Les femmes du CAP exigent la traduction devant les juridictions de tous les voleurs et corrompus

Le Congrès africain pour le progrès (CAP), parti que dirige Jean Itadi, a organisé le 28 octobre 2018, à Brazzaville, la cérémonie de sortie politique de l’organisation des femmes (OFCAP) de cette formation, membre du collectif des partis de l’opposition congolaise «CPOC», combinée avec le 4e anniversaire de sa création. C’est le président national lui-même qui a patronné la cérémonie, en présence de la présidente de l’OFCAP, Pierrette Malonga, des responsables des partis du CPOC et  de la fédération de l’opposition congolaise «FOC».

Dans son allocution, Pierrette Malonga, la présidente de l’OFCAP, a exprimé la détermination ainsi que l’engagement des femmes de défendre leur idéal politique à travers leur parti panafricain, «cadre approprié et solution idoine pour sortir le Congo de la crise multidimensionnelle qu’il traverse, afin qu’il retrouve ses lettres de noblesse».

Elle a réitéré le soutien des femmes au comité permanent et à son président, aux partis de l’opposition, ainsi qu’à tous les patriotes et républicains qui œuvrent et exigent la tenue d’un dialogue inclusif, «solution apaisée à cette crise dont les femmes sont les premières victimes», a-t-elle dit.

Raison pour laquelle, elle a exigé au nom de l’organisation des femmes du CAP, la traduction devant les juridictions compétentes de tous les «voleurs et les corrompus notoires, responsables de cette crise». En outre, Pierrette Malonga a demandé que soit rapatrié l’argent du Congo détenu dans les comptes extérieurs, paradis fiscaux par les moyens de la coopération internationale.

Pour sa part, Jean Itadi, après avoir circonscrit le contexte dans lequel a été organisée cette cérémonie, a indiqué que le Congo de demain demeurait celui des femmes et des jeunes. «Je comprends votre désarroi, lorsque ceux qui devraient être les modèles enseignent par leurs pratiques le vol, le crime et la violence lorsque les pratiques les plus décriées viennent tristement des sphères les plus élevées.

Lorsque le voleur et le criminel sont protégés, alors que l’innocent et la victime sont suppliciés… tout cela doit s’arrêter», a-t-il martelé.

Il a rappelé que devant les effets annonciateurs d’une crise dévastatrice, ils s’étaient adressés au chef de l’Etat pour qu’il «use de tous les pouvoirs qui lui confère sa fonction et de toutes les prérogatives pour réparer toutes les injustices et réconcilier tous les Congolais dans le cadre d’un dialogue inclusif en vue de trouver des solutions durables à la crise multidimensionnelle qui secoue le Congo. Nous attendons toujours la convocation de ce dialogue qui s’avère plus urgent que jamais», a-t-il rappelé.

Et d’ajouter: «Je sais qu’il y a des possédants qui ont peur pour leurs biens, pas toujours bien acquis. Je sais qu’il y a des criminels qui ont peur des condamnations; je sais qu’il y a des victimes en colère qui ont soif de vengeance.

Mais le Congo doit avancer, il faut que les murs de la haine et de la peur soient abattus. Pour que le Congo s’en sorte, il faut qu’un esprit nouveau souffle dans les cœurs», a-t-il affirmé.

Pascal AZAD DOKO

1 thought on “Les femmes du CAP exigent la traduction devant les juridictions de tous les voleurs et corrompus

  1. Au Congo tout le monde a peur de sassou car c’est un redoutable assassin .En réalité s’il ya un voleur et violeur à traduire devant les juridictions c’est juste sassou le chef de file mais l’homme a tout prévu et corrompu les décideurs de la justice et surtout l’armée.La CPI liberera le congo par un mandat d’arret international.

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