Depuis quelques mois, des fanatiques de certains acteurs politiques de la pseudo-opposition affichent clairement les couleurs en faveur de leurs leaders dans la perspective d’une élection présidentielle en 2021.
Entendre des femmes et des hommes politiques, penser ou croire, que l’élection présidentielle aura lieu dans de bonnes conditions et que cela serait un bluff d’affirmer que l’élection présidentielle de 2021 sera repoussée ou bricolée par le pouvoir, me sidère.
Il serait marrant et amusant de laisser ce petit beau monde se triturer les narines à longueur de journée si cela ne concernait pas la vie de millions de congolais. Malheureusement, cette opposition est tellement heureuse dans le rôle qu’elle joue avec ses nouveaux amis du pouvoir, qu’elle ne prend même pas le temps de réclamer les conditions d’une élection transparente.
Une chose est sûre, à moins de deux ans du fameux scrutin, il est maintenant impossible de réviser la loi électorale, de revoir la composition de la commission électorale, d’organiser un nouveau recensement, d’établir les cartes biométriques ….
Albert Einstein avait dit un jour : « La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent. »
Comment comprendre que des hommes politiques qui ont été grugés par ce pouvoir en 2016 soient aussi amorphes alors qu’on sait qu’un rapport de force se construit dans la durée ? Une chose est sûre, ces danseurs du ventre sont conscients qu’ils ne peuvent pas gagner mais veulent simplement offrir un mandat supplémentaire à M. Sassou Nguesso Denis ; une sorte de pénalty sans gardien.
Ce n’est pas parceque la majorité des congolais ne portent plus M. Sassou Nguesso Denis dans leur cœur qu’ils sont prêts à suivre n’importe quel aventurier simplement parcequ’il serait estampé opposition. Le peuple ne se laissera plus berner par les « opposants du samedi soir » et nous y veillerons !
Il est évident que cette opposition a choisi d’accompagner le pouvoir dans sa volonté de s’accrocher coute que coute au pouvoir. Il est donc clairement établi que cette servitude volontaire est le fruit d’une stratégie largement concertée et murement réfléchie entre les deux parties.
Nous demandons au peuple congolais de garder espoir car d’autres solutions existent. Nous ne ménagerons aucun effort pour faire de sorte que le camp du mal ne triomphe pas sur celui du bien.
A l’échelle mondiale l’esclavage a été aboli le 10 juin 1848, mais pour le peuple congolais, la lutte de libération nationale commence maintenant !
Un seul mot TRANSITION, une seule exigence TRAVAIL COLLECTIF.
Ensemble, pour un Congo uni, libre et prospère. Plus jamais sans nous. Que Dieu bénisse le Congo.
Laurent DZABA
Président du Mouvement Panafricain et Citoyen « Bougeons-Nous »
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Ainsi est notre politique internationale pour le bien de chaque Congolais(e)
https://www.youtube.com/watch?v=BLrF1EWL8z8
pourqoui, il nous faut absolument un president de la republique ?…
Val de Nantes mon frère,
Qu’est ce qu’il nous faut? Un chef du village? Sassou en est un sans avoir eu l’onction des villageois, Un roi? Il ne le sera jamais même s’il croit qu’il l’est. Un Préfet? Sassou est déjà le Préfet que la France a placé ici pour gérer ses intérêts. Bon dis moi ce qu’il nous faut. Le Congo a besoin d’un Président pour parler en son nom et comme nous ne l’avons pas il nous en faut un.
Si tu es candidat, c’est voté en ce qui me concerne.
Bonne journée mais n’oublie pas que la lutte continue.