèmes d’insalubrité et des routes…
    Il est de notoriété publique que Monsieur Denis Sassou affectionne particulièrement les pratiques mystico-fétichistes et ne s’en cache pas. Il vient à cet effet de créer le District de Brazzaville, qui est une loge maçon-nique. Mais il n’a pas suivi le cheminement, les procédures requises et la philosophie de cette loge. Il s’est autoproclamé Grand-Maître à vie tandis que son neveu de triste mémoire est nommé député à vie.
    Monsieur Denis Sassou Nguesso pratique la magie et la sorcellerie dans un seul but : asseoir sa domination et la pérennité au pouvoir. Tous les compatriotes adeptes de cette secte doivent savoir que leurs étoiles, leurs âmes et leur famille, sont à sa merci parce que sous l’emprise de sa domination mystique. Il veut devenir omnipotent, omniscient et cherche à accéder au 30e degré dans la conception maçonnique pour mieux asseoir sa puissance.
    Dans sa quête mystico-fétichiste, qui fait qu’il s’adonne aisément à l’inceste, Monsieur Denis Sassou Nguesso veut s’approprier, si ce n’est pas déjà fait, des restes (ossements) de certaines personnalités comme De Brazza et le roi Makoko (Elo 1er) pour soi-disant fortifier sa puissance tutétaire. Mais avec le roi Makoko actuel (Auguste Nguempio), il n’y arrive pas, c’est pourquoi il veut le faire disparaître et le faire remonter par un roi à sa dévotion.
    Dans cette quête mystique, il a des alliés comme le général Florent Ntsiba, le colonel Marcel Ntourou, Raymond Mboulou, Auguste Célestin Gangarad Koua, le colonel Jean Aive Allakoua, le capitaine Nganvala Essouli, qui ont ceci de commun qu’ils affectionnent le sang et les fétiches.
    Chers compatriotes,
    Je vous demande d’aller au devant de vos problèmes, de les affronter afin de s’en affranchir. Vos problèmes ont pour nom la famille Nguesso. C’est une famille prédatrice dont les intérêts passent avant le bien-être de tout un peuple.
    Souvenez-vous que lors de la Conférence nationale souveraine, vous aviez dit NON à Denis Sassou Nguesso. Dites-lui de nouveau NON en 2009. Même s’il vous inonde de l’argent, dites lui tout de même NON car cet argent vous appartient.
    Vous étiez nombreux à vous abstenir lors des élections législatives et locales. Abstenez-vous de voter pour votre propre malheur, ne lui donnez plus car te blanche. Votez pour une autre personne ou abstenez-vous.
    Aujourd’hui et demain, nous avions besoin d’un homme équilibré, ordonné, discipliné, d’une majesté mêlée de bonté dans toutes ses actions. Nous n’avions plus besoin d’un déséquilibré avide de cupidité.
    Monsieur Denis Sassou Nguesso doit comprendre le rejet total du peuple à son égard. S’il veut se maintenir en dehors de la volonté populaire, il aura à répondre un jour.

    Ce monsieur représente le malheur. Débarrassez-vous-en. Vous le pouvez. En 1992, vous lui avez dit NON. Vous pouvez le faire à nouveau. L’avenir vous appartient, notamment, vous les jeunes. Ne permettez pas qu’il vous le compromette plus qu’il ne l’a fait. Levez-vous ! Prenez l’exemple sur les événements récents de Pointe-Noire. Lapidez-le par un NON ou par une abstention massive : TOUT, SAUF Denis Sassou Nguesso.
    Que vive le Congo !
    Fait à Paris, le 3 novembre 2008
    Justin Lekoundzou Itihi Ossetoumba
    Ancien ministre de la Défense Ancien Secrétaire général du PCT
    Document publié par Afrique éducation Numéro 364 du 15 au 31 mars 2013 – A l’adresse du chef d’état-major général des Forces armées congolaises, des cadres civils et militaires

  3. @Pascal Malanda
    Evidemment assassiner Sassou Nguesso est lache et inutile… Ce qui est normal, utile et humain c’est d’aller bombarder les paysans dans le Pool, emprisonner arbitrairement les gens, executer des innocents a la suite de proces iniques apres l’assassinat crapuleux de Marien Ngouabi dont vous connaissez bien l’auteur; voler l’argent l’argent de la Republique; baillonner l’opposition; frauder aux elections… Pourquoi cela vous parait normal qu’un criminal qui tue ne soit pas tue a son tour? Pourquoi vos principes de droits de l’homme n’ont pas de force quand il s’agit du petit peuple?

