Lettre fermée au président Sassou pour un Congo ouvert, prospère et uni

Traditionnellement, une lettre ouverte est à dessein mise à la disposition du destinataire et de l’ensemble des lecteurs. Tout y est limpide et direct. Je voudrais déroger à cette règle en vous écrivant une lettre à trois niveaux. Le premier niveau est accessible à tous. Le deuxième est réservé à quelques clairvoyants se donnant les instruments de la quête. Le troisième ne peut être décrypté que par le destinataire final. Lui seul possède les clés indispensables à la manifestation et la compréhension totale.  La complexité de la démarche induit naturellement une multitude d’interprétations que je laisse à l’appréciation de chacun et en toute responsabilité.

L’essentiel est invisible pour les yeux.

C’est par cette citation d’Antoine de Saint-Exupéry, tirée de son roman Le Petit Prince, que je vous invite à cet exercice spirituel: aller au-delà des apparences et du temps.

Au soir de la vie, en contemplant l’ensemble des œuvres de vos mains comme le psalmiste, lesquelles d’entre elles demanderez-vous au Divin de fortifier? Je vous sais adepte du bakhti car rien de ce que vous avez réalisé, au bonheur des uns et au malheur des autres, n’aurait pu se faire sans la puissance de votre dévotion. Je sais aussi que le temps vous a manqué de vous appesantir sur les 18 chapitres de la Gîtâ et spécialement sur les sixième, douzième et quinzième. Pourtant, dans la tourmente, chaque fois que vous vous êtes trouvé sur votre Kurukshetra, votre main n’a pas tremblé. Maintenant que le soleil se couche, Kashi, la six fois millénaire entend et attend vos pas. Là, en respirant au milieu de la nuit, l’air chargé de la fumée montant des bûchers de la grande porte, vous comprendrez ce que disait l’Ecclésiaste: ‘’Vanité des vanités, tout est vanité….’’ Le matin venu, vous vous laverez les pieds dans le nectar des dieux. Réalisant ainsi l’Union, le cœur léger, vous vous mettrez définitivement sur les traces arjuniques:

“Celui qui reste le même envers l’ami ou l’ennemi, dans l’honneur ou le  déshonneur, le froid ou le chaud, dans le plaisir ou la douleur ; qui est libre de  tout attachement ; qui est indifférent à la censure ou l’éloge, qui garde le silence,  qui est satisfait avec ce qu’il possède, qui n’est pas attaché à un lieu (un pays, ou  une maison), qui garde la sérénité, et est plein de dévotion, cette personne M’est  chère.” Baghavadgita (12.18-19)

La grande épreuve

Mais avant ce pèlerinage, pourquoi avez-vous cédé à la tentation? Vous saviez pourtant que cela vous reconduira inévitablement à devoir trancher entre Pandavas et Kauravas. Apprenez par la Bhagavad que l’ultime Kurukshetra est intérieur. Ne vous attristez pas en pensant que vous vous êtes trompé. Vous trouverez une aide inestimable par ce chant mantrique d’Ādi Śaṅkarācārya que je me suis permis de vous offrir: nirvana shatakam avec traduction en anglais.  Comme vous le constaterez en écoutant cet élixir de l’âme, le sens des mots importe peu; seule compte la rencontre samadhique du Divin en soi. Vous y trouverez la réponse aux quatre grandes questions de la vie: 1. Qui suis-je? 2. D’où viens-je? 3. Que fais-je sur terre? 4. Où irai-je après la mort?

Kashi, Jean-Marie Michel, André et les autres

J’aurais tant aimé vous offrir un exemplaire de la Bhagavad Gita; mon cadeau pour 2023 se limitera cependant à vous en recommander la triple lecture. Vous trouverez avec la plus grande aisance une édition qui vous convient. Les 700 versets en 18 petits chapitres ne seront qu’une promenade de santé. Je présume que vous la ferez avec un immense plaisir en vous éloignant un temps des tonnes d’insanités qu’on déverse sur vous à tort ou à raison. Vous le savez mieux que quiconque.

Les marques cosmiques ont été installées et vos décisions ont été prises souverainement. Réjouissez-vous que ces marques soient accessibles à ceux qui vous ont sincèrement pardonné et qui comprendront la moitié de cette lettre. Vous les avez tous comptés; et même si à vos dires ils sont moins de 1% de la population, ils pèseront sur la marche du rêve national encore balbutiant. C’est en écoutant ce petit cercle de chercheurs de l’ultime et surtout en lisant ce qui est gravé dans la pierre Issa que j’ai pris la liberté de vous écrire ce texte fermé. Le plus important est que vous ayez accompli depuis longtemps ce passage du Pater Noster: ‘’Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés…’’

Pour le reste: Kalo najaanaati tava jananam …oui, comme le chante le maître, ‘’le temps ne sait ni ton origine, ni ta fin, toi qui es au-delà du temps et qui a pris le visage du grand Prince ’’. C’est pourquoi je m’adresse à vous qui savez qu’avant la Lumière, la Montagne est la montagne; après la Lumière, la Montagne est.

Passage à Kashi, Jean-Marie Michel, André…Vous seul avez le temps et l’ordre de vos choses. Comme Adi Śaṅkarācārya, vous avez vu la Lumière derrière tout. Et tous ceux qui l’ont vue ont été changés comme Saul sur le chemin de Damas par l’Alchimiste de l’Univers. Ce sont eux qui ont lu et compris ce passage de la Genèse : ”Feras-tu aussi périr le juste avec le méchant? Peut-être y a-t-il cinquante justes au milieu de la ville: les feras-tu périr aussi…?”

