Il est temps d’organiser les Etats généraux du clergé congolais

Il y a 57 ans déjà depuis que le clergé local congolais fut créé avec l’ordination de Monseigneur Théophile Mbemba, premier évêque et archevêque congolais. Ce jour-là 11 février 1962, tout le pays était dans la joie et dans l’allégresse, car cet événement marquait la naissance d’une Église et d’une Nation. Enfin un clergé local était né et Monseigneur Mbemba en était le bâtisseur. Il promit au Pape Jean XXIII de constituer un clergé solide et efficace.

Le Pape lui répondit en ces termes: « L’Église n’est vraiment bien fondée dans un pays que lors qu’elle a ses prêtres, ses religieuses , religieux et un laïcat bien formé ». Ceci étant, le clergé congolais fut bâti sur des bases solides, autour de l’amour du Christ et au service du peuple de Dieu. Voilà pourquoi, soucieux de donner à son Église les moyens économiques et financiers pour son développement pastoral et social, Monseigneur Théophile Mbemba s’efforça de jeter les bases solides pour une autonomie financière totale.

Les grands chantiers ont commencé avec la construction des 8 villas autour de l’archevêché de Brazzaville et sa mise en location, l’imprimerie Saint Paul, le grand séminaire Liberman (aujourd’hui Émile Biayenda et Georges Singhat) etc…

Aujourd’hui, 57 ans après, que reste-t-il de cette fondation? Est-ce que la préoccupation de l’Église catholique du Congo-Brazzaville est toujours le Christ et le peuple de Dieu? Adieu l’Église de Monseigneur Théophile Mbemba, du Cardinal Émile Biayenda, de Monseigneur Georges Firmin Singhat, de Monseigneur Barthélémy Batantu, de Monseigneur Roch Auguste Nkounkou, de Monseigneur Louis Badila etc…

Au temps de ses illustres personnages, le clergé congolais et son Église toute entière rayonnaient de splendeur et de respect. Et l’Eglise du Congo était respectée à travers toute la chrétienté du monde. Ces hommes étaient des grands chefs, des serviteurs. Ils avaient le sens du sacerdoce, de la formation des prêtres, religieux et religieuses et du respect de la pastorale, ainsi que du patrimoine de l’Eglise. Ils ont été au service de Dieu et de son peuple, ce qui n’existe plus aujourd’hui.

L’Église du Congo a perdu son âme. Les Évêques d’aujourd’hui sont devenus laxistes et complices du dysfonctionnement de l’Église, dont la caractéristique la plus criante est le mauvais comportement de certains prêtres. En effet, bon nombre de ceux-ci ne sont pas à leurs places, ils confondent vocation sacerdotale et promotion sociale, serviteur du pauvre et star. Ils sont plus attirés par l’argent, le prestige, ainsi que les conquêtes féminines, plutôt que par le service du Christ et du peuple de Dieu.

Au Congo on parle des prêtres millionnaires, voire milliardaires. Comment cela est-il possible lors même que ceux-ci n’ont travaillé ni dans les administrations locales ou internationale ni dans des grandes entreprises. D’où vient alors cette fortune ? L’archidiocèse de Brazzaville qui est le miroir de L’Église en est la parfaite illustration. Ici, aux dires de certains prêtres, les Abbés Mesmin Massengo, vicaire judiciaire et Yvon Mabanza, économe général ont pris en otage l’archevêque et l’archidiocèse.

Au sujet des finances,

Les caisses de l’archidiocèse sont devenues la propriété privée d’une bande mafieuse en soutane qui y puise sans le moindre état d’âme. Plus récemment, l’Abbé Mesmin Massengo avec la complicité de l’Abbé Yvon Mabanza aurait détourné des caisses de l’archidiocèse la somme de 100 millions de Francs CFA pour alimenter son propre business. Par ailleurs, cet argent est prêté avec intérêts aux hommes d’affaires. Les intérêts générés ne sont malheureusement pas versés dans les caisses du diocèse. Il faut ainsi exiger un audit des finances de l’archidiocèse par l’analyse des relevés bancaires par un cabinet de commissaires aux comptes.