  4. Loathey dit :
    “Ce qui est normal, utile et humain c’est d’aller bombarder les paysans dans le Pool, emprisonner arbitrairement les gens, executer des innocents a la suite de proces iniques apres l’assassinat crapuleux de Marien Ngouabi dont vous connaissez bien l’auteur; voler l’argent l’argent de la Republique; baillonner l’opposition; frauder aux elections…”

    Pourquoi travestissez-vous à dessein mes propos? Pouvez-vous me sortir un seul écrit où je justifie les crimes de guerre dans le Pool, crimes dont Sassou en sa qualité de magistrat suprême est le premier responsable ?
    Non, cher Loathey, je suis opposé à la barbarie quelle qu’en soit l’auteur. Tuer son prochain est un aveu de faiblesse, se livrer à la guerre contre son propre peuple c’est faire preuve d’une lâcheté suprême.
    Si vous avez suivi des bases de philosophie, vous comprendrez par syllogisme que si je m’oppose à l’assassinat d’un seul homme, quels que soient ses crimes, je m’oppose au centuple à l’assassinat gratuit des milliers de citoyens innocents. Que cela échappe à votre entendement m’attriste, mais ne m’étonne pas. Au Congo, nous vivons sous l’emprise du démon de la mort qui a une soif inextinguible de sang. Même lors des événements sportifs les plus banals, les Congolais, nordistes comme sudistes chantent avec un plaisir macabre : « Moro wa, Muntu fwa ». Ils invoquent, même en temps de pseudo-paix, le Dieu de la mort qui guide leur inconscient et règne sur leur subconscient.
    Planifier l’assassinat, même d’un assassin c’est entrer dans la logique de la mort. Les pays qui ont avancé sur le chemin de l’humanité ont compris que la peine de mort est une impasse, un cercle vicieux dont on ne sort qu’en brisant la fatalité.
    On prête à Dabira le fait d’avoir planifié l’assassinat de Sassou. Dabira avançait comme prétexte que déposer Sassou et le maintenir en résidence surveillée à Oyo était un risque inutile étant donné que cet homme rusé était capable de retourner les situations les plus désespérées. C’est oublier que Sassou peut être en réalité aujourd’hui le premier demandeur d’un coup d’Etat de palais qui lui sauverait la face devant l’ampleur du désastre qu’il vit depuis son mandat de trop, ce mandat pourri qu’il doit regretter amèrement.
    Ce dont le peuple a besoin aujourd’hui, c’est la mise en place d’un mécanisme qui conduira à la démission de Sassou, à la mise en place d’une transition de 5 ans, dirigée par un président intérimaire qui ne se présentera pas à la fin de la transition et surtout à la mise en place d’un gouvernement d’union nationale dont la mission fondamentale sera de rassurer le nord et consoler le sud, cicatriser les blessures provoquées par les interminables guerres civiles et remettre le Congo sur la voie de la prospérité et de la concorde dans un monde en perpétuelle évolution et confronté à d’immenses défis.
    Au lieu de cela, nous, Congolais, restons enfermés dans la soif diabolique de sang. Même le risque d’une guerre civile ne nous interpelle pas du tout. En quoi sommes-nous alors différons de ceux qui ont tué Marien et Biayenda dans l’espoir d’apporter un soulagement au peuple congolais ? L’assassinat de Sassou peut satisfaire la soif de vengeance de certains, comme elle peut ouvrir la boîte de Pandore qui transformera le Congo en Libye.
    Personne n’étant sûr de ce que peut nous réserver l’avenir, pourquoi ne pas choisir la voie du consensus pour sortir de la crise dans laquelle est plongé le pays depuis 2014 ?

  5. DNK/Bantu

    C est ainsi nous allons construire le Congo bien après le règime de Dènis Sassou Nguesso. A prèsent nous faisons parti d`une equipe en Norvège pour le dèveloppement moderne d`une ville.
    Dans cette video, nous montrons aux Congolais(es) notre vision moderne basè sur le succès de construction pendant notre 21eme siècle.

    Suivez bien cette video.

    https://www.youtube.com/watch?v=lw6igykip4o&t=7s

  6. Chè(e)r(e)s compatriote(s),
    Sentant le vent tourner, les traitres de tous poils s’agitent et se démènent pour sauver leur sale peau. Quoique ces collaborationnistes fassent, les nouveaux pouvoirs issus de la Résistance procèderont à leur épuration judiciaire.
    Quant au putschiste SASSOU NGUÉSSO, son sort sera identique au sort de Sam Giancana : un mafioso américain d’origine sicilienne qui fut assassiné d’une balle derrière la tête. Puis son assassin le coucha sur le dos et lui tira six balles supplémentaires dont une dans la bouche et cinq sous le menton. VIVE LA RESISTANCE ! VIVE LE CONGO LIBRE !
    La Sentence
    Le 21 septembre 2019

  7. L’article de Malanda ne mentionne pas la Justice du peuple. Elle saura apprécier l’ouvrage politique de Sassou, de son clan et des flatteurs zélés.

    L’après Sassou sera moralement lumineux et serein pour le peuple opprimé. C’est ridicule de parler de « DIVIN » chez un putschiste kleptomane et fraudeur.

    La justice, la vraie justice seule fera son travail au nom du peuple souverain.

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