Désastres en haut lieu…

 

Les faits parlent, démonstration chiffres à l’appui … les acteurs, les circuits, les places fortes, toute la tambouille mise à poil, la caisse commune transformée en tirelire d’une ténébreuse gloutonnerie familiale, qu’aucune limite morale ne sait arrêter.

A la Une de toutes les presses, les réseaux déchaînées, une escroquerie, que dis-je, une corruption de haut vol défraie la chronique. Cinquante (50) millions de dollars Us  détournés dans une opération déguisée de rétro commission destinée à satisfaire les petits besoins du Clan.. À la manœuvre,, une brebis galeuse de la famille régnante propulsée pétrolier par un coup du sort du destin.

Faut-il en rire ou pleurer de ces jérémiades inspirées de l’instinct compulsif de conservation et d’avidité de ce groupuscule qui, avant le hold-up, n’était qu’une pénible roustissure d’affamés, un quarteron d’énergumènes. Ça pousse aujourd’hui drôlement dix, quinze, cent…. milliards volés, pillés, dilapidés,…. .il ne sait même pas quoi en faire, du pognon extorqué. Il salope, bouzille tout. Il ne peut pas s’en empêcher, c’est sa nature.. .! Gueuler de toutes ses forces, hurler à gorge déployée, c’est le moins que l’on puisse faire, de l’autre côté du mur où l’écorché vif, le citoyen de la bonne chair à canon peut encore cracher sa bile, pendant qu’à la représentation nationale, les regards restent tournés hors de l’essentiel.

Une mesquine dispute entre un ministre (menu fretin) et un haut fonctionnaire de police (fils à Papa– gros poisson) offre une bien curieuse tribune à un Député va-t-en guerre passionné qui s’accroche à ce fait divers qu’il tient pour Affaire d’Etat….Le tribalisme rampant refait surface par cette ministre du Sud, indélicate. La délectation est morose. Les guerriers du 05 juin (ou du 15 octobre, peu importe, mais ce n’est pas toujours pareil) aux avant-postes veillent au grain. Deux ministres, Généraux des forces rebelles combattantes, présents dans l’hémicycle sont cités en modèle de légitimité ils ont fait la fameuse guerre des cons contre le Congo pour la Gloire d’un clan. C’est à la fois une menace et un rappel à l’ordre à l’attention des autres, les affiliés du Parti des masses, ces jouisseurs profiteurs qui ont intérêt à bien se la fermer. Il y a des indicateurs de malheur dans l’air, l’avenir de la tribu (des autres-là) est en danger. Il eut fallu que elle, – ministre de son état en charge de l’instruction civique de notre jeunesse bien Aimée –  se dressa en modèle de probité dans un pays qui perd ses valeurs morales, reconnaît-on vaille que vaille.

C’est suffisamment grave que Cinquante (50) millions de dollars US partis en fumée pour quelques broutilles de fringues, bijoux et parfums chez quelques boutiquiers du chic parisien à St Germain des prés ou sur les bords de la Seine,… ça peut attendre !! Ou c’est rien ! Prestige républicain à la congolaise oblige…! On ne badine pas avec le pouvoir, surtout lorsqu’il a été chèrement acquis au prix du sang. Dans ce Parlement de Laquais, des infectés irresponsables, des lâches charognards de débâcle, eux, les tordus, les gnières de lardons morveux, la bouffante affectée, ils s’ennuient de balivernes, de vaines digressions,. On ricane, on s’excite de petits satires croustillants. Voilà qui est la réalité de notre représentation nationale. L’accord avec le fmi demeure le fait politique majeur du moment Le Premier d’entre les ministres ne boude pas son plaisir à peine masqué pour son accord de principe bien en poche…. et boit du petit lait, il y a du pognon à recevoir. Il est à son aise. Il flâne entouré de sa troupe de ministrailles tantôt hagards, tantôt pédants, et pour cause !