Au sujet des affectations,

Celles-ci deviennent un véritable business et l’occasion d’un véritable chantage. Pour être promu curé ou vicaire dans certaines paroisses bien cotées de l’archidiocèse, il faut faire allégeance à l’Abbé Mesmin Massengo, le vicaire judiciaire et à l’Abbé Yvon Mabanza, l’économe général. Et en retour, les promus aux paroisses juteuses doivent verser une rétro-commission en nature ou en espèce à ces deux archiprêtres. En revanche, les prêtres récalcitrants sont affectés en campagne comme punition. Nous avons ainsi dans l’archidiocèse des prêtres qui depuis leur ordination n’ont jamais travaillé en campagne. On peut s’interroger à haute voix sur l’immensité des pouvoirs dont jouissent les deux archiprêtres suscités, sans rapport avec le droit canon. On peut même se demander pourquoi Monseigneur l’Archevêque laisse faire malgré les discrètes protestations des victimes !

Au sujet de la gestion des paroisses,

Il y a une course effrénée à l’enrichissement. Les fonds des paroisses sont gérés dans une opacité déconcertante au point que chaque fois qu’un curé quitte la paroisse, il laisse derrière lui une caisse vide. A Brazzaville comme dans bien d’autres diocèses, les prêtres sont devenus propriétaires d’importants biens mobiliers et immobiliers: taxis, bus, maisons, villas, hôtels, night clubs, plantations etc.

L’abbé Mesmin Massengo, l’incontournable et archevêque bis, n’a –t-il pas créé une entreprise de location de véhicules 4X4 de l’ACERAC ? Et l’argent collecté est déposé dans des comptes personnels à l’étranger. Aujourd’hui, nous avons au Congo des prêtres et des Evêques plus riches que leurs diocèses respectifs. Pis, la cupidité a conduit certains diocèses à vendre leur patrimoine. C’est le cas des villas laissées par Monseigneur Théophile Mbemba. Plus de la moitié de ces villas ont été vendues.

L’Eglise est devenue si indigente qu’elle n’est plus capable de financer ses propres projets sans l’assistance des politiques. Une attitude qui affaiblit l’Eglise dans sa relation avec le pouvoir politique. A titre de comparaison, le silence souvent embarrassé de la conférence épiscopale du Congo Brazzaville tranche avec l’activisme de sa sœur voisine de la RD CONGO, la CENCO.

Le Congo Brazzaville est le seul pays où bon nombre de prêtres sont parrainés par des hommes politiques et des officiers de l’armée. Ces prêtres se réclament être « petit » de tel ministre, de tel Colonel ou Général ou de tel autre dignitaire du pouvoir. De ce fait, chacun a son ministre, son Colonel ou son député et sénateur.

La gestion de la Cause du Cardinal

Les échos de la dernière réunion qui s’est tenue à l’archevêché en présence de l’archevêque Monseigneur Anatole Milandou autour du projet sur le Mont Cardinal Emile Biayenda, nous ont fait sursauter lorsque l’abbé Prosper-Mesmin Massengo, gestionnaire de ce dossier et du compte bancaire a été incapable de donner le solde exact du compte dédié à la gestion financière de la Cause. Comme à l’accoutumé, Monseigneur n’a pas jugé utile de mettre en demeure son protégé pour qu’il fournisse les justificatifs des versements et les relevés bancaires de ce compte, seul moyen légal de vérifier les flux entrants et sortants sur ce compte.

Des informations en provenance de Brazzaville disent que de nombreux mouvements d’apostolat versent les produits des quêtes à l’économat, et dans le même esprit certains mouvements ont décidé de ne plus déposer l’argent collecté à l’économat, faute de transparence et de faire parvenir directement les sommes à Rome. Le vicaire judiciaire et son économe général peuvent –ils informer la chrétienté de Brazzaville du montant total collecté lors de la grand-messe du 40ème anniversaire célébrée le 22 mars 2017 à Brazzaville ?

