Concours d’entrée à l’ENAM : Le Recteur et des Professeurs au centre d’une mafia

Le Recteur de l’Université Marien Ngouabi Jean Rosaire Ibara, les Professeurs Parisse Akouanga, Thimoléon Andzi- Barth et la Direction de l’ENAM seraient au centre de la mafia et du marchandage sur l’admission concours de la magistrature.

Après la publication des résultats du concours de la magistrature, un groupe des mafieux et des dealeurs, conduit par le Recteur Jean Rosaire Ibara, les Professeurs Parisse Akouango, Thimoléon Andzi- Barhe et la direction de l’ENAM ont créé des listes additives des prétendus admis au concours de la magistrature, pour favoriser et avantager les personnes qui leur sont favorables.

Par une note signée par les Professeurs Akouango et Andzi, le 30 janvier 2019, deux candidats admis à savoir Ngouébara  Ngouénoni Schella et Yombi Gabin ont été disqualifiés pour avoir produit des  faux diplômes.

À la grande surprise de tout le monde, ces deux candidats exclus pour fraude paraît-il, ont été réhabilités d’une manière indigne et frauduleuse sans que les membres composant le Jury ne soient associés.

Selon la direction rectorale, la réhabilité de ces deux prétendus fraudeurs s’explique par le fait que la scolarité centrale  avait commis une erreur sur l’appréciation de l’authenticité des diplômes de ces deux candidats. Véritable supercherie ou fuite en avant? Rétorque un des agents de cette université qui a requis l’anonymat.

Selon cet agent, la réhabilitation de ces deux candidats a été conditionnée par des espèces sonnantes et trébuchantes. Elle ne se repose point sur des bases objectives. Pourquoi la direction rectorale veut faire porter le chapeau à la scolarité qui avait réellement décelé ces faussaires de diplômes? Poursuit la même source. « L’ENAM  n’a abrité que la correction des copies. Le relevé et le calcul des notes ont été effectués au Rectorat. Les participants à cette opération ne sont pas officiellement connus, car aucune note administrative n’a été publiée à cet effet. Le jury qui a été convoqué pour délibérer n’a pas eu la liberté nécessaire pour obtenir des résultats fiables puisqu’il n’a pas été autorisé à confronter les notes figurant sur les copies aux  relevés de notes. Aussi, la liste des admis n’a pas été aussi présentée par ordre de mérite comme le veut la tradition de l’école mais par ordre alphabétique.

L’examen des dossiers des 50 admis au concours a été fait en aval, alors qu’il devait se faire en amont par les services de la Scolarité centrale. » En témoigne un des Professeurs de Marien Ngouabi qui a parlé sous couvert d’anonymat.

Selon une source très proche du rectorat,  le 31 janvier 2019, les deux admis faussaires des diplômes ont été remplacés par deux autres candidats par une note de service signée par le président du Jury et son rapporteur. L’admission des deux candidats remplacés n’a pas fait l’objet d’une nouvelle convocation du Jury et rien ne prouve que ces candidats étaient les mieux placés sur la liste des refusés du 22 janvier 2019. Par la suite, trois autres candidats initialement refusés ont été autorisés à s’inscrire sans aucun support administratif publié et encore sans nouvelle convocation du Jury. Ainsi, l’effectif de cette filière est donc passé de 50 à 55 étudiants, en violation  flagrante des textes en vigueur.

De même, le quota défini pour la filière magistrature  n’a finalement pas été respecté par le  président et le rapporteur qui n’ont pas le droit de décider en lieu et place du Jury. À côté du non-respect du quota, se trouve aussi l’épineuse question du critère d’âge suivi de certaines dispositions du concours. Ainsi, dans la promotion 2019 de la magistrature, l’on retrouve des personnes âgées de plus de 35 ans, des faussaires des diplômes.

Réservé  exclusivement selon les textes en vigueur aux jeunes étudiants sortis de la faculté de droit, certains membres du Jury haut placés au concours de la magistrature,  ont pris d’une manière frauduleuse, un militaire au grade de capitaine et des greffiers qui sont pourtant des fonctionnaires. Où va finalement notre université ?

Comment voulez-vous que ce concours puisse se tenir dans la transparence au moment nous avons le coordonnateur Andzi- Barth qui a usurpé le titre de Rapporteur alors qu’il n’a jamais été membre du Jury?

