À l’occasion du défilé marquant le 65ème anniversaire de l’indépendance du Congo, sous la haute direction du Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, chef Suprême des Armées, la Force publique a fait preuve d’un déploiement traduisant sa force, sa discipline et sa modernité. Entre autres unités ayant défilé, Il y a eu le carré motorisé de la Direction Générale des Finances et de l’Équipement (DGFE), de la Sécurité intérieure, véritable vitrine de l’expertise logistique nationale. Cette démonstration technique qui répond aux directives du Président de la République et relayées par le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, Raymond Zéphyrin Mboulou, a été matérialisée par le colonel major Michel Innocent Peya, directeur général des finances et de l’équipement. Afin de maintenir un esprit sain dans un corps sain, apte à rendre à la hauteur des sollicitations et des missions, répondant ainsi aux prescrits du Président de la République, la DGFE dispose d’une unité de soins du soldat, dotés de structures opérationnelles de pointe. Et dans les cas extrêmes, elle dispose également d’une structure opérationnelle visant à accompagner dignement les défunts de la Force publique, une grande première au Congo-Brazzaville et dans la sous-région Afrique centrale.
À l’occasion du réveillon d’armes, le 31 décembre de chaque année, le président Denis Sassou N’Guesso, chef de l’État, chef Suprême des Armées, a toujours prescrit à l’ensemble de la Force publique, des missions pour l’année à venir, après avoir évalué avec elle, le niveau d’exécution des missions précédentes et félicité les troupes et ceux qui les dirigent, pour leur engagement et leur sens du devoir vis à vis de la Nation pour laquelle ils servent jusqu’au sacrifice Suprême.
Ainsi, le 31 décembre 2024, le chef Suprême des Armées prescrivait à la force publique des missions essentielles axées sur l’Homme. Denis Sassou N’Guesso relevait en substances: pour la nouvelle année 2025, l’amélioration des conditions de vie au sein de la force publique.
« Le gouvernement fera tout ce qui est en son pouvoir pour soutenir les conditions de travail et de vie au sein de la Force publique. Que ces conditions de vie soient améliorées.
Qu’il s’agisse de l’habitat, du couchage, du maintien des casernes, d’approvisionnement en eau potable, d’électricité, de nouvelles casernes que nous venons de construire aux environs de Brazzaville, de l’ouverture des voies qui devaient mener du centre-ville à ces casernes. Le gouvernement s’emploiera au cours de cette année 2025 à améliorer la vie des troupes.
Ainsi, la force publique et le peuple avanceront ensemble, dans un contexte mondial très difficile aujourd’hui, mais la force publique et le peuple, en liaison avec les autres peuples du monde épris de paix, de justice et de liberté, la force publique et le peuple avanceront, j’en suis convaincu, vers des victoires encore plus grandes.»
Réaffirmer au sein de la force publique le sens du devoir et de l’engagement pour lesquels les hommes et les femmes servent sous les drapeaux, parfois jusqu’au sacrifice de leur vie, tel a toujours été le rôle cardinal des adresses du Président Denis Sassou N’Guesso, Chef Suprême des Armées, à l’endroit de la troupe.
Cet engagement qui consiste en la défense de la patrie et partant de la population, commande de tisser un véritable lien fusionnel entre la force publique et la population.
Ces prescrits du Chef Suprême des Armées sont relayés par le ministre de l’Intérieur, de la décentralisation et du développement local, Raymond Zéphirin MBoulou, au sein des forces de police et de gendarmerie, ainsi qu’elle en a montrés les actions lors du défilé, le 15 août dernier.
La vie dans la Force publique, se décline en un triptyque, que la DGFE a tenu à magnifier à travers les trois unités qui forment désormais une chaîne complète de soutien.
Le capital premier de la vie est le maintien en bonne santé. La bonne santé corrobore la question de l’opérationnalité des hommes, afin de maintenir un esprit sain dans un corps sain, apte à rendre à la hauteur des sollicitations et des missions. C’est pourquoi, la DGFE, sous la direction du colonel major Michel Innocent Peya, a réhabilité dans son rayon d’action, ‘’ l’unité de soutien médical, suivi et soins du soldat à domicile.
- L’Unité des soins de soldat à domicile
Cette unité place le soldat et sa famille au cœur de la prise en charge, avec dignité et humanité. Lorsqu’un soldat est blessé ou malade, il est essentiel qu’il puisse bénéficier d’un suivi médical continu, même en dehors des hôpitaux militaires.
L’unité de soins à domicile a été créée pour assurer les soins infirmiers ou la continuité des soins après une hospitalisation à son domicile ou de rééducation nécessaire, accompagner le soldat dans son rétablissement et alléger le fardeau des familles en apportant directement l’aide au domicile, on évite ainsi des déplacements lourds et coûteux, ce qui favorise un retour progressif à la vie quotidienne et professionnelle.
Cette unité promeut l’action sociale des hommes et de leurs supérieurs, ainsi que les retraités, ce en prenant en compte les spécificités en matière de santé, afin que celle-ci soit préservée autant que possible.
- L’Unité de menuiserie de la force publique
La menuiserie de la force publique joue un double rôle : équiper les infrastructures de la force publique et accompagner la mémoire des soldats décédés de mort naturelle ou tombés dans l’exercice de ses missions.