Là aussi, nous exigeons un audit par une commission externe sur les trois dernières années. Les abbés Prosper-Mesmin Massengo et Yvon-Bienvenu Mabandza doivent rendre compte sur cette gestion. Il est inacceptable que deux individus pensent qu’ils peuvent amuser tout un peuple, s’enrichir sur le dos du peuple de Dieu, particulièrement en cette période où le pays traverse une grave crise financière.

Au sujet de l’omnipotence du vicaire judiciaire, Mesmin Massengo

Au Congo, l’Eglise se comporte en vassale du pouvoir politique. Nombreux sont les prêtres congolais qui se sont improvisés aumôniers ou recteurs des oratoires et autels privés des hommes au pouvoir. D’où, la frustration, le mécontentement et la peur des prêtres restés dignes et qui ne se reconnaissent pas dans ce système. D’après les nouvelles qui viennent de Brazzaville, les démissions se succèdent à tour de bras.

Nous pouvons citer le cas le plus alarmant du vicaire général, l’abbé Léonard Milongo; en principe et selon le droit Canon, la deuxième personnalité dans un diocèse. A Brazzaville l’omnipotent vicaire judiciaire, l’abbé Mesmin Massengo a depuis occupé tout l’espace, empêchant le vicaire général d’exercer ses prérogatives et les autres prêtres de s’émanciper pleinement. Ce vicaire judiciaire , tout à la fois curé de notre Dame du Rosaire, est en même temps homme d’affaires avisé, directeur des études, professeur visiteur, gestionnaire de la Cause du Cardinal…incapable lors de la dernière réunion à l’archevêché de dire de combien le compte de la Cause disposait en trésorerie. Nous y reviendrons.

De nombreux prêtres préfèrent s’exiler en Europe. Et ceux qui y sont depuis des années rechignent à rentrer au pays, pour ne pas se frotter à l’omnipotent vicaire judiciaire avide de pouvoir. Tout est fait pour créer le vide autour de l’archevêque. A cet égard, il est pathétique de constater que l’archevêque métropolitain de Brazzaville n’est entouré que de petits vaniteux assoiffés de pouvoir. Ce vide est gravissime, car c’est toute la mémoire de notre Eglise qui est affectée. L’archidiocèse se vide…à vue d’œil et sans que cela n’émeuve personne.

Que faire pour arrêter cette tragédie, en espérant qu’il n’est pas trop tard ?

Souvenons-nous d’abord de la promesse faite par notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ à l’apôtre Pierre : « Tu es Pierre, et sur cette Pierre je bâtirai mon Eglise ; et la puissance de la mort ne l’emportera pas sur elle. » (Matthieu 16-18).

Ensuite, sensibilisons le Peuple Chrétien de tous les errements qui frappent notre Eglise et des menaces qui pèsent sur la foi afin que nul ne demeure dans l’ignorance de ce qui se drame

Enfin, convoquons enfin les états généraux du clergé afin de refaire l’état des lieux de façon exhaustive, redéfinir le rôle et la mission du prêtre dans la société congolaise au regard du Droit canon et des impératifs locaux en ce XXIème siècle qui voit les idées relativistes et les « philosophies » condamnées par l’Eglise prendre le pas sur la rigueur de la doctrine chrétienne.