Pour le respect du corps magistral ainsi que suivi des recommandations du Conseil Supérieur de la magistrature du 20 février 2018 notamment sur le respect scrupuleux des dispositions des lois et règlements le recrutement des magistrats par voie de concours, les personnes dont les noms et prénoms suivent, déclarés arbitrairement admis au concours doivent être sans idées de manœuvre, exclues de l’ENAM. Il s’agit de:

1- Ibara Chalvy Heleonore;

2- Ntsourou Neige Arcelvie;

3- Dziat Denis Svetia;

4- Otsoko Morowa Gires;

5- Otounga Guy François.

Le Recteur de l’Université Marien Ngouabi, les Professeurs Parisse Akouango et Thimoléon Andzi- Barhe se sont servis de ce concours pour marchander les admissions frauduleuses. C’est sur quelle base et de quel droit le Professeur Thimoléon Andzi- Barhe qui n’était pas membre du Jury encore moins le Rapporteur de ce concours, peut apposer sa signature sur les procès-verbaux des listes d’admission au concours? Tels sont des enseignants qui s’efforcent à ce que l’Université Marien Ngouabi s’inscrit toujours sur le peloton de certaines universités africaines  qui évoluent à reculons.

C’est vraiment triste et dommage de voir des telles pratiques devenir toujours légions au sein de notre université. A- t-on apprit d’une source universitaire qui a parlé sous couvert d’anonymat.

Bienvenu Faustin Dimani

7 thoughts on “Concours d’entrée à l’ENAM : Le Recteur et des Professeurs au centre d’une mafia

  1. « Rectificatif »
    Le Recteur de l’Université Marien Ngouabi Jean Rosaire Barbare, les Professeurs Parisse Yakouanga, Caméléon Andzi-Mba et la Direction de l’ENAM seraient au centre de la mafia et du marchandage sur l’admission concours de la magistrature.

  2. le syndicat ou le corps professoral de luniversite marien ng est en droit de porter plainte contre le recteur et ses complices pour violation de l’ethique universitaire. il peut se constituer partie civile pour violation de lethique universitaire. l’ordre des pharmaciens du congo a envoye dehors le ministere de la sante qui a recemment agree un malien non pharmacien a ouvrir une officine a brazzaville. en passant la colere des pharmaciens du congo netait pas xenophobe mais plutot qualitative. le choc a ete ressentit jusqu au bureau regional de l’oms. un non pharmacien agree a exercer le metier de pharmacien du jamais vu au monde. et lydia mikolo se porte bien aucune critique de la part du pool.

    IL FAUT ATTRAIRE EN JUSTICE LE RECTEUR DE LUNIVERSITE MARIEN NG DE TOUTES LES FACONS JEAN DIDIER ELONGO EST EN PRISON LUI AUSSI POUR VIOLATION DE LETHIQUE DE LADMINISTRATEUR. bien avant mr rosaire ibara ex doyen de la fac de medecine il y avait le professeur loulendo , louvouezo ou kimbembe un nom comme ca qui avait assure linterim de recteur de luniversite pendant plus dun an. pourquoi n’avait il pas ete confirme dans ce poste et laisser mr ibara a la fac de medecine?

    le ministere de la justice ministere de tutelle de l’enam peut desormais conclure un contrat avec un cabinet conseil qui se chargera du recrutement des futurs stagiaires de l’enam.

  3. Après on est surpris de constater dans quel état est devenue notre justice et la qualité de nos magistrats quand à la base on asiste à un tel cafouillage. Triste Congo dirigé par la clan des voleurs.

  4. le recteur de l’universite marien ng et ses complices doivent etre traduits en commission disciplinaire de l’unesco/brazza et du cames.

  5. Et l’on s’étonne que les « magistrats » comme ONIANGUE et OBA soient de véritables TONNEAUX VIDES de la justice congolaise. C’est simplement pathétique !!!!

    Et l’on s’étonne également que la justice congolaise soit devenue une poubelle tribale qui pue grave le Mbochi. C’est simplement dégueulasse !!!!!

  6. Vous prenez vos fantasmes pour les réalités. Celui qui a écrit cet article sur quelle base fonde-t-il son argument. Quand on n’a pas d’information, on se tait au lieu de balancer les noms des gens comme ça en pâturage. Les gens sont sérieux, même si, on ne peut pas changer des idées forgée, gangrenées.

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