L’allure au demeurant sereine, aucune tempête à l’horizon des rapports avec le chef, son chef (…). Puis… , et c’est inhabituel dans cette assemblée de bobos, entre deux niaiseries, un autre fils fait sensation. De quoi faire le buzz des 48 prochaines heures. Il est fringant de jeunesse que la surprise est d’autant cocasse. Il se paye la tête d’un ancien dépeceur de Banque, celui-là même qui fût jadis chancelier de l’échiquier (aurait-on dit là-bas chez nos cousins), l’ex argentier de son éminent Prof de Père, chassé du pouvoir à coup de canons, de matraques et de sang par l’oligarchie régnante à laquelle il a promptement fait allégeance aussitôt la débâcle consommée. Mais, la charge est tiède..  Noblesse oblige à l’égard d’un adversaire de connivence avec qui on partage le même buffet… On retiendra au terme d’une tirade exécutée bon an mal an, une complainte de basse fréquence…Où va le Congo… !?

Il en attendait, devrait-on comprendre, un saupoudrage d’explication de la part d’un pouvoir qui, depuis le temps, n’a pas appris à rendre des comptes. C’est son coup de massue. L’opération de com est presque réussie pour lui, le fils de son Excellence Ex, dans cette arène qui en compte un bon nombre,… une flopée de fils à Papa. Les vieux briscards, nostalgiques du beau vieux temps (le paradis perdu) de l’ère inachevée du l’ex Président, bien élu quand-même ! mais torpillé. Les ami.es du Professeur exultent urbi et orbi… la relève est là, l’avenir est assuré, Ô qu’il était temps ! Dieu soit loué ! Les réseaux s’emballent, s’etrillent de jacasserie,… Les antis eux font la moue. Ils se souviennent du temps où le vieux passait pour Prof Lokuta. Tel père tel fils !  C’est la loi implacable de la consanguinité. Les vices et les qualités se transmettent… La polémique s’enfle à tue-tête, la Facebooksphère est vent debout. Que faut-il penser de ce gamin !? Il y a du pour et du contre. Mais, l’euphorie est de courte durée. Il faut revenir à l’essentiel : le fond…

De cette farce…., enfin ! C’en est une ! on ne retiendra qu’une vaine parlotte, du bla bla bla sans conséquences… , Que de la vomissures  de la bande de canailles, d’incapables fabriqués opposants de toute pièce….des comparses corrompus, sans épaisseur ni densité, des petites âmes de batards ratés. À peine le chiot a fini d’aboyer, la caravane mortifère passe allègrement son chemin. Le commis en chef de la Groupaille de charognes s’en tape… Circulez, il n’y a rien à voir…! Sur ses ergots, il se voit en véritable Capitaine de vaisseau empli de bonnes intentions, de volonté, de détermination pour mener le bateau nationale à bon port. Il se flatte de cette cordialité fraternelle que lui offre, à cet effet, le Bonhomme mis en vedette par son chef, celui de la Juxtaposition constitutionnelle. Tiens, tiens…! Où sont-ils…!? Que sont-ils devenus ces opposants de métier !? Les héritiers et autres fils à Papa…!?… Nom de Dieu !

Ils sont là fondus dans la masse, muets comme des carpes, à peine on les sent respirer, toujours aux abonnés absents, tapis dans l’ombre, ces RATS d’églises. .  Trouilleux fripons, frelons voyous, inutiles, hordes, billeux décatis, ne servent à rien, rien du tout, ils ne votent à rien du tout. Que la racaille. Ces puants de l’argent sale ! En voilà qui perdent le Congo… en Détresse ! Il pleut sur la République. L’occasion (de la crise qui sévit), n’est-elle pas belle pour qui sait à quoi sert la politique de coincer le bossu entre deux vilaines promesses ou un éhonté mensonge, de montrer qu’on tient une place de mérite !? On en revient à la pertinence du pédigrée de ces larves de Bistrot,… des funambules.