Père Erwan La Cloche (ancien missionnaire en Afrique)

4 thoughts on “Il est temps d’organiser les Etats généraux du clergé congolais

  1. Il etait un moment où il y avait un Cardinal au Zaïre, Mgr Malula, nommé par le Pape Paul VI Archevêque deLéopoldville -Kinshasa en 1969. Il est mort en 1989 après 20 ans d’épiscopat bien marqué dans la République du Zaire. Depuis lors, les cardinaux se succèdent sans difficultés au Grand Congo. Après Malula, c’était Mgr Etsou en 1990 et est crée cardinal en 1991 par le Pape Jean Paul II. Il règne sur l’Eglise de Kinshasa jusqu’a sa mort en 2007. La même année, il est remplacépar Mgr Monssengo avant d’être crée lui aussi cardinal en 2010 par le Pape Benoit XVI et jouit d’une retraire digne qu’il a prise après son ministère en 2018 conformément aux normes canoniques de l’Eglise latine.Depuis l’an dernier, celui qui était l’archeveque coaducteur de Kinshasa est devenu archevêque titulaire de cette ville et sera crée au prochain consistoire cardinal au siège de Kinsahasa. Il y a une véritable dynamique au Siège épiscopal de Kinshasa où les cardinaux se succèdent sans difficulté. Sincèrement le pouvoir politique malgré des anicroches avec l’Archevêque de Léo, Kinshasa, n’est pas redevable due sang de prelat dans les mains. La non réhabilitation du siège cardinalice de Brazzaville est lié à l’assassinat du plus jeune cardinal de toute l’Eglise latine, Emile Cardinal Biayenda en 1977. Il n’avait que 50 ans. Nommé archevêque coadjuteur en mai 1970, il devint une année après archevêque metropolitain de Brazzaville suite à la mort de Mgr Mbemba en 1971 et deux ans plus tard, le Pape Paul VI le crée cardinal en 1973: Il est mort assassiné sur la route du nord, comme pour donner son dernier témoignage sur les origines non seulement des auteurs de son assassinat et leurs commanditaires, mais aussi, sur les vrais criminels qui ont fait couler le sang et les larmes des autres en 1977 en assassinant Ngouabi, Massamba Debat, et de nombreux congolais de l’ethnie Kongo. Parmi les vrais criminels se trouvait un certain commandant Sassou Denis, devenu Sassou Nguesso Denis simplement pour vouloir se camouffler derniere une autre identité. Mais quoi qu’il ait pris le nom de Sassou Nguesso Denis, ce personnage sulfureux, n’a pas changé. Il excelle dans les crimes des masses comme il n’a cessé de le faire depuis le 18 mars 1977 jusqu’en 2016. Il compte reprendre avec son activité criminel en 2021. C’est donc à cause de lui que les autorités de l’Eglise romaine, ne veulent pas nous nommer un cardinal à Brazzaville, d’autant que le criminel est toujours actif et dangereux. Mais je regrette par ailleurs que ces faits qui sont connus, les clercs congolais semblent bien les ignorer pour faire allégeances au criminel multirécidiviste et à ceux qu’on appelle ministre, en réalité voleurs.

  2. « Quand sont ruinées les fondations, que peut faire le juste ? » (Psaume 10,3).
    Le problème de l’Eglise du Congo vient des spiritains, les premiers missionnaires, collaborateurs des colons, franc maçons et commerçants au service de la France, et de la mafia romaine (loge P2, dont faisait partie De Brazza). Le premier spiritain congolais, le père Paul Ondia était FM. Le père Christian le barbu est FM et agent des services français. Donc Il n’est pas juste d’affirmer qu’avant tout était bien, Non.
    L’adhésion à la franc maçonnerie est devenue la condition pour être évêque au Congo, depuis 1997. Aujourd’hui, tous les évêques sont FM. Et Massengo est plus gradé que Milandou dans la loge, voilà le malheur de Brazzaville.
    Le problème aujourd’hui est que le Vatican est aussi pourri que l’Eglise du Congo. En effet, comment le Vatican peut-il signer un accord cadre avec le régime sanguinaire de Sassou, pour étouffer la cause de béatification de Biayenda, tué par Sassou?
    Et parmi les canonistes qui ont participé à la rédaction de ce texte, il y a Massengo.
    Il faut donc comprendre que nous avons affaire à une bande de criminels mafieux qui a pris toute l’Eglise du Christ en otage.
    Les jours viennent, avec la chute du régime Sassou, où il faut un tribunal spécial, avec compétence universelle, pour juger tous les membres du clergé collaborateurs de Sassou, de Brazzaville à Rome.

