Cette période est marquée par l’ouverture du Congo au pluralisme politique. Le sentiment national se développe avec les premières élections qui se déroulent sur l’ensemble de l’AEF.
Les premières formations politiques sont le Parti Progressiste Congolais (PPC) de Jean Félix TCHIKAYA, le Mouvement Socialiste Africain (MSA) de Jacques OPANGAULT et plus tard, l’Union pour la Défense de la Démocratie et les Intérêts Africains (UDDIA) de l’abbé Fulbert YOULOU.
Les rivalités politiques seront par la suite au cœur des recompositions politiques internes opérées par les Leaders des partis, à travers des alliances complexes.
La plupart des partis se sont cantonnés dans des espaces régionaux et identitaires (« ethniques ») afin de monnayer sa base dans le cadre des coalitions. Cette caractéristique des partis montre bien que la fragmentation de l’espace politique a eu un impact sur la construction des identités ethno régionales.
Les acteurs politiques jouent sur les multiples divisions internes du tissu social. Les réseaux clientélistes s’appuient sur la capacité des acteurs politiques à exploiter les dissensions internes, la transhumance politique, les intérêts économiques et les liens familiaux.
Des phénomènes comme la sécularisation de l’Etat ont contribué à l’émergence des identités ethno-régionales sous les configurations politiques : PPC (Kouilou – Vili), MSA (Cuvette – Mbochi) et UDDIA (Pool – Kongo ou Lari). Ces clivages cristallisent et structurent la lutte politique sur une longue période sur fond de lutte électorale. Les évènements (guerre civile Kongo – Mbochi) de Février 1959 sont assez illustratifs.
Le conflit de 1959 permet la mise en œuvre d’une pratique de renouvellement de l’ordre social basée sur la violence ; et érige l’opposition Nord/Sud en donnée structurante du Pouvoir politique Congolais.
Cette période montre que le Congo n’a pas acquis une culture d’élection au moment de l’indépendance : la défaite est inacceptable, la victoire est contestée et le vainqueur à tort ou à raison est accusé de fraude. C’est la guerre des urnes qui s’ensuit.
Le mandat du premier président de la République du Congo, l’abbé Fulbert YOULOU (1960 – 1963), au-delà de ses aspects glorieux d’édification des fondements régaliens et diplomatiques d’une jeune république; est aussi malheureusement caractérisé par les aspects négatifs suivants d’une nation encore en gestation : un autoritarisme politique, une gestion du pouvoir basée sur l’identité ethnique, une accentuation délibérée des divisions ethniques de la société congolaise.
La période pré et post indépendance de notre Nation porte en elle, les « germes du mal » qui ont causé les cycles vicieux des crises socio politiques sans précédents des années 90 jusqu’à nos jours.
L’exacerbation des identités ethniques, la manipulation politicienne des appartenances ethniques, la dilution du sentiment national, l’autocratie, etc. sont autant de maux ayant marqué la matrice politique de notre République depuis ses origines. Il nous faut les « purger » de la conscience collective du peuple.
La politique est, dans son sens le plus noble, une vocation permettant de mobiliser les masses populaires vers des idées nobles et des buts collectifs à atteindre pour le bien de tous.
Les vrais hommes politiques patriotes doivent donner la bonne impulsion à la société, afin de conduire l’ensemble du peuple vers « l’idéal », en le délivrant entre autres de ses pesanteurs, ses peurs et clivages historiques.
Le sens noble de la vocation politique est d’offrir des remèdes au peuple pour la guérison de nos maux sociétaux et historiques.
Alain Massamba – Itoua
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Le mal de notre république est sassou qui n’a rien compris à l’école.Conséquence mauvais éleve,mauvais enseignant,mauvais militaire(qui bombarde les vieilles mamans et enfants) bref mauvais président.A l’époque de youlou il y avait l’eau, les fontaines et le courant .La conférence nationale a rétablit l’ordre et pardonné le gredin sassou par un lavement des mains.Mais la bete est revenue soutenue par elf et la france tuer la démocratie et le peuple congolais.Sassou n’est pas un démocrate mais un dictateur génocidaire tete de mule.
S.V.P., ON VOUS DEMANDE DE TROUVER LE FAIT QUI VA RENVERSER LE SYSTÈME ET NON UNE DES CAUSES QUI ONT PLOMBÉ L’INDÉPENDANCE DU PAYS.
Le mal de notre pays ,c’est le manque d’un peuple chrétien qui se lancera dans la politique , on a fait croire aux citoyens Congolais qu’il ya avait incompatibilité entre la politique et être chrétien .pour moi la culture chrétienne peut s’adapter à la politique :
Les valeurs chrétiennes sont supérieures à toutes autres considérations , comment un chrétien qui va à l’église le matin et le soir devient un adepte des anti valeurs .Comment un chrétien adhère dans un parti politique , qui pratique la haine des autres , le tribalisme ,les assassinats politiques … ,on ne peut pas être chrétien et bafouer les valeurs enseignées par le christ -Jésus , c’est une contradiction cognitive .Non la laïcité ne veut pas dire , pas de politique ou interdiction à faire la politique par les chrétiens .Des citoyens qui n’écoutent pas les pasteurs , les prêtres ….mais préfèrent de suivre les hommes politiques qui les conduisent sur des chemins obscurs sont dans le péché . dans certains cieux , il existe une théologie de la libération pratiquée par les hommes de Dieu avec des chrétiens .Ce n’était pas un péché lorsque l’abée Fulbert YOULOU avait crée un parti politique , et c’était sous les conseils d’un prêtre Français qui avait poussé le pasteur YOULOU à faire de la politique .
Donc sans risque de me tromper cette théologie de la libération s’impose dans les pays Africains ….nos frères Musulmans ont compris cette nécessité , cette dose biblique ou coranique…. pas pour tuer les gens mais participer au développement du pays .
En Guyane Française les prêtres sont payés par le pouvoir public ç-à-d avec l’argent des contribuables , les pouvoirs publics Congolais devraient regarder cette expérience , car ils exercent un grand travail dans le pays , un exemple qui fait mal ,les églises évangéliques , salutistes , catholiques ,orthodoxes au Congo ont pris un coup de vieillissement , nous les chrétiens politiques nous demandons une intervention du pouvoir publique . Avec une ligne budgétaire .
Les pasteurs (EEC) , les salutistes , les prêtres catholiques,les orthodoxes ont l’obligation spirituelle à pratiquer la théologie de la libération pour sortir le pays de cette crise que nous connaissons depuis des décennies .Et sans risque de me tromper la création d’un parti politique d’obédience chrétienne devient impérative au Congo Brazzaville , pour mettre stop aux anti-valeurs qui gangrènent le pays .Pourquoi pas de contribuer à la création d’une formation politique. Les parti politiques dans leurs cultures actuelles ont atteint leur limite .ils sont dépassés et font du surplace .
Lorsque je suis les questions au gouvernement à la télévision du Congo , depuis la France , j’ai pitié des questions et réponses , se sont les mêmes questions depuis YOULOU Fulbert et les mêmes réponses données par les membres du Gouvernement .Mais il ya blocage .
Non innovant la culture politique , mettant de la chrétienté svp .
En France il existe bien un parti chrétien , qui participe à la vie politique de 5è puissance mondiale , ils n’ont pas parlé de la Laïcité .
Auteur Petit Gros Hypocrite et Sauvage, Takou-Adoucissant.
C O N N A R D !