Légitime indignation d’une patriote suite à la marche de Pointe-Noire

Il me paraît nécessaire et judicieux de relayer la vidéo inédite d’une rare et brave combattante congolaise qui a pu exprimer son indignation, sa réprobation et sa désapprobation suite à la marche de la honte organisée par le pouvoir mbochi à Pointe-Noire. D’emblée, il convient de souligner que cette marche, amorce d’une campagne présidentielle qui ne dit pas son nom, s’est tenue en toute illégalité, tant elle contrevient à la loi électorale de la République relative aux présidentielles. En outre, nous savons que l’opposition est quasi bâillonnée dans la mesure où elle ne jouit plus du droit de manifestation et de réunion sur la voie publique encore moins dans les salles de l’Etat. A cela s’ajoute le fait que l’usage des médias de l’Etat relève du seul privilège et monopole du pouvoir.

Personnellement, je salue vivement le message pertinent et percutant de Grâce Loemba, la petite-fille de Ntwane Sambu le redoutable. Cette brave femme du Loango, guidée par l’énergie du désespoir, a eu le courage sinon l’audace de dire tout haut, sur la place publique, ce que les autres pensent tout bas. En fait, la population du Loango est excédée par les incessantes couleuvres qu’on lui fait avaler sinon des vexations dont elle est l’objet de la part du pouvoir maléfique mbochi. Non content de s’être accaparé des richesses et de la terre du Loango le clan mafieux et kleptomane au pouvoir, confiant en la force des armes, la violence armée et sa milice ethnique qui sévit dans cette riche région ainsi partout ailleurs, poursuit sa campagne machiavélique de mépris, d’humiliation au point de vouloir réduire un peuple qui déjà subit tant d’injustices à un vulgaire marchepied du pouvoir.

En fait, la véhémente et légitime réprobation de Grâce Loemba est d’autant plus compréhensible que la marche de la honte, mise sur le dos de la population du Kouilou, vient rajouter à la spoliation des richesses nationales ponctuée d’incessantes humiliations subies par le peuple congolais dans son ensemble. De notoriété publique, le Loango a été délibérément privé d’un développement à la hauteur de ses richesses. Comment donc comprendre, qu’avec la manne cossue des années 2000, une région de plus d’un million d’âmes n’ait pu être dotée d’une université, d’un centre hospitalier moderne et de bien d’autres structures de base dignes de ce nom nécessaires pour le bien-être des citoyens? Comment donc comprendre que la rente pétrolière engrangée n’ait pu servir à la réalisation du projet de construction du barrage de Sounda sur le Kouilou, lequel représente un grand intérêt sinon un potentiel inestimable pour développement économique du Congo, soit jusque-là relégué aux calendes grecques, si ce n’est de la malveillance doublée d’une mauvaise foi caractérisée?

Il y a lieu d’affirmer, sans coup férir, que c’est humilier et ridiculiser un peuple que de le rendre complice des infortunes qui lui sont imposées par les forces du mal. C’est une indécence caractérisée et une insulte doublées de cynisme que de prétendre que la population du Loango soutient la candidature du tyran des bords de l’alima, auteur de ses infortunes et de sa misère, à l’élection de 2021. Quelle outrecuidance que de vouloir faire croire à l’opinion qu’une population hostile au pouvoir maléfique mbochi et qui, lors de la dernière élection présidentielle, a massivement voté pour le général Jean-Marie Michel Mokoko puisse organiser une marche pour un prétendu soutien envers celui avait été battu à plate couture dans la région du Kouilou! Une population malmenée et qui ne jouit d’aucune sollicitude du pouvoir ne saurait vouer allégeance au bourreau du peuple. Sassou Nguesso est cependant conscient du désamour des gens de Pointe-Noire à son endroit, pour avoir subi la manifestation de leur courroux, par une salve de pierres et d’insultes, lors des funérailles de Jean-Pierre Thystère Tchicaya. Se sachant indésirable lors de ce deuil et pourchassé par les jeunes de Mvou-Mvou, il a dû quitter en catastrophe la ville océane, la queue entre les jambes.

En somme, par cette marche de la honte, par laquelle la population du Loango est insidieusement présentée comme cultivant le syndrome de Stockhoml à l’endroit d’un effroyable tyran sanguinaire pestiféré et vomi, une preuve supplémentaire vient d’être fournie quant au fait que le mensonge, la perfidie, l’intrigue et la roublardise sont inscrits dans l’ADN du pouvoir maléfique mbochi. Des vices qui, hélas, ont la vie dure et par lesquels les tenants de la ligne gauchiste liquidationniste prospèrent depuis des décennies.

Du reste, Sassou Nguesso est un imposteur notoire doublé d’un médiocre congénital, sous le coup de l’usure d’un pouvoir usurpé. A l’évidence, il a assez montré ses limites et les congolais n’attendent plus rien de lui. En fait, ils ne veulent plus de lui à la tête du pays, tant il a fait perdre de précieuses ressources humaines, des moyens financiers et du temps au Congo. A cela s’ajoute le fait qui s’est acharné à détruire le pays tous azimuts y compris la mentalité des citoyens; lesquels sont devenus des minables dénués de dignité. C’est pourquoi il ne lui reste plus qu’à dégager le plancher.

René Mavoungou Pambou

Combattant de la liberté et leader d’opinion

3 thoughts on “Légitime indignation d’une patriote suite à la marche de Pointe-Noire

  1. C’est une insulte, une moquerie, une avanie, une humiliation. Un affront qu’il faut laver et venger sans pitié au plus vite.

    Commencer par mettre des barricades et allumer des feux autour de tout ce qui est symbolique de Takou et du PCT. Lapider aux mayaka ma nkatu très très pourris tous les pseudo-dignitaires de ce parti unique.

    Grève générale à Pointe-Noire ce Lundi 9 Septembre 2019, à poursuivre à Brazzaville le Mardi 10 Septembre, à Dolisie le Mercredi 11, à Nkayi et à Oyo (hein?) le Jeudi 12, et sur toute l’étendue du territoire ce Vendredi 13 Septembre 2019, jusqu’à la démission et résignation totale de Takou Ngué-Sot.

    Eugh, Vive le Sud Congo!

  2. Addendum:

    Mais comme il ne partira pas de son gré, à défaut de le capturer vivant, l’abattre froidement sans autre forme de procès, mais non sans l’avoir fait sodomiser en revanche par Mokoko (même post-mortem d’ailleurs), jusqu’à ce qu’il vomisse du pétrole…

    Ensuite, noyer son cadavre dans une fosse septique chez un des enfants d’Alphonse Massamba Débat.

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