  3. Je pense que les congolais s’en souviennent. Au début de mai 2004, lors de l’office religieux en souffrage de l’âme de Mgr Barthelemy Batantou, archevêque émerite de Brazzaville, Mgr Ernest Combo alors évêque d’Owando avait prononcé une homélie dont une partie du contenu n’avait pas plus au gouvernement du Congo et à son président Mr Sassou Nguesso ainsi qu’à l’ambassadeur du vatican au Congo, Mgr Roberto Casari ( un piètre diplomate du vatican). Dans sa prédication, le prélat congolais, premier jésuite prêtre jésuite de son pays, fonctionnaire de l’Etat congolais, président de la CNS et du CSR est un vrai et fin connaisseur, en vertu de toutes ses responsabilités écclesiastique et étaique de l’histoire sociopolique de son pays. C’est en définitive un homme véritablement autorisé comme pasteur à parler au nom du peuple congolais en vertu de son ministère épiscopal. Sans provocation aucune, L’évêque de l’ex Fort Rousset devenu owando, a vu en la personne de Mgr Batantou,evêque comme lui, comme Emile Biayenda, comme Georges Firmin Singha, comme Godefroid Emile Poaty, comme Benoit Gassongo, la voie la plus autorisée pour solliciter à cet épiscopat rappelé à Dieu par mort naturel ou par crime d’Etat, d’interceder auprès de Dieu pour le Congo qui continue à écrire son histoire sur le sang des ses fils. Autrement dit la violence continue d’alimenter les acteurs politiques du Congo, pour le veau d’or: le pouvoir. On s’en souvient des ennuis que le prêtre jésuite et Evêque d’Owando avait eu en ce moment. Mgr Combo n’avait pas eu auprès des autres evêques le soutien qu’il méritait dans une circonstance pareille, où les communistes congolais du PCT avec leur président avaient trouvé là une occasion en or pour eliminer la ville du prélat comme ils avaient fait déjà en 1977 avec Emile Biayenda et en 1981 avec Benoit Gassongo sans oublier des exactions contre les pêres Robyr, Yan à Loulombo et des Abbés Louis Batila et Joseph Ndinga, Je voudrais ici rendre un grand homage à l’organisation des laics congolais de la fraternité Emile Biayenda et au père Christian qui ont appuyé l’Evêque Combo contre les insinuations des acteurs politiques toujours actifs pour les crimes de sang et surtout contre les injonctions peu diplomatiques d’un nonce apostolique, Mgr Roberto Cassari, mal formé en diplomatie et ne maitrisant pas l’histoire et la culture de la violence dans les arcanes politiques du Congo. Ce qu je ne comprends pas, et je refuse de comprendre, c’est de voir des religieux, religieuses, prêtres y compris haut prélats de l’Eglise du Congo être toujours derriere ces mêmes criminels. En déhors du cas de l’Abbé Massengo, Mabandza épinglés dans l’article exposé dans ce site et du vicaire général de Pointe Noire évoqué ici de manière voilée comme prêtre milliardaire ( il avait célébré il y a quelques années d’avoir son milliards), ils faut entre autres cités le l’ancien prêtre jésuite, Okoko devenu conseiller personnel d’un personnage aussi sulfureux connu sur le nom de Christelle Sassou Nguesso, fils du dictateur Sassou Nguesso et un autre à qui Sassou Nguesso, a sollicité sa nominnation à Oyo auprès de son evêque. Mais ce qui m’intrigue davantage, c’est la bienveillance que le dictateur congolais dans l’histoirial criminel n’est plus à démontrer, concerné directement dans l’assassinat de Mgr Biayenda puisse être aujourd’hui le camarade des prelats congolais. Il a reussi avec de l’argent manipuler toute d’une Eglise la fragilisant par la corruption. Incroyable!

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