Cette unité contribue autant à la vie quotidienne du soldat en service qu’au respect dû à sa mémoire. Elle procède à la fabrication de mobiliers adaptés pour les casernes et les centres de formation de policiers et de gendarmes (lits, armoires, tables bancs, estrades, pupitres, la réalisation de travaux de réparation ou de remplacement des équipements usés…) pour améliorer les conditions de vie et de formation des soldats.
Elle confectionne des cercueils militaires : chaque cercueil est conçu dans le respect des traditions militaires, avec des matériaux solides et une finition soignée, pour accompagner le soldat dans sa dernière demeure.
Aussi, l’acquisition par la DGFE de corbillards, venant en sus du module de l’unité de menuiserie chargée de la confection des cercueils, formalise l’organisation des funérailles pour les éléments de la Force publique, dont certaines spécificités dans les cérémonies funéraires, souffrent très souvent du manque de structure appropriée, propre à la Force publique et intégrant ses us.
- Les corbillards de la DGFE
On ne saurait occulter le fait que la vie sur terre se décline en la naissance, la vie et la mort. La perspective dialectique enseigne donc que la mort est une étape de la vie qui s’impose inéluctablement à nous, quand tous les efforts médicaux de maintien en vie ne sont hélas plus réalisables.
Plutôt que de nous enfermer dans une espèce de thanatophobie, cette anxiété intense et persistante liée à l’idée de la mort, cette éventualité, se doit d’être intégrée en chacun et en tous, afin d’accompagner dignement les défunts de la Force publique, mais aussi en rendant pérenne le cadre de cette dignité, avec la mise à disposition d’une structure habitée pour cette tâche.
La fin de toute vie étant la mort, cette évidence ne saurait être occultée. il s’agit de rendre hommage aux agents de la Force publique en toute dignité, à travers des services et un transport funéraire digne via les corbillards de la DGFE.
Cette unité incarne donc le lien entre la force publique, la famille et la Nation, dans l’ultime accompagnement du soldat. Lorsque le soldat décède, il est du devoir de l’institution force publique d’assurer un dernier hommage digne et solennel.
Chargé de ce rôle fondamental, en ce sens que les corbillards assurent le transport des dépouilles des officiers, sous-officiers et soldats de l’hôpital ou du lieu de décès vers sa famille ou le site de sépulture, assure le cérémonial militaire c’est à dire l’organisation de convois funèbres avec le respect du protocole (drapeau, honneurs militaires, coordination avec la famille et les autorités), le soutien aux familles éplorées: leur offrir un cadre respectueux et solennel, afin que la douleur de la perte soit accompagnée par la reconnaissance de la Nation, la mémoire et dignité : chaque soldat, quel que soit son grade, a droit à un dernier hommage empreint de respect.
Ce travail titanesque réalisé, en peu de temps, par le commissaire colonel major Michel Innocent Peya, Directeur général de l’Équipement et des Finances de la Police (DGFE) notamment, les nouvelles acquisitions qui incluent des véhicules d’intervention à haute mobilité, des unités motorisées polyvalentes, des systèmes de communication de dernière génération et des équipements de protection adaptés aux missions modernes de maintien de l’ordre pour mieux protéger les populations et de garantir la sécurité sur tout le territoire national, a été plébiscité par le public ainsi que la presse nationale et internationale.
L’Unité assainissement:
Auparavant, la DGFE avait déjà fait don des engins à la Mairie de Brazzaville pour ramasser les ordures qui jonchent les rues et avenues de la capitale congolaise.
Elle a aussi assainie, et de la plus belle manière, l’avenue Saint Denis située à un jet de pierre de la résidence privée du chef de l’Etat. Une véritable cure de jouvence également de l’avenue Bayardelle, de la cathédrale, en passant par la direction générale de la police…
La DGFE a également installée, tout le long du boulevard Alfred Raoul, des corbeilles urbaines qui répondent aux normes de propreté et d’hygiène pour recueillir les détritus des passants et éviter les salissures. Une très bonne manière aussi d’inciter les habitants de Brazzaville à adopter des gestes simples comme jeter les papiers et les emballages dans les corbeilles.
Ce geste plein de sens est la preuve que certains comme le colonel major Michel Innocent Peya, ont compris que le développement à la base, exige la participation de chacun.
En définitive, la prestation de la DGFE, ainsi que le repas de corps qui s’en est suivi à l’issue du défilé, avec l’heureuse participation des anciens commissaires invités par le DGFE Michel Innocent Peya, traduisent de la professionnalisation de la Force publique, partant de la police et la gendarmerie congolaises, un processus essentiel pour améliorer les capacités opérationnelles et l’efficacité dans leurs missions traditionnelles.
Ce processus qui nécessite des efforts continus et des réformes structurelles, notamment, la création de nouvelles structures professionnelles complémentaires et des infrastructures, a toujours fait l’objet d’instructions fermes de son excellence Denis Sassou N’Guesso, Chef de l’État, Chef Suprême des Armées.
Bertrand BOUKAKA/ Jarele SIKA / Les Échos du Congo-Brazza
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