L’opposition, ça permet au peuple de voir venir les malheurs de la Patrie, d’où que ça remue, ça vibrionne, pour exalter l’éloge de la patrie vidée de son pognon, livrée à la tutelle des comptables du fmi et des communistes rouges et experts de la Chine populaire capitalistique. Drôle d’opposition parlementaire sans voix dans l’occulte comme dans l’apparent, des champions de l’entregent, vertigineux aux intrigues, des fulminates pur complotique à perte de souffle. C’est à ne pas croire que ça toupille, virevolte en tous sens, serpente, fricote, contamine, dégueule, jusqu’à l’épuisement,.. régurgite encore, rebourne.

Un Député opposant qui ne se rend disponible dans les circonstances actuelles de défiance… C’est pas de la grande dignité !  Députés du pouvoir Députés de l’opposition, c’est du pareil au même. C’est tous ensemble un Parlement de laquais, commissionnaires des tribus déglinguées, des contrées natales, des quartiers paumés îlots de misère, laquais de tout ce qu’on ne veut plus, laquais éperdus d’astuce, à ramer, bramer, farfouiller des ordures de tout genre.

Dans les coulisses du Palais, branle-bas de combat, dit-on. La comédie du cirque déménage. Le tribun est dans tous ses états. Il va se prendre quelques jours de tranquillité dans son cher refuge, son patelin natal, où, (encore un pet nauséabond), ça sent déjà l’odeur du Pétrole des générations futures, dit-il en direct à la télé de la nation, et ça se passe loin des sarcasmes (…) de la Ville Capitale.

Dans ce tourbillon 🌪, le mélodrame de la putréfaction morale, que dis-je ! L’indécence publique, la charognerie des insatiables gagne les profondeurs de la société. Il est devenu tout ce pays, sauf d’être un pays. Dans ce foutoir de République, la drôlerie anarchique, les alibis ébouriffant, la guerre, les exactions, les cœurs meurtris, les justes colères, la mort… ne sont plus que de triviales banalités qu’un peu de sable efface. C’est l’abîme, l’apocalypse, avec tous ces monstres déchaînés, avides, dépeceurs jusqu’à la conscience, qui s’entrouve sous les pieds des petites gens.

Justice sociale ou justice tout court….!  La Justice Institution tourne à la télécommande, et les juges couardisés. Des ventriloques, une engeance de pervers dressés à rendre injuste la bagatelle judiciaire. Le régime coulera la mort dans l’âme avec ses juges,  ses greffiers, ses huissiers,… C’est la fange du bousier. … !

Lui, celui dont parle le rapport des inspecteurs de conscience… C’est l’incapable de tous les métiers, le parasite, l’imposteur de tous les trafics, le malagauffre, le fils du faisan,… du Pharaon, le bâtard de tous les croupions, le jeteur de poudre, l’hystérique satrape…  C’est ça l’homme nouveau à l’affiche du box-office :  Le Congo que nous voulons ! Ah pardon ! Une imposture démasquée.

Aucune dictature qui se respecte ne livre ses menus fretins ni ses gros poissons. De quelques méfaits, délits et crimes dont ‘ils ont pu se rendre coupables.

Dépêchons-nous, mais attention ! Pas de fausse manœuvre, pas de faux fuyant.

La justice et avant tout… Sans justice, plus de pays possible, plus de Patrie, plus de libertés, plus de force publique,…

Plus qu’une horde de brigands dans une aventure dégueulasse ;

Plus qu’une sournoise racaille jacassière, la guerre civile électorale permanente, grimacière, une basse peuplade de pillards, de paysans reniés de leurs terres ;

Plus que de pervertis voyous, qui veulent tout prendre et rien donner, jouir contre tous, rien sacrifier à la cause commune…

La justice et avant tout ! Abolition de tous les  privilèges…

Voilà où gît l’homme congolais actuellement. Vous vous rendez compte du travail !

A Brazzaville, le 13 août 2019,

Félicien Wilfried Diabelo Kivouvou

 

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