Que 2023 soit l’année du renouveau, de l’union et de la rédemption par le pardon. Soyez rassuré, je lirai tous les 3 signes en disant d’avance:

Le Divin en moi salue le Divin en toi, Namastey.

 

Pascal Malanda

LE CONGO ÉTERNEL

19 thoughts on “Lettre fermée au président Sassou pour un Congo ouvert, prospère et uni

  1. Comme l’a dit « le fils du pays » dans congoliberty sassou le mulet campe dans ses positions refusant d’avancer, j’ajoute qu’il faut le chasser par tous les moyens normaux et paranormaux.

  2. PRENEZ JUSTE CONSCIENCE DES CARACTÉRISTIQUES DE CE MULET IDIOT sassou. AINSI VOUS ADOPTEREZ LA STRATÉGIE DE PATIENT RESPONSABLE. NOUS SAVONS À QUEL ARBRE CE MULET EST ATTACHÉ.
    YA POUTINE S’EST CHARGÉ DE TONDRE L’ARBRE. FACILITONS LE TRAVAIL DE YA POUTINE. L’ARBRE COMMENCE À PERDRE SES FRUITS. C’EST AINSI QUE LE MULET PRENDRA, SOIT LA FUITE, SOIT LE CHEMIN DE SES ANCÊTRES NON ANGÉLISÉS.
    SOUTENONS LA DÉMARCHE DE LA FÉDÉRATION KONGO.
    ÉVITONS TOUS LES MARABOUTS QUI PARLENT D’UN CONGO ÉTERNEL. DES HISTORIENS EN CARTON.

  3. En 1979, 3 mois avant de quitter le pays pour aller poursuivre mes études, j’avais assisté à une retraite spirituelle d’une semaine à Linzolo. A l’un des pasteurs qui animaient les causeries-débats, j’avais posé la question suivante qui torturait l’esprit de l’adolescent que j’étais;  »Dieu est-il plus puissant que Satan? Si oui, pourquoi n’a-t-il pas détruit le serpent qui avait tenté Adam et Eve? Pourquoi n’avait-il pas détruit l’arbre du mal? »
    Le pasteur était très embarrassé. Depuis lors, j’ai décidé de trouver au fond de moi la réponse à cette question.

    Je me demande souvent ce que pensent les millions des chrétiens Congolais qui vont chaque dimanche à la messe quand ils lisent ou écoutent le passage ci-dessous:

    43 Vous avez appris qu’il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi[b]. 44 Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, [bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent,] et priez pour ceux [qui vous maltraitent et] qui vous persécutent, 45 afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. 46 Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous? Les publicains n’agissent-ils pas de même? 47 Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire? Les païens n’agissent-ils pas de même? 48 Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.
    Matthieu 5:38-48

    1. Cher le fils du pays,

      Si vous êtes chrétien, vous avez certainement lu un jour ces paroles de Jésus ci-dessous. Ma question est simple.
      Est-ce que nous demandons sincèrement le bien du Congo à Dieu? Est-ce que nous cherchons ce bien au bon endroit? Est-ce que nous frappons aux bonnes portes?

      Matthieu 7:7-11 BFC
      «Demandez et vous recevrez; cherchez et vous trouverez; frappez et l’on vous ouvrira la porte. Car quiconque demande reçoit, qui cherche trouve et l’on ouvre la porte à qui frappe. Y a-t-il quelqu’un parmi vous qui donne à son fils une pierre si celui-ci demande du pain? ou qui lui donne un serpent s’il demande un poisson? Tout mauvais que vous êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants. A combien plus forte raison, donc, votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent!

  4. @Mr Malanda.Soyez realiste.Ce Monsieur dont vous adressez les missives c’est un valet.
    Il n’ecoute que la voix de son maitre ou de ses maitres.Que je sache vous n’etes pas le palais d’Elysee.
    Il ne faut pas compter sur lui.Il est au pedestal depuis juillet 1968 et regardez ce qu’il fait.

  5. À ZENGA MAMBU, EN CE QUI ME CONCERNE, LA BIBLE EST UN LIVRE COMME LES AUTRES. SEULE, LA RAISON PERMET DE TRANCHER SUR UNE DURÉE TRÉS LONGUE. L’IDIOT sassou DOIT ÊTRE BANNI DE NOS SOCIÉTÉS. CELA ARRIVERA UN JOUR. PAS BESOIN DE DONNER L’IMPRESSION QUE C’EST UN DES NÔTRES. IL A CHOISI LE CAMP DES TERRORISTES BLANCS MAL ÉDUQUÉS OÙ ON PEUT ÊTRE JUIF ET AIMÉ LE NAZI.

  6. JE SUIS UNE VICTIME DE L’IDIOT sassou. CE N’EST PAS À LA JUSTICE française DE JUGER L’IDIOT sassou. PUISQUE CETTE JUSTICE FAIT PARTIE DU CLAN DES TERRORISTES QUI MARTYRISENT LES AFRICAINS. CE N’EST PAS PARCE QUE DES FRÈRES ET SOEURS BLANCS SONT À NOS CÔTÉS QUE NOUS DEVONS PERDRE DE VUE NOS VRAIS BOURREAUX.

  7. EXEMPLE : CE N’EST PAS LA JUSTICE française QUI NOUS RENDRA NOS PASSEPORTS.
    C’EST LA FÉDÉRATION KONGO QUI LE FERA UN JOUR.

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